Chers Amis
Désolé de ne pouvoir faire votre connaissance ce soir, retenu par des contraintes professionnelles de dernières minutes je ne pourrai porter la ferveur libérale qui commence à s’emparer de nos provinces, au cœur de notre capitale.
Chirurgien en activité et donc en relation avec une frange très variée de la population je dois dire que je sens monter derrière une apparente résignation une sourde colère et un désir d’action chez tous nos concitoyens.
Malgré mon absence j’aimerai vous convaincre ce soir de rejoindre et de participer au groupe « le Réseau libéral européen » sur linkedin afin de confronter et d’élaborer une politique de communication commune audible aussi bien à paris qu’en province. Mon cheval de bataille et mon credo sont les suivants : le mouvement et les idées libérales doivent s’émanciper de toute alliance contre nature (le centre par exemple, ou l’extrême droite) et apparaître comme une alternative unique au discours sans substance ni crédibilité proféré par nos sempiternels débiteurs.
Ce discours est le suivant : le modèle social que veut défendre notre pays est la cause de sa ruine et de son incapacité à se réinventer. Il faut donc proposer une ligne de rupture complète avec le système social français actuel. Les français (comme l’aurait dit Hayek) sont au bout du chemin de la servitude, il reste une chance, infime mais bien réelle, d’en sortir. Le curseur du débat politique doit donc être réorienté, radicalement. Je propose que notre communication soit de défendre l’idée que toute cotisation à un système de protection sociale quelque qu’il soit, relève d’un choix individuel et ne saurait en aucun cas être imposé à un citoyen. Ce principe de non obligation à une protection sociale obligatoire contrainte devant être inscrit dans la constitution, avec en parallèle l’interdiction de financer par l’impôt la protection sociale. Comme il faut savoir se battre avec des arguments parfois populistes un slogan tel que « le libéralisme s’est rendre leur argent aux français », pourrait voir le jour et nous pourrions faire en sorte d’en faire la promotion.
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