mardi 28 avril 2015

Ce que disait l'école de Francfort dans les années 20, ça ne vous rappelle rien ?

« Fondamentalement, l'École de Francfort pense que tant que l'individu a la conviction, ou même l'espoir de croire, que son don divin de la raison lui permettrait résoudre les problèmes auxquels est confrontée la société, la société ne pourrait jamais atteindre l'état de désespoir et d'aliénation qu'ils considéraient comme nécessaire pour provoquer la révolution socialiste.
Leur tâche était donc de saper l'héritage judéo-chrétien aussi rapidement que possible. Pour ce faire, ils ont appelé à la critique destructive la plus négative possible de toutes les sphères de la vie, afin de déstabiliser la société et mettre à bas ce qu'ils considéraient comme l’ordre «oppressif».
Leurs politiques, espéraient ils, se propageraient comme un virus, « poursuivant le travail des marxistes occidentaux par d'autres moyens», comme noté par l'un de leurs membres.
Pour compléter les progrès de leur «tranquille» révolution culturelle - mais en ne nous donnant aucune idée sur leurs plans pour l'avenir, l'École recommandait (entre autres):
1. La création d'infractions racistes.
2. Des changements continuels afin de créer la confusion
3

dimanche 26 avril 2015

Climat : pourquoi le GIEC doit être démantelé

Le 7 mars dernier, sur le site de Contrepoints, notre ami Drieu Godefridi a publié un article intitulé : "Climat : pourquoi le GIEC doit être démantelé".  Le 28 avril, il est invité par l'Académie royale de Belgique à développer ce thème dans le cadre d'une conférence très formelle sur le thème : "Critique épistémologique du Groupe Intergouvernemental d'Experts sur le Climat".  En cette période de préparation de la grande conférence sur le réchauffement climatique prévue à Paris pour le mois de décembre - COP21 - il s'agit d'un sujet que l'on peut effectivement qualifier de "chaud".

Drieu Godefridi sera l'invité de la prochaine réunion de l'Institut Turgot prévue pour le jeudi 7 mai (19h15) dans une salle de l'Assemblée nationale (entrée par le 126 rue de l'Université). Nous serions heureux de vous y retrouver.

Au cours de cette présentation, Drieu Godefridi se propose de démontrer deux propositions: 
1°) Le débat sur le GIEC est légitime et ne relève pas des sciences exactes. Il convient de distinguer le débat sur le climat, qui relève des sciences exactes, et le débat sur le GIEC, qui est de nature épistémologique, c'est à dire institutionnel, logique, de méthode; 
2°) Le GIEC ne fait pas de science. Au triple point de vue de sa composition, de sa compétence et de son fonctionnement, le GIEC, n'est pas une organisation scientifique, mais une organisation scientiste (au sens de E. Renan, A. Comte), donc politique au sens strict; et d'en soutenir une troisième : 
3°) Fauteur de controverses politiques et non de progrès scientifique, le GIEC occupe  une place singulière dans l'histoire de la science qui jamais, dans aucune de ses branches, n'eut l'usage de ce type d'organistion. La question de l'abrogation du GIEC mérite, dès lors, d'être posée.

Chef d'entreprise et docteur en philosophie (Paris IV-Sorbonne), fondateur de l'Institut Hayek, Drieu Godefridi est l'auteur de "De la violence de genre à la négation du droit", et l'un des co-auteurs de "Climat : 15 vérités qui dérangent" (sous la direction scientifique du professeur Istvan Marko), publiés aux éditions Texquis. 

Veuillez faire parvenir votre inscription à l'adresse : mfsuivre@hotmail.fr

En raison  des procédures de sécurité à l'accueil de l'Assemblée nationale nous vous rappelons de bien vouloir indiquer votre lieu et date de naissance dans la réponse que vous nous enverrez.

