Aurélien Véron,
46 ans, président du Parti libéral démocrate, présentera des listes aux
élections régionales « dans
six ou sept grandes régions », dont l'Île-de-France, où il sera
tête de liste, ou encore Champagne-Ardenne-Alsace-Lorraine avec Christine Singer.
« Il y a un centre
libéral à construire », affirme ce trésorier
de banque, qui
veut instaurer dans la région capitale «
la
démocratie en continu », en clair, un vote annuel des électeurs
franciliens avant toute hausse d'impôts et accroissement des déficits.
Il veut aussi « ouvrir à la concurrence tous
les services publics » et proposer une offre « plus étoffée » en
matière de transports.
Le président du
Parti libéral démocrate (créé en 2008) affirme avoir obtenu « une cinquantaine d'élus
» lors des municipales de 2014, mais reconnaît n'en avoir eu aucun lors des
départementales de 2015. Pour lui, « le
centre s'est vidé de ses idées, de son idéal » et l'UMP s'est « trop droitisée ».
« Voter pour
la loi sur le renseignement et contre la loi Macron, ce n'est pas ma droite
», explique-t-il. Il rejette « la
droite d'oppression et de contrôle », et met en avant les
valeurs de liberté, d'égalité des chances et de fraternité, persuadé que
son discours a « un
écho populaire ». Très critique à l'égard de l'État Providence,
il considère que « la
mondialisation est un défi, pas une menace ».
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