Par
Guy Millière
Mena
(info # 011607/17- 16 juillet 2017
La
décision prise par l’UNESCO, le 7 juillet dernier, de définir la vieille ville
d’Hébron et le Caveau des patriarches comme un site “palestinien” protégé est
odieuse et infecte à plus d’un titre.
D’abord,
bien sûr, elle constitue un acte de négationnisme absolu en ce qu’elle
nie le caractère juif d’un lieu qui est, après le Mont du temple et le Mur
occidental, le plus sacré pour les Juifs et le judaïsme. Ensuite, elle foule
aux pieds l’histoire elle-même en définissant ce site comme ”palestinien” :
l’islam est apparu plus de vingt-sept siècles après qu’Hébron ait été fondée et
que le Caveau des Patriarches ait été construit, les invasions arabes de la
Judée sont advenues un peu plus tard encore. Le peuple palestinien, lui, a
été inventé à la fin des années 1960. L’Autorité Palestinienne a été établie en
1994.
En
troisième lieu, elle justifie une volonté de prédation et de spoliation arabe
musulmane d’un lieu juif. Enfin, par une inversion des faits digne des pires
totalitarismes, elle proclame que le site aurait besoin d’être “protégé” d’Israël
et des Juifs, au bénéfice des prédateurs spoliateurs.
Cette
décision fait suite à celles du même type déjà prises par l’UNESCO l’an
dernier, définissant la Vieille ville de Jérusalem, le Mont du Temple et le Mur
occidental sur le
même mode : sites “palestiniens” protégés. Elle est survenue
trois jours après la décision entérinée le 4 juillet, qui a réitéré les deux
autres, prises l’an dernier à propos de Jérusalem.
UNESCO : l’antisémitisme institutionnalisé à l’échelle de la planète
Les
nazis ne leur ont pas suffi, ils viennent nous chercher ici
La
décision du 7 juillet dernier est symboliquement d’autant plus ignoble qu’elle
a été prise à Cracovie, à une cinquantaine de kilomètres
d’Auschwitz-Birkenau. Venir nier le caractère juif des lieux les plus
sacrés du judaïsme à proximité de ce qui a été le lieu le plus abominable de la
tentative d’extermination du peuple juif sur le sol européen implique une
obscénité morale sans limites.
Deux
pays et deux pays seulement ont dénoncé la décision, déclarant qu’elle était
bien davantage que scandaleuse, et ont commencé à en tirer les conséquences,
considérant que, décidément, l’UNESCO était devenue une institution qu’il
n’était plus possible de fréquenter sans se compromettre : Israël et les
Etats-Unis.
Que
les pays du monde musulman membres de l’UNESCO n’aient rien trouvé à redire est
terriblement logique : la motion qui a porté la décision vient de l’Autorité
Palestinienne, et les pays du monde musulman n’ont cessé de soutenir l’AP. Ils
n’ont jamais dénoncé le terrorisme “palestinien”. Ils viennent de montrer
qu’ils soutiennent aussi le négationnisme, le remplacement de l’histoire par la
propagande, et la prédation-spoliation qui constitue l’objectif de l’Autorité
Palestinienne. Ce n’est pas surprenant et cela ne peut étonner que ceux qui
vivent sans cesse dans l’aveuglement volontaire. Les pays du monde musulman ont
approuvé tant la motion que la décision.
Que
nombre de pays du monde sous-développé n’aient rien dit s’explique de la même
façon. Ces pays soutiennent l’Autorité Palestinienne, ne dénoncent jamais le
terrorisme “palestinien”, et acceptent quasiment toujours tout ce qui s’accepte
dans les pays du monde musulman. Les pays du monde sous-développé ont
globalement approuvé la motion et la décision.
Que
les pays d’Europe n’aient rien dit eux non plus, que certains d’entre eux aient
approuvé la décision ou aient décidé de s’abstenir et de détourner le regard
s’explique aussi au vu de ce que devient l’Europe, mais ne peut que susciter le
dégoût et la colère.
Sept
décennies après la Shoah, l’Europe n’en a pas même tiré les leçons de dignité
qui s’imposaient. Elle adopte des comportements dont elle devrait avoir honte,
et elle n’a même pas honte.
