Le cercle vicieux de l’hypocrisie politique à la française

Par Lucien SA Oulahbib

Plus le poids du modèle social français s'alourdit (alors que des bibliothèques entières montrent que l'on peut faire mieux et moins cher) plus les petites et moyennes entreprises s'affaissent (malgré l'accalmie actuelle dû à des rendus d'impôts) alors que ces PME sont les principales pourvoyeuses d'emplois non délocalisables ; ce qui créé non seulement des accumulation d'épargne en prévision (ralentissant la demande et par contre-coup l'investissement et donc l'offre) mais aussi de plus en plus des trappes à pauvreté, en particulier dans les quartiers connaissant un clientélisme politique et religieux dénoncé aujourd'hui y compris par des élues du régime socialiste français, alors que cette pauvreté croissante s'effectue dans un régime d'État providence avec plus de 57% de dépenses publiques (situation qui fut dénoncée par le chef de l'État lui-même lorsqu'il se demanda un jour si l'accroissement de celles-ci avaient créé réellement un mieux, mais c'était trop tard.…)

Tout ceci conjugué à un climat international morose créé un ralentissement supplémentaire qui déclenche la nécessité pour l'État et les collectivités locales bénéficiant de ce clientélisme politique, et, surtout, gérant un modèle social qui empêche plus qu'il ne suscite voire protège, d'aller chercher des capitaux et de vendre des armes à ces pays dont l'idéologie
religieuse est si rejetée dans les populations des pays limitrophes ou sous emprise de cette idéologie que ces populations viennent de plus en plus s'échouer sur les côtes européennes car ni l'Algérie, le Pakistan, le Maroc, ne sont en guerre.
Et même les pays en guerre sont le produit de cette implosion multiforme de régimes soutenus à bout de bras par une Europe préférant s'en prendre à Israël au lieu de retirer la poutre qui est dans son oeil.
Remarquons par ailleurs que ces populations préfèrent aller en Allemagne et au Royaume Uni supposés pourtant moins protecteurs, preuve s'il en est que les êtres humains veulent plutôt être actifs qu'assistés.

Sauf que l'élite politico-universito-médiatique français ne veut pas prendre en compte cette situation parce qu'elle en vit, voilà la résultante de cercle vicieux, qu'il faudra bien briser un jour ou l'autre.