jeudi 7 août 2014

Un nouveau Front : islamo-gauchiste

6 AOÛT 2014 par DUMAIT ALAIN dans POLITIQUE avec 2 COMMENTAIRES

On peut bien éprouver une égale compassion pour chacune des victimes, tombées dans la bande de Gaza ou du côté israélien. On peut même préférer individuellement la « victoire » d’un camp ou d’un autre.
Mais, au-delà de ce conflit, pour nous citoyens français, si l’on veut bien considérer sa nature profonde – à savoir un combat entre un État légitime et une organisation terroriste –, il est important de mesurer les dangers qui nous menacent.
Le Hamas n’est pas un parti comme un autre. Qu’il ait été élu « démocratiquement » n’enlève rien à sa nature « terroriste ». On estime qu’il ne détenait pas moins de 12 000 roquettes, au moment du déclenchement de l’opération « Bordure protectrice » (et que 3 000 seulement avaient été tirées ou détruites au 1er août…).
Il fait partie d’un ensemble beaucoup plus vaste, qui le relie au Hezbollah libanais et surtout à l’Iran. Son arsenal de roquettes ne lui est pas tombé du ciel !
Le Hezbollah disposerait d’un armement 20 fois supérieur à celui du Hamas. Quant à l’Iran, il vient d’obtenir un
nouveau délai de 4 mois pour conclure les négociations engagées en janvier dernier à Genève sur l’avenir de son nucléaire soi-disant « civil ». D’ores et déjà, il n’est plus question de l’obliger à renoncer à son programme d’enrichissement d’uranium, engagé depuis plus de 10 ans. Ce qui reste aujourd’hui à négocier, c’est seulement le nombre de centrifugeuses que le régime des ayatollahs peut conserver !
Pour signer un accord, maintenant le 20 novembre 2014 au plus tard, l’administration Obama se contentera du fait que l’Iran n’aura pas de bombe atomique et dit ne pas vouloir en construire (tout en prétendant en avoir le droit…). Par contre, Israël ne veut pas que l’Iran ait la capacité de le faire, quel qu’en soit le délai. Ce sont deux positions divergentes qui, pour l’instant, le restent…
C’est dans ce contexte que s’explique le silence de l’Iran et du Hezbollah : surtout pas de vague avant le 20 novembre ! Et que se comprend mieux, aussi, la décision du cabinet de sécurité israélien (sa crainte d’une généralisation du conflit étant réduite du fait de cette conjoncture diplomatique momentanée).
Pourtant, la « météo » est très inquiétante. De Tripoli à Mossoul, l’arc du Proche et du Moyen Orient est devenu une poudrière, tout comme son arrière-plan constitué du Pakistan et de l’Afghanistan.
De ce point de vue, la guerre à Gaza est aussi un test de la détermination de nos gouvernements et nos opinions publiques à lutter contre ce nouveau danger terroriste international.
Car il sera évidemment difficile de se mobiliser demain contre le Hezbollah ou l’Iran, si on fait preuve d’indulgence aujourd’hui à l’égard du Hamas. Si, nonobstant les images terribles de cette guerre, on en venait à légitimer, pour cause de disproportion des forces en présence, le lancement de missiles sur les populations civiles d’Is­raël, heureusement protégées efficacement (mais pas à 100 %) par ce « dôme de fer », mis au point par des ingénieurs israéliens (et financé largement par les États-Unis)
Or, en France, l’opinion – en tout cas celle qui s’exprime dans la rue – paraît largement acquise à la cause palestinienne. À l’occasion de ce conflit, une alliance islamo-gauchiste s’est officiellement constituée. Elle crève les yeux ! Ses composantes sont d’ailleurs ouvertement déclarées : ce sont ces quelques dizaines d’organisations, autant politiques que syndicales, qui se sont ensemble déclarées dans un collectif national (« pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens », en fait 100 % pro-Hamas…), pour « garantir » la sécurité de la manif auprès des services de la Préfecture de police.
Ce nouveau front est redoutable. Non seulement au plan politique, intérieur et extérieur, mais aussi pour notre sécurité et donc pour notre avenir.
La principale responsabilité d’un gouvernement n’est-elle pas d’assurer la sécurité de ses citoyens ? Et un gouvernement le peut-il quand une portion importante de la population du pays, même minoritaire (pour combien de temps ?…), épouse la cause d’une entreprise terroriste adhérant à un réseau voué à la destruction d’Israël pour commencer, de l’Occi­dent ensuite ?
Il est temps de s’apercevoir que la masse non assimilée constituée par une grande partie de l’immigration arabo-africaine exprime outrageusement un horrible antisémitisme. Triste épiphénomène. L’immigration sans contrôle déroule ses conséquences inéluctables : déclin économique et moral ; insécurité, hier intérieure, aujourd’hui extérieure… 
Alain Dumait

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