Tout
en prétendant lutter contre l’antisémitisme, l’Europe approuve des
comportements qu’on ne peut décrire autrement que comme antisémites. Tout en
affirmant être le continent de la connaissance, elle se fait complice
d’insultes successives à la connaissance historique la plus élémentaire. Tout
en proclamant défendre le droit, elle contribue à nier le droit le plus
essentiel d’un peuple, c’est-à-dire la reconnaissance de ses racines et de sa
légitimité, car c’est ce qu’elle fait au peuple juif. Et elle fait cela au nom
d’un autre peuple, le peuple palestinien, qui, fait sans précédent dans
l’histoire de l’humanité, n’a été forgé que pour être l’instrument de
destruction d’un autre peuple.
L’Europe se trouve en état de naufrage culturel et politique. Elle
est démographiquement sinistrée, économiquement déclinante. On peut ajouter à
cet ensemble lugubre qu’elle a perdu ses repères moraux. Elle en administre peu
à peu la preuve. Son attitude à l’UNESCO se situant itérativement aux dépens
des Juifs, du judaïsme et d’Israël participe de l’une de ces preuves
accablantes.
L’UNESCO est devenue une imposture dont l’’Europe est
complice.
L’attaque terroriste meurtrière survenue sur le Mont du Temple
vendredi dernier est légitimée par l’imposture : si le Mont du Temple est un
site “palestinien”, une attaque terroriste contre des Israéliens en un lieu “palestinien”
est un acte de “résistance”.
L’AFP l’a bien compris, qui répète cette
contrevérité à longueurs de dépêches, se faisant le vecteur principal de la
corruption des media francophones. Une contrevérité issue des décisions de
l’ONU et de ses dépendances et le plus souvent avalisées par le gouvernement
français.
--
by
Bassam Tawil, a Muslim based in the Middle East.
MiddleEast
and Terrorism- July 13, 2017
The
UNESCO resolutions are being interpreted by many Palestinians as proof that
Israel has no right to exist.
- This is the same Palestinian
Authority (PA) leadership that purports to be working toward achieving
peace and coexistence with Israel. In the upside-down world of Palestinian
denial, such repudiation of the truth is par for the course: the "culture
of peace" lie that Abbas fed to President Donald Trump several weeks
ago has about as much truth value as this newest deadly fabrication.
- As of now, Palestinians also
have an international agency (UNESCO) to support their anti-Israel
narrative and rhetoric. The UNESCO resolutions are being interpreted by
many Palestinians as proof that Israel has no right to exist. For many
Palestinians, the resolutions are a green light to pursue their "armed
struggle" to "liberate Palestine, from the [Mediterranean] sea
to the [Jordan] river."
- The latest UNESCO resolutions
are a catalyst for Palestinian terrorism against Israelis. Yet they are
more than that: they also make the prospect of peace even more distant.
What do Hamas and UNESCO have in common?
Both believe that Jews have no historical, religious or emotional attachment to the Holy Land.
The recent UNESCO resolutions concerning Jerusalem and Hebron are precisely what terror groups that deny Israel's right to exist, such as Hamas, have long been hoping to hear from the international community.
The first resolution denies that Israel is the sovereign power over Jerusalem, including the Western Wall, while the second one designates Hebron and the Jewish Tomb of the Patriarchs as an "Endangered Palestinian World Heritage Site."
Both believe that Jews have no historical, religious or emotional attachment to the Holy Land.
The recent UNESCO resolutions concerning Jerusalem and Hebron are precisely what terror groups that deny Israel's right to exist, such as Hamas, have long been hoping to hear from the international community.
The first resolution denies that Israel is the sovereign power over Jerusalem, including the Western Wall, while the second one designates Hebron and the Jewish Tomb of the Patriarchs as an "Endangered Palestinian World Heritage Site."
The
Tomb of the Patriarchs of Hebron. (Image source: Zairon/Wikimedia Commons)
|
The two UNESCO resolutions, in fact, back the position of Hamas and other Palestinians -- namely that Israel has no right to exist. These decisions provide Hamas and other terror groups with ammunition with which to destroy Israel, killing as many Jews as possible in the process.
