Douce de Franclieu |
Sous l’étiquette UMP, mais libérale avant tout, Douce de Franclieu s’oppose sur les idées à Nathalie Kosciusko-Morizet.
La bataille des municipales dans la capitale s’annonce féminine. En êtes-vous satisfaite pour la vie politique ?
Si toutes les femmes étaient
libérales… [rires]. J’ai l’impression que les femmes sont aussi
étatistes que les hommes. Celles qui se présentent : Anne Hidalgo, Nathalie Kosciusko-Morizet, Marielle de Sarnez ou encore Cécile Duflot pour les Verts sont étatistes et je suis la seule libérale.
Je suis alternativement à Paris et
dans le Gers depuis 5 ans et je n’avais pas l’intention de me présenter
dans la capitale. Mais j’ai pris cette décision à l’annonce de la
candidature de Nathalie Kosciusko-Morizet car elle représente selon moi
un symbole d’interventionnisme. Bertrand Delanoë et les Verts ont
lentement anesthésié la ville sur le plan économique. Je crains qu’avec
Nathalie Kosciusko-Morizet les choses ne s’arrangent pas et je ne lui
fais pas plus confiance. Elle a défendu le principe de précaution
qu’elle a fait inscrire dans la constitution avec la charte de
l’environnement. C’est au nom de ce principe qu’elle a décidé de
beaucoup de lois, soi-disant pour sauver la planète, qui ont eu pour
effet de gripper l’économie. Le principe de précaution a tué l’esprit
d’innovation.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire