Quand on prend conscience de l'ampleur et des implications de la
décision de taxation forcée à Chypre prise ce week end, trois réflexions
viennent à l'esprit :
- Les banquiers français semblent dire qu'une mesure pareille ne sera jamais acceptée chez nous. Comment peuvent-ils en être si surs, eux qui sont de facto des agents du fisc ?
- Si Chypre est une brebis galeuse comme le disent certains, pourquoi avoir accepté cette moitié d'ile dans l'Union Européenne ? N'y a t-il pas une réflexion à mener, par réferendum par exemple, sur qui doit et peut ou ne doit pas et ne peut pas être dans l'UE ? Si Chypre est trop dépendant du blanchiment d'argent comme on nous dit, en plus d'être un pays à problèmes puisqu'en guerre, que font-ils dans l'UE, un état supposé être de droit ?
- Comment les pays de l'UE peuvent en même temps rechercher des capitaux hors zone UE pour financer les déficits publics ou les investissements, et ensuite taxer d'office des capitaux sous prétexte qu'ils soient russes donc apparemment d'origine mafieuse ?
L'Europe a pris un sacré coup ce week end. Après, aux citoyens et
contribuables à prendre leurs responsabilités aussi. Dans toute l'Europe
sociale démocrate, les citoyens élisent des gouvernements qui votent
des budgets en déficit, par clientélisme. Il n'y a pas de miracle. Si on
ne baisse pas, partout, le niveau de dépense publique, alors il faut
bien la payer.
Les français sont prévenus. D'ailleurs, ils le savent déjà.
On attend maintenant la réaction de la "mafia russe". L'Europe est déjà
en guerre contre le monde entier. Alors, contre un pays en plus ...
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