Is it any wonder, then, that Hamas leaders were rubbing their hands with glee upon the announcement of the UNESCO resolutions? Hamas can now crow: 'We told you that the Jews are just retrofitting their claims for 3000 or 4000 years of history in this area; now even the international community endorses the idea that Jewish history in the region is a lie.'
Hamas was the first Palestinian terror group to "welcome" the UNESCO decisions. For the Islamist movement, the resolutions serve as proof that Jews ought to find themselves another place in which to live.
"The UNESCO resolution pertaining to Jerusalem demolishes the false Israeli narrative and confirms our full right to Jerusalem and the Al-Aqsa Mosque," remarked Hamas spokesman Abdel Latif Al-Qanou. "We applaud the resolution and thank all the countries that voted in favor of it."
Hamas has also "welcomed" and praised UNESCO for its resolution on Hebron, citing it as "proof that the Israeli narrative is fake." Other Palestinian terror groups have hailed the UNESCO resolutions as a "victory for the Palestinians and a severe blow to Israel's false narratives."
The terrorists, however, are not alone in heaping praise on UNESCO for helping them promote their ideology of denial. The "moderate" Palestinian Authority (PA) of Mahmoud Abbas, which has long been denying Jewish rights in Jerusalem and Hebron, sees the resolutions as evidence of the "fakeness of the Israeli narrative." A statement issued by the PA government in Ramallah said that the resolutions prove that the Israeli narrative is false and that the Arab Palestinian narrative is correct."
This is the same PA leadership that purports to be working toward achieving peace and coexistence with Israel. In the upside-down world of Palestinian denial, such repudiation of the truth is par for the course: the "culture of peace" lie that Abbas fed to President Donald Trump several weeks ago has about as much truth value as this newest deadly fabrication.
Denying Jews' rights in Jerusalem and Hebron has long been a major component of the Palestinians' anti-Israel narrative. In school textbooks and other publications, Jewish religious sites are featured as "Arab, Palestinian and Islamic" religious places. The Western Wall, for example, is only described as "Al-Buraq Wall," while the Tomb of the Patriarchs is referred to as the Ibrahimi Mosque.
Generation after generation, Palestinian children are taught that Jewish history is a figment of some twisted Jewish imagination. They are also being taught that only Palestinians and Muslims are entitled to the Holy Land. And they learn this lesson well: many Palestinians, Arabs and Muslims continue to deny Israel's right to exist because they have absorbed this message of hate. This message, moreover, is pervasive -- it is disseminated not only through school textbooks, but also through media outlets and the rhetoric of their leaders, especially mosque preachers and imams.
As of now, Palestinians also have an international agency (UNESCO) to support their anti-Israel narrative and rhetoric. The UNESCO resolutions are being interpreted by many Palestinians as proof that Israel has no right to exist. For many Palestinians, the resolutions are a green light to pursue their "armed struggle" to "liberate Palestine, from the [Mediterranean] sea to the [Jordan] river." Translation: UNESCO has given the Palestinians yet another incentive to take to the streets and kill the first Jew they meet.
The latest UNESCO resolutions are a catalyst for Palestinian terrorism against Israelis. Yet they are more than that: they also make the prospect of peace even more distant. UNESCO and other international agencies that deny Jewish history are sending a green light for violence and extremism to Palestinians and other Arabs and Muslims.
These resolutions are seen by Palestinians as supporting their false and invented narrative that they are the true owners of the land and that all the holy sites belong solely to Muslims.
Observing Hamas celebrate the UNESCO resolutions should worry those countries that voted in favor of the anti-Israel resolutions. When terrorists are emboldened by international parties, they do not hesitate to strike. Armed -- literally -- with the UNESCO resolutions, Palestinian terrorists are undoubtedly already planning their next attack on Jews.
The blood that they spill will be on the hands of UNESCO and those who voted in favor of its anti-Israel resolutions. They will share responsibility for the next terror attack on Jews perpetrated by Palestinian terrorists: after all, they were simply helping to support a "culture of peace."
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