vendredi 9 juin 2017

Si j’étais Président…

         Par Lucien SA Oulahbib
Immédiatement je prendrais l'avion présidentiel, irait en Turquie, chercher ce photographe, Mathias Depardon, emprisonné sans raison, j'irais immédiatement, là, toute affaire cessante, et si l'avion présidentiel était interdit d'entrer je romprais les relations diplomatiques avec la Turquie, sur le champ, je convoquerais le Conseil de l'Otan, le Conseil de Sécurité, j'appellerais Trump, Poutine, je ferais une conférence de presse sur le tarmac turc, et c'est bien le diable si au bout du compte je ne rentrerais pas à la maison (France) avec ce photographe.
Si j'étais Président je changerais, toute affaire  cessante là aussi, tous les programmes scolaires d'Histoire afin qu'ils soient plus honnêtes scientifiquement parce qu'ils sèment le ressentiment, arment les djihadistes, alors qu'il faut leur dire la vérité en y intégrant la traite arabo-musulmane, en montrant que l'arrivée de l'islam en Afrique du Nord, en Europe, s'est faite avec le sabre, qu'il n'avait d'ailleurs pas à être là dans au Levant (Israël, Canaan) bref l’esprit de conquête n'est pas seulement l'oeuvre des mâles blancs (de plus de cinquante ans).


Si j'étais Président je ferais de même pour les programmes d'économie, où l'on jette l'opprobre sur la notion de "profit" alors que sans celle-ci il n'y aurait plus
que du déficit (comme au Venezuela et avant dans la feu URSS) jusqu'à disparition du capital de départ. Le problème consiste plutôt à se demander comment le profit se répartit, qu'il existe en effet des affairistes au milieu d'authentiques capitaines d'industrie ; et n'y aurait-il pas moyen d'équilibrer la propriété par actions avec une "codécision" (demandée par la CFDT) permettant ainsi de bien mieux faire fonctionner l'entreprise ?…
Si j'étais Président je ne fermerais pas Fessenheim, déjà parce qu'elle fonctionne, elle a eu l'aval, point barre, ensuite parce que les énergies renouvelables comme les éoliennes non seulement coûtent mais utilisent des "terres rares" qui sont bien pis que l'uranium pusiqu'elles suscitent guerres et destructions en Afrique.
Si j'étais Président je m'excuserais platement d'avoir émis de graves accusations envers Fillon et Le Pen concernant des "emplois fictifs" alors qu'ils ne sont pas jugés et que de graves soupçons pèsent sur trois membres du gouvernement.
Si j'étais Président j'organiserais une conférence mondiale avec Israël et ladite "Autorité palestinienne" cent ans après la déclaration Balfour, je leur proposerais, toujours en mondiovision, de créer une "Confédération du Levant" (la CDL) avec Jérusalem comme capitale confédérale, mais ce avec les conditions suivantes qui ne sont pas négociables :
 1/possibilité que tout un chacun puisse prier sur l’esplanade qui deviendra ouverte au monde entier à l’instar du parvis de Notre Dame de Paris ou de la basilique St Pierre à Rome.
 2/libre circulation et d’installation des personnes et des biens à Jérusalem et dans toute la Confédération,
3/large autonomie donnée aux villes, aux régions,
4/ possibilité aux implantations de rester étant membres de la Confédération, mais elles peuvent s’ouvrir à tout membre de la CDL,
5/l’armée reste sous contrôle exclusivement israélienne le temps qu’il faudra pour que tout cela prenne corps, il faudra cependant que les 4/5 de la Knesset, qui deviendra le futur parlement confédéral, donne son accord ; cependant, en cas de conflit externe un état-major commun peut être envisagé avec la partie canaanéenne ; par ailleurs la création d’une garde nationale mixte est possible d’ici dix ans.
Ces cinq points restaureront l'image d'Israël, et comme la partie adverse les refusera tous et le plus rapidement possible, Israël démontrera enfin aux yeux de l'opinion publique internationale que ce n'est pas lui qui blogue tout processus de paix, et, à ce moment là, les campagne BDS mourront de leur belle mort.

 

C'est bon de rêver…si j'étais Président…

Lucien SA Oulahbib 8/6/2017     

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