Bien cordialement


Marie-France Suivre                        Henri Lepage

jeudi 23 avril 2015

Gaspard Koenig Le révolutionnaire, l'expert et le geek



29 avril à Paris, 19h00
Gaspard Koenig
Le révolutionnaire, l'expert et le geek

 
Pays des libertés, la France meurt de ses interdits. Ce n'est pas la mondialisation, l'Europe ou le capitalisme sauvage qui nous menacent, mais l'enlisement dans la servitude volontaire. L'Etat est devenu le bourreau de nos libertés. Le problème n'est pas économique mais philosophique.
Un révolutionnaire sommeille en chaque Français, prêt hier comme aujourd'hui à briser les rentes et les privilèges. En même temps, un expert l'observe

lundi 20 avril 2015

Emploi : comme en Allemagne, libérons les entreprises de moins de 10 salariés

par 

Le débat sur le contrat unique du travail ou bien sur la liberté de licencier s’éternise en France et il y a fort à parier qu’il ne débouchera sur rien de concret. Il suffirait plutôt de regarder de l’autre côté du Rhin afin de comprendre quelles sont les raisons de l’extraordinaire embellie de l’emploi en Allemagne. Rappelons qu’au milieu des années 1990, l’Allemagne était considérée, à cause de son Employment Protection Act (Loi sur la protection de l’emploi) comme l’un des pays qui réglementait le plus le marché du travail. Sur une échelle de 1 à 3, l’OCDE notait l’Allemagne comme le pays le plus réglementé avec la note 3, la France étant même mieux classée avec un 2.5.

Depuis, les choses ont beaucoup changé. En 1996, les Allemands décident de d’accorder aux entreprises de moins de 11 salariés une totale liberté d’embaucher et de licencier avec même la possibilité de conclure un contrat oral avec les employés. Une réforme qui n’aura duré que 3 ans lorsque la coalition de gauche (SPD) avec les Verts la supprime avec de terribles conséquences : entre 1999 et 2005, le taux de chômage en

vendredi 17 avril 2015

Encore un qui pense qu'il faut un nouveau logiciel pour la France !

Dans un entretien au Point publié le 15 avril, François Fillon présente son programme économique et social. Candidat à la présidentielle de 2017, il propose un nouveau logiciel à la droite tout en essayant de gommer les traces de son mandat de Premier ministre sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy.
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/et-fillon-frappa-grand-coup-projet-ideologique-qui-pourrait-changer-droite-et-qui-lui-manque-encore-gil-mihaely-bruno-jeudy-2097752.html#XRQLReivl0CJR2Ks.99

Le redressement économique irlandais

Texte d’opinion de Patrick Coquart publié le 12 février 2015 sur 24hGold.
rien

Après l’Espagne, l’Institut de l’Entreprise s’est penché sur le cas de l’Irlande[1], souvent considéré comme « la success story des exercices de consolidation budgétaire entrepris dans le prolongement de la crise financière de 2008. »
Revenons en arrière quelques instants. Dans les années 1990, la réussite de l’Irlande était éclatante. À tel point que le pays fut qualifié de « Tigre celtique ». Il y avait de quoi avec une croissance annuelle moyenne de 7,5 % dans la décennie 90 et de 5,1 % entre 2001 et 2007. Ce succès a été rendu possible par une « forte ouverture internationale », « une réelle attractivité fiscale pour les entreprises et d’une façon générale un très bon climat des affaires que symbolise le taux d’imposition des sociétés de 12,5 %, et enfin la qualité de la main d’œuvre irlandaise et de son cadre institutionnel. » Nathanael Mason-Schuler, auteur du rapport, précise que « la hausse du PIB par habitant y a été très importante, l’Irlande dépasse la France à compter de 1997. »
Cela dit, dès la fin des années 1990, l’économie irlandaise connaît des faiblesses, comme par exemple :
- la dégradation de sa compétitivité, avec l’augmentation des coûts salariaux ; 

jeudi 16 avril 2015

A nouveaux « business models », nouvelle politique industrielle Emmanuel Combe : « Les start-up qui ont survécu au bout de 7 ans ont vu leur taille multipliée par 60 aux États-Unis, par 40 au Royaume-Uni, par 30 en Italie, tandis qu’elle progressait peu en France »

