Par
Lucien SA Oulahbib
Arrêtez
de dire que ces tueurs islamophiles sont français ! Ce n'est pas vrai à moins
d'admettre qu'il suffit de l'être sur le papier. Cette vision juridique n'est
pas le tout du politique qui consiste plutôt à être ensemble à faire sentir voir en commun
au lieu de juste cohabiter sans rien partager sinon les droits jamais les
devoirs, jamais les souvenirs, les comportements, les héros.La césure est là. Entre ceux qui considèrent que l'identité n'est qu'une alliance éphémère, une existence jetée ici plutôt que là et ceux qui veulent incarner ce qu'ils sont et font dans leur pays chéri.
C'est au fond ce que voulait chanter Enrico Macias, mais cela lui a été refusé, et pourtant personne en France s'est levé parmi les antiracistes etc pour le défendre puisqu'il était accusé de sionisme (on lui demandait de renoncer à Israël cette part de France aussi) donc
tout va bien, l'identité anti-sioniste vaut bien une messe, on appartient à Moscou ou à Pékin pas à la France se disaient nombre de leurs aînés communistes.
Voilà le drame. Ceux qui crachent sur la notion d'identité sont évidemment les premiers à défendre la nationalité française des tueurs du califat, tout en masquant qu'ils ont eux une identité cachée masquée, celle de leur idéologie qu'elle soit anciennement communiste aujourd'hui citoyen du monde ; tellement vague en tout cas qu'elle permet tous les renoncements et fractures, elle se trouve bien incapable en tout cas de mettre un peu d'ordre dans la confusion du monde.
La non identité de fait est objectivement complice de l'affairisme qu'elle rejoint de toute façon quand jeunesse s'est passée et qu'il faut bien asseoir ses vieux os autre part que dans le vieux bivouac des révolutions introuvables.
Le 21/4/2017
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