Quel est
donc ce projet de société qui en réalité vide avec avidité ce que
"nous" (pronom anti-Angot) sommes et vivons ? Quel est-il sinon ce
totalitarisme rongeur et insidieux maquillé de moraline chic (quoique diablement
libidineux aux dernières nouvelles malgré les millions jetés en pâture pour
faire taire) minant peu à peu le mental l'empêchant de fonctionner en le
sommant de s'empêcher de raisonner afin d'entrer dans les nouvelles
cases imposées allant de la destruction de la langue à celle du genre en
passant par celle de la culture et de la nation ce gros mot paysan à amincir ?
En
l'entendant "ils"(genre neutre impersonnel)
sortent leur mitraille : "extrême-droiteeeeuux"!!!
"nazi"!!! etc… (réac…néo-libéral…)
Et si l'on
s'y refuse, "ils" (genre neutre impersonnel) lancent leurs lassos
lancés sur "nous" le vil bétail refusant d'être marqué à vif de leur
sceau rougi (au feu et sang) :
par exemple
le fait (commençons par le lourd) que les couples de femmes sans père doivent
avoir des enfants (en attendant les couples d'hommes sans mère) du moins hors
adoption impliquant ainsi d'empêcher l'enfant de vivre une altérité complète
: le "bio" en tant que "complet" n'est toléré par eux
que sous forme de nourriture (pain complet, oeufs,
poulets fermiers) et non en tant que Bios, Chair,
ce
qui est inextricablement lié ontologiquement comme féminin et masculin à la
fois en esprit et en impulsion/intuition et en même temps distinct (c'est à
dire non séparé quoique spécifique) certains psychologues dont Joseph Nuttin
(dans Théorie de la motivation humaine, 1980) ont bien expliqué qu'il
est possible de déceler ce qui différencie et lie les deux sexes : plutôt la
qualité dans chaque instant de la relation chez la femme, l'émulation
performative chez l'homme, intuition et flair s'attirent, sens immanent de
l'espace immédiat et lointain, exploration transcendentale au-delà de l'instant
et de la contrée, le désir d'aventure au lointain est-il seulement lié à
l'éducation masculine ? Pas sûr….
Mais foin
de ces subtilités encore à explorer tant nous sommes en réalité au début de
l'analyse en profondeur du Psyché il semble bien que ces nou.veaux.elles
idéalistes soient plutôt sou.cieux. d'imposer, littéralement, leur fantasme
d'enfant gâté, enfant roi voulant clouer le mâle au pilori ou la poupée de cire
et de son qui dit non ; et "ils" vont intervenir dans ce (non)débat
comme ils le font encore ailleurs en économie ou en politique (mais de moins en
moins) en assénant que la suppression non plus du père cette fois mais du droit
de propriété permettrait d'en finir définitivement avec la domination la
violence, le machisme, l'autorité (symbole du père d'ailleurs…) n'en
jetez plus ! D'autant qu' en échange nous avons eu l'hyper
propriété pseudo-collective de quelques-uns au nom de tous (et toutes)
l'hyper-violence pour pouvoir avoir un rôle un poste, ou la "promotion
canapé" et soudain les hypocrites la découvrent en particulier à gauche
"la femme comme prolétaire" rien donc de bien nouveau sous le soleil…
Donc un
monde sans père, une ville sans voitures, sans genre ("sans cent
sang" in Derrida) mais quelques pauvres ici et là comme
"silhouettes" (logements sociaux au coeur des quartiers
"conservateurs") et autres figurants de ce vaste happening/décorum/musée/théâtre
que deviennent les quartiers "historiques" momifiés, mis sous cloche,
monde d'images encore vivantes puisque cela sent dans les conserves
compressées appelées "métro", bus…RER… (alors qu'il aurait fallu
depuis vingt ans déjà mettre ceux-ci d'abord aux normes…).
Des
critiques ? Vite ! Prenez alors de la sauce "extrême droite":
agitez-là puis répandez là généreusement comme explication finale à tout, au
risque de se tromper lourdement tel le massacre actuel des Rohingya qui sont bien
plus "liquidés comme classe" (à l'instar des
koulaks) que comme "musulmans" et ce plutôt parce qu'ils ont
toujours tenté de survivre en
s'alliant aux ennemis des Birmans, par exemple aux anglais, et ils ne
sont pas les seuls (en Afrique également…l'ennemi de mon ennemi…) ce qui
implique que leur destruction actuelle doit être plutôt classée dans la case de
l'hyper-nationalisme purificateur plutôt que l'anti-musulman en soi ; ce qui
veut dire qu'il ne fallait pas critiquer naguère la junte militaire du seul
point de vue de son autoritarisme mais aussi de sa volonté vitaliste de
construire un espace "purement" birman en 1982 ; ce qui n'a pas été
fait dès le départ par nos moralistes étriqués d'où ensuite l'intrusion des
intégristes djihadistes qui se sont appropriés cette lutte abandonnée, d'où
enfin le retard actuel à l'allumage et sa manipulation par les mêmes qui
veulent ranger maintenant et à tout prix tous les conflits avec les musulmans
dans le même sac (ce qui est bien utile pour construire le supposé nouveau
bloc anti-bourgeois) alors que visiblement les Rohingya ont été rattachés
à la Birmanie seulement en 1948 étant là depuis le 8ème siècle comme peuple
distinct, ce qui implique que la lutte actuelle n'est pas réductible à un
combat contre eux parce qu'ils seraient musulmans.