Les faits - Agrégé de sciences économiques, Emmanuel Combe est professeur à l’Université de Paris 1, professeur affilié à ESCP Europe. Il est vice-président de l’Autorité de la concurrence. L’auteur, qui s’exprime ici à titre personnel, a participé
à la première Conférence de l’Opinion consacrée
à « la révolution des business models ».
Foisonnement : voilà l’impression qui a dominé lors de la première conférence de l’Opinion organisée le 9 avril sur « la révolution des business models ». Foisonnement d’idées, de niches explorées, d’obstacles surmontés. Les nouveaux business models, c’est d’abord une histoire microéconomique d’entrepreneurs, de prise de risques, de foi en l’avenir et d’imagination ; c’est aussi un enjeu macroéconomique pour les pouvoirs publics.
Les études empiriques montrent que l’entrée de nouveaux acteurs vient dynamiser la

Alexandre Jardin : «Les Français sont fous furieux devant la marée normative qui sera sans fin si la société civile n’y met pas le holà»

Les faits - Pendant deux ans, le romancier va mettre sa carrière d’écrivain entre parenthèses pour se consacrer au mouvement Bleu Blanc Zèbre pour défendre une société civile adulte et solidaire. Chroniqueur à l’Opinion, Alexandre Jardin se veut un recours face au discrédit total des partis politiques et à la montée des extrêmes. Première pierre de cette révolution solidaire, un livre : «Laissez-nous faire», édition Robert Laffont, 207 pages, 17 €.
Vous sentez-vous investi d’une mission pour «sauver» la France ?
J’ai toujours su que ce moment arriverait. La dernière fois qu’un Jardin, mon grand-père,

mercredi 15 avril 2015

La France prend une trajectoire très inquiétante

Par H16, à lire ABSOLUMENT !

Jusqu’à présent, la France trottinait sur ce petit chemin qui ne sent pas la noisette mais plutôt un collectivisme de plus en plus rance. Ces derniers jours, elle a dégoté une bicyclette abandonnée sur le bas-côté, l’a imprudemment enfourchée, et dévale maintenant la pente raide qui s’offre à elle, en gagnant de la vitesse. Seul souci : le vélo n’a plus de freins. La trajectoire prise par le pays est réellement inquiétante.
Et cette trajectoire inquiétante tient à trois facteurs aggravants.
1- Les Français désirent ardemment cette trajectoire
Le premier, c’est que, selon toute vraisemblance, les Français veulent être espionnés. Difficile d’oublier en effet qu’ils ont clairement choisi le pouvoir en place qui n’est pas arrivé là par hasard. Manuel Valls, François Hollande et la majorité parlementaire ne sont pas tombés du ciel et ont, bel et bien, été élus par un peuple manifestement très heureux de les voir poser leurs fesses dans les moelleux fauteuils républicains. Or, tout comme la droite précédente qui n’avait pas molli lorsqu’il s’agissait d’enquiller les lois sécuritaires, on pouvait s’attendre à la même envie gourmande de législations invasives de la part de la gauche, qui n’a jamais été en retard sur ce plan-là.
En outre, lorsqu’on demande aux Français s’ils sont spécifiquement favorables à ces restrictions de

lundi 13 avril 2015

La complexité fiscale et ses incertitudes sont aux origines du malaise fiscal

Par 

Depuis de nombreuses années, les économistes s’intéressent aux effets de la fiscalité – de son poids tout comme de sa structure – sur la croissance économique. La plupart s’accordent sur le fait que l’aléa fiscal et sa complexité ont des conséquences néfastes sur la création de richesses. Dans ce contexte, la refonte de notre système fiscal- n’en est que plus urgente.

