L'État français a peur, peur d'un "mort",
d'un manifestant mort (à mettre au féminin si l'on a peur aussi de ce côté là)
depuis longtemps d'ailleurs (l'affaire "Malik
Oussékine") alors qu'il (elle ? L'État au féminin ?)
ne devrait pas. S'il y a mort, dans des cas de rébellion illégale et illégitime
eh bien cette mort est la résultante stricte d'un choix
volontaire celui d'affronter ce bien commun l'État. Surtout en démocratie.
Aussi est-il bien étonnant, mais au fond pas tant
que cela, de voir ce dit "monstre froid" se coucher sous nos yeux aux
pieds d'une utopie, celle de croire que l'on peut mettre à genoux toute une
ville, Nantes, et ses alentours, forcée de se plier devant l'exigence de
quelques-uns quand bien même expérimenteraient-ils des "recettes"
avec quoi l'on prétendrait créer le futur, jusqu'à même estimer, climat
prospectif oblige, que de toute façon le trafic aérien étant condamné à terme
ce ne sera bientôt plus d'actualité alors que nombre d'indications montrent précisément
le contraire.
Mais peu importe, et au-delà du problème de Notre
Dame des Landes, et tout en tenant compte des cinquante Notre Dame des Landes à
venir, force devrait rester "normalement" à la Loi, notre Loi, celle
du Bien commun, et toute personne qui en entraverait sciemment le processus
jusqu'à en perdre la vie devrait ne s'en prendre qu'à lui-même.
Il faut donc en finir avec cette politique de
la soumission au "zéro mort" à tout prix, ce n'est pas possible,