Loin de
cette d'analyse il s'agira plutôt de tenter de rattraper le temps perdu en
amalgamant le problème que pose l'islam en Europe et le problème des Rohingya
ce qui n'a rien à voir ces derniers ne prétendant pas imposer leur religion au
contraire de certains courants en Europe le tout avec la collaboration de
certains nostalgiques du totalitarisme communiste.
Ces
derniers en guise d'analyse agiteront ainsi l'étiquette supposée infamante
d'extrême droite, escamotant de fait les problèmes politiques, culturels de la
période mutationnelle actuelle, jusqu'à en affubler, en France en Europe en
Occident en Israël, tout mouvement patriotique qui désire seulement que soit
respecté la culture des natifs surtout du point de vue de ses acquis, culture
certes évolutive, mais pas jusqu'au point de la voir se détricoter
("déconstruire") dans ses acquis civilisationnels au profit
d'une non culture nihiliste et aussi d'une culture pourtant essentialiste,
elle, si fixiste (au sens où par exemple la condition féminine et la sexualité
homosexuelle restent infériorisées et réprimées) à savoir l'islam ; et ce
au-delà de ses dimensions djihadistes qui ne sont pas les seules à poser
problème.
Pourtant,
l'identification musulman=opprimé fait toujours fureur comme "on" le
sait (d'où la manipulation du malheur des Rohingya)
alors que dans d'autres contrées où "ils" dominent, tout non musulman
est marginalisé, de temps en temps massacré, les Arméniens autrefois, les
chrétiens d'orient, les Coptes aujourd'hui, les juifs expulsés par centaines de
milliers entre 1948 et 1962 naguère… N'oublions d'ailleurs pas que le mot esclave vient aussi
de slave et que les esclaves blancs enlevés par les barbaresques sont
oubliés, personne ne demande réparation aujourd'hui.
Comment se
fait-il d'ailleurs que cette autre part de la traite arabo-musulmane ne soit
pas dénoncée alors que cette dernière a tué mis en esclavage dans son ensemble
bien plus que la traite transatlantique ? Où est le CRAN dans cette histoire ?
Nulle part. S'il n'y avait pas eu le courageux travail de certains historiens
dont Tidiane N'Diaye (Le
génocide voilé, 2008) nous en serions rien.
"Ils"
préfèrent plutôt accoler le terme "extrême droite" au blanc mâle
chrétien, juif, de plus de cinquante ans, que de balayer également devant
toutes les portes.
Comment par
exemple une structure comme "Sens Commun" peut-elle être cataloguée
d'extrême droite parce qu'elle ne considère pas l'avortement comme une forme de
contraception (du moins si l'on veut, à tout prix, l'équilibre ethnique en tant
que droit à la biodiversité…) et que l'enfant a également bien le droit lui
aussi d'avoir un père et une mère ? Et pourquoi pas ne pas respecter les
acquis anthropologiques qui ont démontré l'apport supérieur non quelconque de
la famille monogame sur la polygame, du moins en majorité ?) Et au nom de quoi
cette structure politique nommée "Sens Commun" ne pourrait-elle pas
inviter Marion Maréchal Le Pen (d'autant que sur la dite "remigration"
elle n'est pas si ambiguë que cela en distinguant bien les communautaristes de
ceux qui acceptent de s'intégrer) et pourtant c'est l'hallali, le cordon
"rouge", l'extrême droite arrive au secours eh hop de nouveau Oradour
convoqué ? comme si cette structure avait du sang sur les mains alors que les
communistes, eux, en ont du sang sur les mains, et ce sang là, impuni, toujours
et encore, a créé bien plus de jeunes militants d'Occident, d'Ordre Nouveau et
du GUD que tout le reste réuni ou la nostalgie brune (et il est indélébile ce
sang à vrai dire, imprescriptible quoique non encore jugé, à quand un procès
Nuremberg afin
de ne pas oublier les
millions de morts du Goulag et d'ailleurs (sans
oublier la Vendée...concernant les robespierristes)?).
