Par Lucien SA Oulahbib
Nombre de clans tribus peuples ne veulent pas,
plus, n'ont jamais voulu de métissage ni même de présence étrangère telles
certaines tribus d'Amazonie, d'Afrique du Sud, le Japon refuse l'immigration,
le FLN algérien a éradiqué officieusement tout non "arabe" sauf
soumission à la loi basé sur le coran, l'Autorité palestinienne exige qu'aucun
juif ne reste dans ledit futur État "palestinien", des groupes
sunnites pakistanais exigent aucune présence chiite sur leur sol etc etc…
Aucune critique pourtant venant de la gauche tiers-mondiste, pas une once. Mais un tombereau d'attaques s'abat sur les groupes de nationalistes de droite, ces temps-ci américains, lorsque ceux-ci réclament non pas la "suprématie" comme le KKK et les nazis mais veulent vivre séparément des gens de couleurs ou étrangers en constatant que le "multiculturalisme ne marche pas" (dixit aussi Merkel ou Cameron avant qu'ils ne mangent leur chapeau) ; une réponse également entendue ce matin (17 août) sur la BBC à une question posée par un vrai journaliste se demandant comment se fait-il qu'il y ait autant de jeunes parmi les défenseurs des statues du Général Lee, la question étant posée à un vrai spécialiste qui précisément relata son étude effectuée parmi eux :
ces jeunes blancs nationalistes, hors KKK et nazis s'entend, ne cherchent pas spécialement à s'imposer aux autres, à les éradiquer, ils veulent vivre entre-eux entre blancs, ethniquement parlant, mais sans exclure les autres minorités du moment qu'elles se sentent elles aussi françaises, au sein de la même culture en tout cas sans avoir sans cesse à justifier telle pratique. Tranquille. Ce que Cyrano rêve sur Riposte laïque par exemple…
Observons qu'il existe aussi une tendance plus endogène voire autarcique de l'entre-soi
chez certains groupes afro-américains issus des Blacks Panthers, et plus anciennement chez les protestants avec les Quakers et les Aminches. De même certains groupes très religieux, musulmans, juifs, veulent vivre entre-eux leur foi, sans vouloir l'imposer, ce qui énervent leurs extrêmes qui aimeraient les entraîner vers la guerre pour la suprématie.
Ce mouvement visant à vivre soit dans un entre-soi spirituel (les sectes, les phalanstères, les partis absolutistes comme le PCF où l'on se mariait entre militants seulement) soit au sein de l'ethnie de base en quelque sorte mais exogame en ce sens où des éléments étrangers peuvent être cooptés (cela a été très récemment théorisé par David Belhassen).
Récemment il a été repéré également lorsque la Yougoslavie s'est effondrée : le communisme en tant qu'idéologie monoculturelle broyant toute diversité tant vantée a fait place au retour aux ethnies de base. Idem dans la séparation entre la Tchéquie et la Slovaquie. Hormis le Kosovo, la séparation entre Croatie, Serbie, Monté-Négro etc…
Est-ce que cela a produit un discours "suprémaciste " à l'exception de quelques groupes ? La séparation entre l'Inde et le Pakistan s'est faite par contre dans la douleur : a-t-on entendu le choeur des pleureuses actuelles ?
Certains en Kabylie veulent se séparer de l'Algérie, le Riff du Maroc, la Catalogne en sa claque, l'Écosse veut tirer sa révérence, les Kurdes veulent vivre chez eux…
Au lieu de chercher "la" cause vers le racisme automatiquement ne faut-il pas chercher plutôt du côté de l'échec d'un certain modèle universaliste qui a voulu imposer non seulement les mêmes droits pour tous mais également la même forme "nationale" le même mode de vie où l'on oblige à être ensemble un peu comme si l'on mariait de force ?…
Le relativisme prétend que tout se vaut, ce qui "est" faux, une dictature reste une dictature, mais l'universalisme devient étriqué tout autant en voulant imposer lui aussi l'uniformité jusqu'à exiger maintenant la forme inclusive y compris au sein de la grammaire et ce de manière systématique, mécaniste.
Ce refus manifeste d'un certain vivre ensemble obligé, et à l'encontre de cela cette volonté d'être ensemble seulement si on le choisit, ce conflit de plus en plus endémique est au coeur me semble-t-il de la crise actuelle du Politique dans le monde entier ; ce n'est pas par l'invective, le rejet du débat que l'on n'y arrivera, et ce "des deux côtés" comme dirait…Trump, mais aussi Macron, non ?…
Sinon on assistera à une exacerbation des tensions, à une séparation de fait, avec les pieds, les quartiers s'homogénéisant peu à peu, clubs, etc, malgré les "tests" opérés par les organisations anti-racistes qui ont en fait envenimé la situation.
Reste maintenant l'idée acerbe, au cas où rien ne marche plus décidément, sinon la guerre civile, comment vivre dans ce cas ce que Renaud Camus appelle la "remigration" ? Cela peut fonctionner comme épée de Damoclès, tous ceux qui ne veulent pas s'inclure, qui s'affichent ostensiblement, seraient invité à partir ; mais s'ils refusent ?…Les camps ?… Là on glisse vers quelque chose de trop connu non ?… Et là on donne du grain à moudre aux extrêmes de l'autre côté. Heidegger y avait-il pensé quand il voulait respirer, sentir uniquement "allemand" ?…
Comment faire ? On peut exiger le strict respect des coutumes ancestrales qui ont réussi à passer le tri de la modernité et se sont cristallisées ensuite en acquis personnifiées en droit comme le respect des femmes, des enfants, la liberté de conscience de ne pas être d'accord sans être mis à l'Index.
Mais s'il y a refus que faire ? Faudra-t-il aller chercher les gens, faire le tri, et ouvrir dans ce cas la porte aux vrais anti-assimilationnistes qui feront le travail, créant alors une réaction rouge qui laissera la porte ouverte aux autres exterminateurs colonnes infernales new look chassant le riche le sioniste…
Des solutions moins extrêmes peuvent exister comme en effet expulser tout étranger récidiviste, il faut aussi couper toute aide aux gouvernements corrompus, cesser de soutenir l'Algérie et les autres pays de dictature afin de permettre qu'en leur sein une vraie opposition démocratique émerge et fasse redémarrer ces pays, le chantage à la prise de pouvoir des "islamistes" ne tient pas, en Algérie par exemple si l'armée lâche il n'y aura pas le Fis cette fois les 200 000 morts de la guerre civile des années 90 auront suffi, le camp démocratique est plus fort, et cette fois les Kabyles ne se feront pas rouler dans la farine comme d'habitude.
Rendez-leur vraiment l'Afrique, libérez-là, laissez repartir le vrai développement, et vous verrez que la migration stoppera, alors la remigration se refera d'elle-même. Mais si vous continuez à soutenir le camp dit antiraciste antisioniste les choses vont empirer jusqu'au désespoir, sous les coups de boutoir de ces assassins qui prétendent que l'Espagne est à eux parce qu'ils l'ont islamisé une fois donc pour eux sacralisé, le moindre millimètre concédé est à jamais accaparé et ils exigeront le bras entier…
Aussi faut-il faire le ménage… Ne pas accepter de se voir accusé d'une situation qu'ils ont fabriqué, eux, que vous
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