Que penser pour commencer d'une Christiane Taubira qui ose parler, des affaires françaises relatives à la déchéance ou non de nationalité à partir d'un pays étranger, d'un État de surcroît fantoche (et qui bourre les urnes) un État qui est à l'origine de l'islamisme d'Afrique du Nord, qui a fait croire, de même que Mme Taubira et ses ami(e)s, que la présence française avait été le bagne, pis, avait détruit une "superpuissance en 1830" dixit un responsable FLN de l'époque relate Gilbert Meynier dans son Histoire intérieure du FLN (p. 223) :
" Tout ce qui peut démontrer la
supériorité des Arabes et des musulmans y est convoqué. Et comme les Arabes et
les musulmans ont été puissants il y a plusieurs siècles, le passé est
naturellement exalté. D’où les incitations à venger la bataille de Poitiers,
d’où aussi l’affirmation obsessionnelle de la supériorité militaire du
"jundiyy" (combattant) algérien (…) (;) au sommet de l’appareil, (…),
un moderniste comme Mouloud Kacem Naït Belkacem, cadre germanophone de la
délégation F.L.N. à Bonn, ne craint pas d’asséner dans
ses conférences l’assertion qui lui est chère selon laquelle l’Algérie était,
en 1830, une "superpuissance"."Or, c'est bien ce climat délétère fait de mensonges et d'omissions qui a alimenté la haine anti-française et l'impossibilité de l'intégration comme le relate sur bien d'autres plans Malika Sorel-Sutter dans son dernier ouvrage, La décomposition française ; il faut se rappeler aussi que c'est la même Taubira qui a empêché non seulement dans l'article 1er de ladite "Loi Taubira" mais aussi dans l'enseignement des Collèges que puisse être étudiée la traite arabo-musulmane ; la loi Taubira ayant réduit l'esclavage à la traite transatlantique de peur que cela frustre une génération qui a été élevée dans une vision idyllique d'un islam imaginaire alors qu'il aurait été bon d'étudier toutes les traites négrières.
Madame Taubira devait d'ailleurs sentir cette part de responsabilité idéologique qui éclaire par quelques biais ce qui s'est passé le 13 Novembre à l'entendre se précipiter devant les micros ce soir là en lieu et place du Procureur de la République pour relater des détails techniques qu'un Ministre n'a pas pour fonction "normalement" d'exposer. Sauf qu'elle était là, omniprésente, sans doute pour faire également oublier sa paralysie volontaire en matière carcérale, ou encore sa préférence pour une prévention par ailleurs mal ficelée sur la répression comme on l'a bien vu dans cet atermoiement qui a tenu lieu de politique entre le 7/11 janvier et le 13 novembre 2015…
Tout cela donne froid dans le dos tant on sent bien le degré d'amateurisme d'un pouvoir qui est arrivé au sommet du fait d'une non-présidence Sarkozy soucieux de faire exactement le contraire de ce qu'il avait promis en matière de libération de la société française (qu'il s'agit de distinguer d'un retour de l'affairisme).
Aujourd'hui Hollande, aux abois (malgré la COP 21 mais qui s'est avérée inutile) cherche plus ou moins à se présenter comme le candidat officieux de la droite modérée du centre et de la gauche écolo-social démocrate avec Raffarin à la manoeuvre (et la famille Chirac) afin de gagner contre le FN. Seul programme qui surnage hormis les promesses habituelles sur le chômage et la formation, et…l'écologie alors que celle-ci, si elle s'attelait aux réels problèmes -la pollution, le gaspillage, les déchets- aurait bien plus de succès au lieu de caresser des chimères théoriques par volonté totalitaire de corseter les comportements (voir à ce propos les vidéos de Contre COP 21).
Mais le "tous contre le FN" peut marcher ("les Français sont des veaux" ils l'ont montré le 13 décembre) surtout si Sarkozy sort vainqueur des primaires, mais arrive troisième au 1er tour. Piège infernal. Piège en haute mer.Sans super-héros…
Pendant ce temps, le Royaume Uni veut prendre le large maintenant que son économie redémarre (avec une précarité moins forte que prévue, ainsi les contrats "0 heures" ne couvriraient que 3% de la hausse de l'emploi) un mouvement que le FN aimerait imiter en fait, mais comment expliquer "la souveraineté pour les nuls" à un peuple infantilisé qui se soucie plus de voir le RSA étendu au moins de 25 ans que d'aider ceux-ci à se doter d'une réelle formation et de réels débouchés ?…
Est-ce à dire que le R.Uni (pour combien de temps encore son unité ?) aurait raison de partir, et que la France devrait faire pareille ? La réponse affirmative est bien trop facile lorsque l'on sait qu'il ne suffit pas de faire marcher la planche à billets dans un pays comme la France où c'est bien plus la mauvaise organisation de sa protection sociale, le manque d'ambition d'un système qui privilégie l'avancement par l'âge que par le mérite, qui plombe sa compétitivité, où l'on oppose sécurité et compétition, alors qu'il serait fort possible d'avoir les deux. Mais il est si facile de faire de Bruxelles un bouc émissaire ou un cache-misère permettant aux gouvernements immobiles de cacher leur insuffisance séculaire.
La France peut-elle se payer le luxe de s'immobiliser pendant six ans encore (1+5 de la prochaine présidentielle) et avancer ainsi à pas de fourmi ?… Pourquoi pas après tout, elle le fait bien depuis quarante ans. Le tout est de savoir non pas si la mécanique de ce manège va casser mais quand… Nul ne le sait. Mais certains se targuent tout de même de le savoir, prennent les devants, d'autres attendent la catastrophe, la caste au pouvoir la prépare et même fait tout pour en accélérer l'arrivée puisque seule sa présence lui garantit sa survie : "après-moi le déluge" disait paraît-il Louis XV, quelques décennies avant 1789…
Mais cela ne concerne pas seulement la France. Aux USA aussi la révolte gronde et il n'est pas dit que le "tous contre Trump" soit également une politique tant au fond et de manière plus globale les modèles idéologiques ayant dominé la Modernité sont arrivés à bout de course, qu'il s'agisse du productivisme égalitariste des États-Providence ou de l'étatisme affairiste des Partis-États : une demande forte de liberté (visible aussi chez des "réfugiés" venant à 20% d'Afghanistan et 10% d'Irak, c'est-à-dire venant de l'islam réel) couplée à un désir intense d'un sens ne réduisant pas la vérité des choses à la seule exactitude de leur instrumentalisation, semblent bien être les deux faces d'une même médaille qui a été jetée en l'air depuis deux siècles et demi et redescend maintenant, atterrissant sur sa…tranche…et dévale la pente…
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