"Ils"
participèrent aux divers gouvernements de De Gaulle (qui a
trahi Jean Moulin au fait ?) défendant à cette époque le Goulag (le
niant plus exactement) justifiant par la suite l'écrasement
de Berlin en 1953 de Budapest
en 1956 de Prague
en 1968, défendant des régimes qui sont encore à l'heure actuelle
responsables d'une
misère au quotidien dans les rues de Caracas ou de la Havane, régimes
sont le legs qu'on le veuille ou non de tout ce courant dit
"insoumis" (qui nie dans ce cas toute répression au
Venezuela) et qui en effet veut se soustraire à la loi commune, au sens
commun, celui de ne pas admettre que les ennemis de la liberté puisse continuer
à discréditer celle-ci ainsi, inventant même une
"chasse aux DRH" pour montrer que rien n'a été appris, rien,
le "vrai" communisme n'ayant d'ailleurs pas existé, Alain
Badiou voyant même le soviétisme comme une étape nécessaire (en ce sens
il bégaie Bataille dans La part maudite...comme je le montre dans Éthique
et épistémologie du nihilisme). Qui a dit "pas de liberté aux
ennemis de la liberté" ?…
Mais
comment cette soumission volontaire a-t-elle été, est-elle encore, possible à
en croire les génuflexions permanentes à défaut de révolution du même non ? De
quoi Badiou est-il le nom (ou l'entrée
du maoïsme dans la philosophie comme le dit si justement François
Laruelle ?) Sinon celui de l'angélisme post-chrétien, désir scientiste aussi de
justice parfaite et surtout définitive, certes, mais aussi et surtout en
particulier pour les élites un esthétisme forcené au sens ludique du
rousseauisme de salon si bien incarné naguère par BHL et Cie : mieux vaut être
une figurine aux tourbillons démontables selon le genre désiré (au sens
littéral) dans le film patchwork que se passe et repasse l'intelligentsia en
guise de réel que de se retrousser les manches à comprendre expliquer agir
humblement au sein de nos sociétés dites "complexes".
D'où
l'amalgame entre destruction des liens anthropologiques et progrès (la PMA
comme "horizon indépassable" désormais…) d'où au contraire
l'étiquetage de la critique de cet ordre de plus en plus totalitaire comme
étant, elle, une volonté de restaurer le monde ancien…
Pourtant,
les mêmes défendent ce dernier en réalité lorsqu'il se pare d'un discours
religieux refusant l'égalité homme-femme…
Il y a sans
doute plus encore : droite et gauche dite "modérée", quoique au
pouvoir aujourd'hui via Macron en France, s'avèrent incapables de saisir que
l'économisme autant que l'écologisme et le mondialisme sont de plus en plus
rejetés s'ils s'avèrent être les chevaux de Troie du nihilisme totalitaire qui
d'un côté dénude l'être humain réduit à un potentiel de "sections" et
de l'autre le réduit à un potentiel consumériste.
Il semble
bien que le technologisme post-léniniste réduisant le corps humain à un système
de "sections" (sous prétexte de remédier à sa
"discrimination") devient sous nos yeux la superstructure en
marche du technologisme post-industriel réduisant le même corps humain à un
système inégal de forces qu'il s'agit de (re)produire efficacement.
Mais le
fait que ce système de sections oscille entre plus ou moins de points de
retraite et de protections diverses pour y remédier n'est que billevesée à côté
de cet essentiel : celui de ne pas voir que l'on ne solutionne pas le problème
du désert humain au coeur des mégapoles, de la foule solitaire de plus en plus
câblée, isolée, en lui soulignant sa multiplicité sa dissociation alors qu'il
s'agit de l'aider à retrouver son unité sa cohérence dans la mosaïque de son
être parce que c'est cette synthèse là qui évite au Soi de se dissoudre dans la
déperdition, alors que la
perte d'identité du Soi est précisément au coeur même de la définition du
cancer…idéologique tout aussi bien…
Les animaux
se sentant inutiles vont aller mourir dans un coin, certains êtres humains mis
au rebus, en retraite, n'ont plus de but, ce qui les tient, donnent un sens,
indique que l'on ne vit pas en vain, d'où l'implosion, la déshérence, que
prennent en charges les sectes et les idéologues.
Les nations
et peuples se sentant inutiles font de même. Implosent. Ou le grand cimetière
des peuples et des idées mortes.
Les Kurdes
le refusent. Certains Français aussi. Les Berbères "on" ne sait pas
ou plus. Pas plus que les Catalans à vrai dire. La fameuse "poussée des
populismes" signifie aussi le refus d'euthanasier des manières de vivre
sous le prétexte qu'elles sont jugées "réactionnaires" par l'élite
intersectionnelle allant jusqu'à clouer au pilori la
pub de "Dove" parce que celle-ci a joué avec les couleurs en
commençant par la noire au lieu de la blanche (avertissement aux compositeurs)
d'où le tollé des mêmes Tartuffes qui s'accommodent bien de l'infériorisation
des femmes à partir du moment où elle est cachée sous un voile Hermès ou Dior…
Molière,
réveille-toi, "ils" sont devenus fous.
Le 14/10/2017
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