Par Lucien SA Oulahbib le 5/11/2017
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Les
réels tardent à s'éclaircir, encore livides, encore sous le choc des tsunami
idéologiques, ils émergent certes, ces réels, issus lourdement de ce fond de
cécité boueuse qui les a maintenu (qui les maintient encore) sous ses basses
eaux troubles ; mais ces réels (symboliques, civilisationnels, économiques,
politiques…) suffoquent encore tant ils ont été empêché depuis des lustres de
voir ce qui
est perceptible de saisir comme
vrai (et non pas seulement
d'exact,
- cf.,
mon avant
dernier livre) au-delà des prismes relatifs qui cependant
commencent à craqueler: en effet, qu'il s'agisse du réel de l'islam/isme, bien
dégagé de son vernis post/chrétien culpabilisateur, en particulier
concernant sa
présence en Espagne (le livre de Sérafin Fanjul), qu'il
s'agisse aussi (et l'on s'arrêtera là pour commencer) de l'analyse des flux
démographiques où l'on voit une créature (un "alien") issu de ce
vernis s'en prendre à Michèle Tribalat sous le prétexte qu'elle ne verrait pas,
comme démographe, que les Afghans entassés à Calais sont
des lecteurs de Victor Hugo (aussi)
" (…) ce que Mme Tribalat voit, ce ne sont pas des jeunes qui,
comme quelques Afghans que j’ai eu l’honneur de rencontrer à Calais au milieu
des immondices où ils dorment tandis que j’écris ces lignes, savent
Victor Hugo par cœur en farsi et ne comprennent pas pourquoi, chaque nuit,
les Javert d’aujourd’hui ordonnent qu’on les asperge de gaz lacrymogène ; non,
ce que Mme Tribalat voit, croit voir, ce sont des «colonnes de migrants»
".
on voit de mieux en mieux que Michèle Tribalat fait son
travail de démographe et non pas