Les 10 mesures qui sauveraient la France (mais qui ne seront jamais appliquées)
On
pourrait, pour commencer, imprimer plusieurs centaines de milliards de
billets de 100 € et les distribuer aux pauvres, directement. Cela
n’enrichira pas tellement les pauvres (il y en a beaucoup), alors on
trouvera plus simple de distribuer ces billets d’abord à nos amis
banquiers, politiciens, syndicalistes autres corporations
subventionnées. À la fin, ça appauvrirait tout le monde, mais on s’en
ficherait parce qu’on serait cynique.
Mmmoui…
Bizarrement, cela a été tenté plusieurs fois dans le passé, avec un
échec cuisant à chaque fois. C’est à nouveau en cours de test,
actuellement, au niveau européen. On peut présager l’échec. Mais je suis
mauvaise langue, passons donc. Ou alors, on déciderait – soyons fous,
vous dis-je – de lâcher complètement les bretelles et de péter les
élastiques et on mettrait en place les idées suivantes.
1. Dans un premier temps, on demanderait aux entreprises de donner leur salaire complet aux salariés,
c’est-à-dire ce que ces salariés coûtent effectivement à l’entreprise,
en totalité (charges salariales
et patronales incluses). L’intégralité
du salaire atterrirait alors sur le compte bancaire des intéressés.
Charge alors à ces derniers de reverser aux différents organismes les
sommes convenues pour les différentes couvertures. On passerait ensuite
quelques mois à expliquer aux Français que : oui, ils n’ont pas le
choix, et oui, ils sont obligés de cotiser à ces organismes qui leur
paieront une retraite de misère, indemniseront leur chômage avec un
lance-pierre et ne leur rembourseront qu’une partie humoristique
de leurs frais de santé. Enfin, on proposerait l’ouverture à la
concurrence de l’ensemble de ces branches (Ici, les collectivistes,
arrivés en bande, commencent à baver en agitant leurs gros bras lourds :
les malades vont tous mourir sur les trottoirs et c’est la mort des
pauvres que vous voulez ! Salaud de libéral !).2. Parallèlement à ces mesures didactiques sur les salaires, on en profiterait pour faire sauter les monopoles de droits divers et variés (courrier, énergie, taxis, transports interurbains ou régionaux, tout, jusqu’aux licences téléphoniques mobiles, par exemple) ainsi que les protections et privilèges minutieusement enkystés dans la vie sociale française depuis des décennies, à commencer par le numerus clausus des pharmaciens,
des notaires, des médecins… (Ici, les collectivistes, dont la bave bulle à gros bouillons putrides, enragent à l’idée qu’un nombre suffisant de médecins, de taxis et de notaires envahirait le pays. Ce serait horrible, tout comme la concurrence qui réduit les prix et donc, provoque le chômage… comme Free.)
3. Évidemment, tout ceci ne peut s’entendre qu’avec un code des impôts légèrement éclairci.
Pour cela, on peut le réduire à quelques articles simples : l’impôt
serait dû par tous (entités physiques ou morales), sur tous les types de
revenus possibles, et limité à 10 % de ce revenu (flat tax), ni plus,
ni moins. La TVA, de fait, serait unique, et limitée à 10 %. Et 10 %,
c’est très simple puisqu’un gamin de 6e est censé savoir faire une
division par dix… Enfin, de nos jours, mettons un gamin de terminale.
Par exemple, le litron d’essence sans plomb, actuellement autour de 1,5
€, dégringolerait
à 0,64 € (cela fait plus de 40 € d’économie sur un plein de 50 litres). En conséquence de quoi, le gouvernement serait dans l’obligation, rapidement constitutionnelle, de ne dépenser en année N+1 que l’argent récolté en année N, avec interdiction du moindre déficit, et sanctions personnelles et financières non symboliques aux membres du Parlement pour tout dépassement de budget de l’État (Ici, les collectivistes, apoplectiques et les yeux hagards, se tortillent en criant à la misère de l’État qui ne pourra plus garantir à la France son rang international, faute de moyens. Et tout le monde sait que l’impôt proportionnel tue les pauvres et les chatons).
à 0,64 € (cela fait plus de 40 € d’économie sur un plein de 50 litres). En conséquence de quoi, le gouvernement serait dans l’obligation, rapidement constitutionnelle, de ne dépenser en année N+1 que l’argent récolté en année N, avec interdiction du moindre déficit, et sanctions personnelles et financières non symboliques aux membres du Parlement pour tout dépassement de budget de l’État (Ici, les collectivistes, apoplectiques et les yeux hagards, se tortillent en criant à la misère de l’État qui ne pourra plus garantir à la France son rang international, faute de moyens. Et tout le monde sait que l’impôt proportionnel tue les pauvres et les chatons).
[...]
9.
Il devient à présent indispensable de nettoyer aussi quelque peu la vie
politique française, par exemple en imposant la transparence sur les
comptes des syndicats et de toutes les entités publiques ou qui reçoivent de l’argent public (institutions, municipalités, régions, etc.)
10. Enfin, pour bien marquer le coup, on imposerait un non-cumul strict des mandats,
tous renouvelables une seule fois. Renouveler le corps politique n’est
pas la garantie d’une démocratie parfaite mais permettra d’éviter les
situations de rentes dont le pays a si longtemps souffert.
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