La tribune de la gauche dite " progressiste" ("sortir de l'impasse") serait d'un risible sans pareil s'il n'y avait pas autant de signataires bel et bien repérables comme premiers responsables de ce qu'ils prétendent dénoncer.
Qu'il s'agisse de l'état déplorable de l'Université, de l'enseignement général à vau l'eau au dire de tous d'ailleurs, de la formation, vieille antienne de quarante ans d'âge, des rapports salariés patrons (supposés hostiles malgré le vernis néo-NEP sur la "compétitivité") de la montée de l'islam radical et de l'antisémitisme liée au mensonge sur le conflit israélo-palestinien, de la réduction de la culture à un folklore (d'où l'idée anti-républicaine, implosive, du "multiculturalisme"), qu'il s'agisse du modèle social issu de Vichy en réalité (la S.S par exemple) qui crée de la pauvreté malgré des dépenses publiques les plus importantes du monde ou quasiment, qu'il s'agisse de l'ambiance intellectuelle faite d'intimidations, d'interdits, faisant de l'Université, du cinéma, du théâtre, de l'art en général un désert culturel dans lequel surnage seulement la culture officielle à base de post-léninisme, c'est-à-dire d'une dictature social-étatiste de la pensée et des comportements (traqués jusque dans notre intimité), les signataires en sont bel et bien les premiers responsables. Ou les pompiers pyromanes.
Le tout afin d'imposer la "démocrature" d'une élite auto-proclamée vivant néo-