Instabilité et complexité, comme sources de distorsion économique et de destruction de valeurs

Il faut noter qu’en matière de fiscalité, l’instabilité de la politique fiscale est tout aussi hasardeuse que sa complexité. Cette incertitude sur notre fiscalité nuit à la prise de décision et à une bonne évaluation du lien entre le risque et sa rentabilité nette d’un

L’autonomie et la concurrence ont « boosté » l’école britannique

par Emma Toogood, 

Présenté en Conseil des ministres le 11 mars dernier, le projet de réforme du collège unique risque de devenir un nouvel échec de transformation de notre système éducatif. Pourtant, l’exemple britannique de réforme du secondaire commencée sous Tony Blair, avec une vraie autonomie accordée aux écoles, pourrait inspirer notre gouvernement. D’autant plus que ce sont les enfants des familles défavorisées qui en ont profité.
• Les « académies » britanniques ou des écoles autonomes et mises en concurrence
• Les résultats des élèves dans ces écoles sont meilleurs que ceux des élèves du public
• Un exemple de réforme que le système éducatif français devrait suivre

samedi 11 avril 2015

John Law, Richard Cantillon et la BCE

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Partout où  je vais, j’entends que l’expérience monétaire actuelle en cours en Europe est “sans précédent”, ce qui est bien entendu une ânerie.Soit ceux qui disent cela sont de mauvaise foi, soit ils n’ont pas étudié le passé et comme le disait George Santayana ” Ceux qui ne connaissent pas l’histoire sont condamnés à en répéter les erreurs”.
En réalité ,une expérience tout à fait similaire eut lieu en France, pendant la Régence, au début du XVIII eme siècle.

Revenons au début de cette époque, en 1715, au moment où le Roi Soleil disparaît. La France est ruinée par les guerres incessantes qui ont marqué la fin du règne interminable de Louis XIV. Les impôts ne rentrent plus, le déficit budgétaire est abyssal et ” la Rente”, l’équivalent de nos chers OAT, se traite à une énorme décote, ce qui ne facilite pas l’émission de dettes nouvelles, le taux d’ intérêt sous jacent étant très supérieur au maigre taux de croissance de l’économie. Emettre des dettes à 6 % quand la masse imposable monte de 1 % par an est rarement une bonne idée.
Techniquement , la France est donc dans ce que Keynes appellera plus de deux siècles plus tard” une trappe à dette”.
Selon les bons vieux principes qui sont restés de mise depuis, les autorités dévaluent la monnaie,

vendredi 10 avril 2015

Gaspard Koenig Le révolutionnaire, l'expert et le geek



29 avril à 19h00
Gaspard Koenig
Le révolutionnaire, l'expert et le geek

 
Pays des libertés, la France meurt de ses interdits. Ce n'est pas la mondialisation, l'Europe ou le capitalisme sauvage qui nous menacent, mais l'enlisement dans la servitude volontaire. L'Etat est

mercredi 8 avril 2015

Gilles Saint-Paul : «En voulant protéger l’individu contre lui-même, l’Etat dénie au citoyen toute légitimité à agir» La science économique moderne menace de saper le principe de liberté sur lesquelles nos sociétés se sont construites depuis deux siècles

Gilles Saint-Paul : «En voulant protéger l’individu contre lui-même, l’Etat dénie au citoyen toute légitimité à agir»
Gilles Saint Paul DR
Les faits - Gilles Saint-Paul est professeur à la PSE (Paris Sciences Lettres). Il a publié en 2011 «The tyranny of utility. Behavorial Social Science ant the Rise of Paternalism » (Princeton University Press).
Qu’est ce que l’économie «comportementaliste» ?
C’est actuellement un des courants dominants de la théorie économique ! Elle «démontre» aux moyens de travaux empiriques, plus psychologiques qu’économiques d’ailleurs, que l’individu n’est pas «rationnel», qu’il n’a pas de préférences pour telle ou telle chose «en soi» mais que ces choix dépendent des circonstances, du contexte. En fait, on est passé d’un

