Communiqué de presse du Parti Libéral Démocrate
« L’intransigeance
égoïste de la chancelière Merkel » dénoncée par le Parti Socialiste et le
souhait d’une « confrontation » avec l’Allemagne émis par le président de
l’Assemblée Nationale, Claude Bartolone, mettent en péril le
couple franco-allemand. La mollesse de la réaction de François
Hollande aux incartades de la branche anticapitaliste et protectionniste de sa majorité menace la cohésion européenne à un moment important. Nous rappelons que le seul pays européen à ne pas s’être réformé jusqu’ici, c’est la France. Nos gouvernements successifs devraient y penser avant de donner des leçons à leurs voisins, surtout quand ceux-ci ont une économie en bien meilleure santé.
Hollande aux incartades de la branche anticapitaliste et protectionniste de sa majorité menace la cohésion européenne à un moment important. Nous rappelons que le seul pays européen à ne pas s’être réformé jusqu’ici, c’est la France. Nos gouvernements successifs devraient y penser avant de donner des leçons à leurs voisins, surtout quand ceux-ci ont une économie en bien meilleure santé.
François Hollande
n’est sans doute pas étranger au ton employé par la majorité
socialiste à l’égard d’Angela Merkel. A quelques mois des élections législatives
en Allemagne, son choix de rendre visite au SPD, parti d’opposition à la
chancelière allemande, n’est pas innocent. Le PLD ne peut que lui recommander de s’inspirer de
la gauche allemande, bien plus libérale que la droite française elle-même.
La gauche de la gauche
appelle à rompre
avec l’austérité. Mais de quelle austérité parle-t-elle ? Les
seuls à la subir sont les citoyens qui voient leur pouvoir d’achat maigrir pour
financer un Etat dispendieux. Les dépenses publiques ne se réduisent pas, le
déficit public pour 2012 a fini à 4,8% du PIB, et celui prévu pour 2013 a déjà
été remonté à 3,7%. Loin des engagements du gouvernement à réduire la dette,
celle-ci devrait passer au-dessus du seuil alarmant de 94% l’année prochaine. La course à la surenchère fiscale
ne peut qu’amplifier les dérapages de nos comptes publics en
affaiblissant investisseurs et entrepreneurs, piliers de la croissance.
A force de tergiverser
devant les réformes structurelles et d’exiger que l’Allemagne finance notre
incurie, le
gouvernement menace l’Europe d’une crise non seulement économique mais surtout
politique. Le PLD appelle le Gouvernement et la majorité à
tenir un discours décent sur la situation actuelle, et à mettre en œuvre une
véritable stratégie pour la croissance et l’emploi.
Au siège du PLD, le 29/04/2013
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