samedi 23 décembre 2017

Les enfants vénézueliens crèvent, le monde condamne Israël

Par Lucien SA Oulahbib
Le Point titre : « Une enquête de 5 mois du « New York Times » révèle que les pénuries alimentaires sont à l’origine de cas de malnutrition et de décès« . Cause ? L’impéritie du gouvernement fantoche qui non seulement manipule les élections en faisant du chantage (les électeurs votent électroniquement avec leur carte d’alimentation et un logiciel est sans doute à même de repérer les non et les oui) mais a laissé faire la pénurie en cassant salaires et prix puisqu’il est plus aisé de toucher des subsides que de travailler, et à quoi bon travailler puisqu’il suffit d’importer avec l’argent du pétrole. Sauf que le prix de celui-ci a chuté, et que la corruption est partout, il suffit de lire les dossiers sur ce point, dossiers bien entendu ignorés par les (sous) Lénine français.
Pendant ce temps, haro sur Trump et Israël! Les enfants meurent de faim au Venezuela (et au Yémen et au Soudan et les marchés aux esclaves refleurissent dans le monde arabo-musulman) mais peu importe, vite vite vite il faut condamner les USA, qu’ils participent eux aussi au déni récusant que Jérusalem soit capitale millénaire d’Israël, préférant soutenir le narratif colonial des arabo-musulmans qui sans problèmes font croire qu’ils n’ont en rien colonisé Jérusalem, avalisant le mythe que leur prophète se serait élevé à partir de son ciel au mépris de toute vérité historique, en tout cas bien moins évidente que la présence effective des juifs sur cette Terre.
Jésus n’est-il pas entré  triomphalement et à dos d’âne dans Jérusalem occupé par les

mercredi 20 décembre 2017

L’imbroglio idéologique occidental à l’étouffé

Par Lucien SA Oulahbib
Les prétentions des idéologues sinon à la mode du moins énoncés tels montent dorénavant aux extrêmes faute de prise sur le réel, sur ce qui "est" sensible pour des millions de personnes (sensations diffuses et aussi très précises d'insécurité culturelle, politique, économique…). Ainsi autant nier pour eux encore plus celles-ci plutôt que de se remettre en cause.
Loin de se demander par exemple pourquoi l'Afrique a bien du mal à se développer alors que l'Asie fait bien mieux (toutes choses égales par ailleurs) il convient de mettre en cause d'abord la (dé)colonisation, -surtout refuser d'admettre que le colon blanc n'est pas l'inventeur de la domination (masculine) générale et en particulier (l'esclavage) jusqu'à  reprocher pour finir à autrui ce que l'on est devenu en vue d'extirper de soi ce que l'Histoire a enfanté en soi, comme si le passé d'avant la colonisation était pétri d'une authenticité existentielle telle qu'il faudrait à tout prix le ressusciter.
Il y a là des ferments d'ultranationalisme à rebours qui ne sont pas le seul apanage des "blancs déclassés ou revanchards" et qui viennent se cristalliser (comme dans les années 60 et les années 30…) dans l'idée qu'un retour aux "ancêtres" qui permettrait de "retrouver la grandeur de leurs racines" comme si celles-ci pouvaient garantir la possibilité de maîtriser un présent si honni.
La montée aux extrêmes de ce que l'on peut appeler le post-tiers-mondisme anti-moderne totalitaire d'un côté et le courant identitaire anti-moderne, totalitaire, anti-assimilationniste et remigrationniste de l'autre côté est telle qu'ils en viennent, aux avant-gardes, à sombrer à la fois dans la nostalgie d'un passé soit pré-colonial soit prémoderne, passé magnifié et aux défauts toujours exogènes ou psychiques (critique de la "mollesse" supposée quelle soit "bourgeoise" pour les uns, "métèque, rationaliste" pour les autres) jusqu'à balayer ce que la modernité et la colonisation ont pu apporté de "positif", réfutant jusqu'à sa dimension critique alors que celle-ci charrie aussi des analyses et des comportements qui remettent précisément en cause l'idée d'une supériorité en soi d'une ethnie sur une autre, d'une civilisation sur une autre, d'un modèle de développement sur un autre. La critique "du" capitalisme mondialisée est née en Europe, pas ailleurs.
Il est vrai cependant que sur certains points, il est possible de soutenir que notre civilisation européenne

samedi 16 décembre 2017

L’inégalité n’est pas cause mais conséquence

Par Lucien SA Oulahbib
 Ce terme est voué aux gémonies comme si par exemple l'absence en France voire en Europe de géant du numérique serait la faute de Google alors qu'il n'existait pas il y a cinquante ans. L'absence d'harmonisation fiscale en Europe et dans le monde serait-elle due à Apple ou Amazon ? On mélange tout. Le fameux 1% qui détiendrait selon les jours entre un tiers voire la moitié ou plus des richesses mondiales les possède-t-il par extorsion ou plutôt par effet de propriété ?
On sait que la thèse marxiste de la baisse du taux profit liée à la mécanisation et son ajout léniniste quant à sa compensation par l'impérialisme sont faux puisque que la richesse globale a augmenté et s'est même accélérée à partir des années 80-90 lorsque la plupart des pays ont choisi plutôt de libérer l'économie que de la corseter. 
Suffirait-il alors de s'approprier les gains du 1% pour que les richesses soient non seulement réellement partagées mais produites ?…Rien n'est moins sûr tant ces mécanismes sont aussi complexes qu'une montre suisse. Certes les hauts salaires et les forts dividendes apparaissent disproportionnés. Mais ils le sont d'autant plus que certains refusent délibérément d'encourager les salariés à devenir actionnaires, ce qui empêche que la charge des responsabilités de gestion et d'innovation soient pris en charge autrement que dans un cercle restreint, et que par conséquence la répartition des bénéfices devienne plus équitable.
La notion de "gouvernance" a été très décriée surtout au niveau mondial alors qu'elle permettrait de penser