Quand aurons-nous un "homme" d'Etat comme Margaret ?

mardi 7 avril 2015

Le travail français est mal fait Mauvaise formation initiale, inexistence de l’apprentissage et inanité de la formation professionnelle contribuent à la médiocre qualité de la main d’œuvre, l’un des facteurs qui minent la croissance

Le travail français est mal fait
Une autre grosse différence avec l’Allemagne est la qualité du travail. On se glorifie en France d’avoir, soi-disant, une productivité supérieure à beaucoup d’autres pays. On travaillerait en somme plus vite. Je doute de ces chiffres. J’en doute encore plus quand je vois à Paris des travaux place de la Concorde qui ont duré un an (estimation de mémoire). Voilà des milliers de personnes bloquées chaque jour inutilement derrière leur volant par des barrières derrière lesquelles ne travaillent que quelques ouvriers par intermittence, avec

La flexibilité de l’emploi fait baisser le chômage et améliore le bien-êt

par 

François Rebsamen, notre ministre du Travail, ainsi que les partenaires sociaux devraient lire avec attention l’Etude que vient de réaliser Eurostat et qui est intitulée « A quel point est-on satisfait de sa vie dans l’UE ? ».

En collectant des données dans les 28 pays de l’UE, l’Etude calcule le degré de satisfaction des habitants en fonction de plusieurs critères parmi lesquels figurent la Santé, la situation financière, les relations sociales, la « Situation sur le marché du travail ayant un emploi à temps plein » et, en général, la satisfaction dans la vie. La satisfaction est mesurée sur une échelle de 0 à 10. Vu les critères choisis (surtout la santé et la protection au travail), les

vendredi 3 avril 2015

Marché du travail : cessons de cumuler les handicaps

Par l'iFRAP

03 avril 2015 • Bertrand Nouel

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Les choses se précisent mais sans pour autant se simplifier. Posons pour principe que les entreprises ne peuvent pas continuer à traîner un boulet à chaque pied, l’un empêchant de licencier et l’autre de flexibiliser temps de travail et salaires. On rappellera ainsi qu’en Allemagne il est vraiment difficile de licencier, mais qu’en contrepartie la flexibilité y est remarquable depuis longtemps et que le Royaume –Uni se signale par une grande la liberté de licencier. Il est donc d’abord question de

Où va la droite ? | Quelles valeurs ? Quelles idées ? Quelle stratégie ?


Mardi 14 avril 2015, 8h30-10h  |  Restaurant Le Procope, Paris

Après les élections départementales, la droite va-t-elle retrouver une dynamique et un cap clairs ? Si elle veut paraître à nouveau crédible aux yeux des Français, elle devra en tout cas se refonder par les idées, avant les hommes.

La droite doit dire qui elle est, quelles sont ses valeurs, quelle est sa morale, quelle vision elle a de la France, de son identité, de son avenir. Elle ne se sortira pas autrement des pièges dressés à la fois par une gauche idéologique et un Front national conquérant.

Les lignes bougent, les initiatives foisonnent, une nouvelle génération

Comment tailler dans les dépenses publiques et réduire de façon conséquente nos impôts ?

 Le nouveau numéro des Enquêtes du contribuable, «Le grand scandale des aides aux entreprises» vous donne une partie de la réponse : il faut supprimer les 110 milliards d’euros d’aides, directes et indirectes, versées chaque année par l’État aux entreprises.
Cette politique qui fait des entreprises des assistées ne crée pas un emploi ! Car malgré cette cascade d’argent public, l'économie française ne s'est jamais aussi mal portée, la croissance est en panne et les entreprises sont moins rentables en France qu’ailleurs.
Les aides publiques sont le résultat du lobbying d’acteurs économiques qui ont le bras long. Banques, grands exploitants agricoles, entreprises publiques, groupes de presse... Nombreuses sont les entreprises qui font la manche.
Dans le secteur agricole, par exemple, c’est toujours plus d’aides aux

La réflexion sur la lutte contre les inégalités semble aujourd'hui être simple : prendre aux riches pour donner aux pauvres. Cette évidence est en fait un sophisme, par Damien Theillier, président fondateur de l'Institut Coppet.

Damien Theillier  |   -  1555  mots
Prendre tout le pain de la principauté de Monaco pourrait-il soulager la famine au Burundi ? Oui, dit comme ça, cette proposition vous semble dénuée de bon sens. Pourtant, un tel sophisme est à la base d'une méprise commune : la lutte contre les inégalités. Inégalités économiques, inégalités entre hommes et femmes, inégalités entre le Nord et le Sud. Disponible en diverses variations, ces totems sont dénoncés autant par les associations que les institutions. Ainsi, la directrice du FMI, Christine Lagarde, s'y met elle aussi : « Trop d'inégalités nuit à la croissance »(14 février 2015, France Télévisions).

Don Quichotte apprécierait une telle bataille.

Les inégalités ont récemment fait les gros titres. Le combat acharné d'Oxfam y est pour quelque chose. En effet, le dernier rapport de l'ONG pointe du doigt les inégalités de revenus. Le pour-cent le plus riche de la planète possède(rait) 50% des ressources mondiales. Le postulat semble appuyé par des économistes, comme par exemple, Thomas Piketty. Dans son dernier livre, « Le Capital au 21ème siècle », il critique le

mercredi 1 avril 2015

Le moment flat tax

Idées pour agir

(NDLR : Flat Tax ? Pas tout à fait !)

A la place de l’impôt sur le revenu et de la CSG, il y aurait désormais un impôt proportionnel, non affecté, simple et supportable par tous.
La CSG ne peut plus être prélevée, au taux de 15,5 %, sur les revenus du patrimoine des non-résidents. Ainsi en a décidé la Cour de Justice de l’Union européenne, en rappelant que les ressortissants des pays européens ne peuvent être assujettis à des cotisations sociales que dans leur pays de résidence. La France va devoir rembourser plusieurs milliards aux contribuables étrangers qui en feront la demande. Pour l’avenir, ses recettes sociales seront réduites d’autant. C’est sans doute le moment de repenser la CSG, dont l’assiette universelle et le recouvrement par prélèvement à la source assurent le succès. Le taux principal en est de 7,5 %, un peu moins sur les allocations chômage et retraite, beaucoup plus sur les revenus du patrimoine (15,5 %).
La solution est la fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu. Un rapport du Conseil des prélèvements obligatoires a conclu qu’une telle fusion soulèverait des difficultés quasi

L’exemple de l’Irlande

NDLR : J'appelle cela "Faire du Benchmarking" voir mon module de formation sur le sujet. 

31 MARS 2015 par TREMEAU BERNARD dans INTERNATIONAL avec 2 COMMENTAIRES
En 2014, l’économie irlandaise a progressé de 4,86 %, alors que l’économie française a progressé de 0,1 %. L’Irlande manque de main-d’œuvre, alors que le chômage envahit la France.
Les raisons de cette énorme différence sont essentiellement politiques : les gouvernements irlandais préfèrent aider les entreprises que les imposer.
La France peut devenir, comme l’Irlande, un paradis fiscal. Il suffit que ses responsables politiques le veuillent.
Il semble qu’avec la loi Macron, une évolution favorable se dessine. Mais cette loi soulève de nombreuses oppositions. Car, quand on diminue les impôts, on est obligé de diminuer les dépenses de l’État.
On réduit le nombre de nos militaires, mais on leur demande en même temps de surveiller de nombreux lieux. Nos