jeudi 18 janvier 2018

L’État français et sa phobie « du mort »

Par Lucien SA Oulahbib
L'État français a peur, peur d'un "mort", d'un manifestant mort (à mettre au féminin si l'on a peur aussi de ce côté là) depuis longtemps d'ailleurs (l'affaire "Malik Oussékine") alors qu'il (elle ? L'État au féminin ?) ne devrait pas. S'il y a mort, dans des cas de rébellion illégale et illégitime eh bien cette mort est la résultante stricte d'un choix volontaire celui d'affronter ce bien commun l'État. Surtout en démocratie.
Aussi est-il bien étonnant, mais au fond pas tant que cela, de voir ce dit "monstre froid" se coucher sous nos yeux aux pieds d'une utopie, celle de croire que l'on peut mettre à genoux toute une ville, Nantes, et ses alentours, forcée de se plier devant l'exigence de quelques-uns quand bien même expérimenteraient-ils des "recettes" avec quoi l'on prétendrait créer le futur, jusqu'à même estimer, climat prospectif oblige, que de toute façon le trafic aérien étant condamné à terme ce ne sera bientôt plus d'actualité alors que nombre d'indications montrent précisément le contraire.
Mais peu importe, et au-delà du problème de Notre Dame des Landes, et tout en tenant compte des cinquante Notre Dame des Landes à venir, force devrait rester "normalement" à la Loi, notre Loi, celle du Bien commun, et toute personne qui en entraverait sciemment le processus jusqu'à en perdre la vie devrait ne s'en prendre qu'à lui-même.
Il faut donc en finir avec cette politique de la soumission au "zéro mort" à tout prix, ce n'est pas possible,

samedi 13 janvier 2018

Sur le concept de « pays de merde » attribué à Trump

Par Lucien SA Oulahbib
Encore une fois la gentry utopiste penchant du côté totalitaire (imposer un ordre irréel de la vision) ne supporte pas qu'on lui rappelle avec un langage certes brutal (mais pas tant que cela critiqué à la base comme le révèle RFI) que ces pays ont été détruits (récemment le Venezuela) non pas par le locuteur du vocable décrié mais bel et bien par leurs propres dirigeants.
Comparons Haïti et la République Dominicaine sa voisine ; celle-ci tire son épingle du jeu malgré la période dictatoriale passée, Haïti s'enfonce dans la crise, lisons cet extrait de reportage du journal La Croix (13/01/17) qui n'est pas une officine d'extrême-droite :

"                               

Le déferlement des ONG a été mal vécu

Quand, émue par son sort, la communauté internationale se mobilise comme nulle part ailleurs pour lui venir en aide, passé le premier temps de la gratitude, Haïti se raidit contre cette sollicitude qu’elle juge, au fond, paternaliste et qui, au bout du compte, lui retire toute maîtrise de son destin. L’afflux massif des ONG internationales, déversant, clés en main, des milliards de dollars, sans tenir compte des ressources locales, a été mal reçu. Assistance mortelle, le documentaire de Raoul Peck qui a fait sensation en 2012, décryptant méthodiquement la gabegie et la déstabilisation, montre comment l’humanitaire vit dans sa bulle, monde parallèle imposant ses préjugés, s’affranchissant des contraintes locales.

vendredi 12 janvier 2018

La lutte finale de la lumpen-intelligentsia


Par Lucien SA Oulahbib 
Il est regrettable d'observer que seuls les post gouailleurs rabelaisiens (Charlie) et les néo-libertins (tribune de Catherine Deneuve and Co) restent en mesure, parmi la gente non encore traitée d'extrême-droite (mais punaisée désormais de réactionnaire et d'islamophobe) de relever le gant (pour combien de temps ?) celui de cette démesure crasse qui nous sert de "culture".
Elle se trouve propagée par l'idéologie néo-léniniste tentant désespérément de se régénérer dans le décolonialisme transgenre du post-tiersmondisme et autre néo-millénarisme vert (alter-religieux) cette nouvelle mixture parlant par exemple de "réfugiés climatiques" ; et elle ferraille encore, quoique dos au mur (médiatique) tant et si bien cependant qu'elle arrive à transformer ses défaites en victoires successives (à énoncer par exemple qu'Elisabeth Badinter ne devrait plus être écoutée) malgré sa faillite, monumentale, un peu partout dans le monde.
Ainsi prétendre que la France ne recueille pas assez de "migrants" (assimilés désormais à des déportés… avec Macron aux barbelés aux dernières nouvelles made in l'OBS) alors que depuis des dizaines d'années elle en a accueilli des millions en dit long sur l'ignorance de la lumpen-intelligentsia dont l'OCDE traçait naguère le visage dans une étude déjà ancienne (2003,p.14) :

" (…) les partisans du multiculturalisme exacerbé conduisent parfois certains pays à adopter des politiques migratoires peu cohérentes avec les autres politiques (par exemple des politique en faveur de certaines minorités ethniques ou l’enseignement des langues et des cultures d’origine, au détriment de l’acquisition de la langue du pays d’accueil, élément indispensable pour obtenir, garder ou retrouver un emploi)".
Seulement le problème est de plus en plus mondial, et qu'il devrait plutôt mobiliser les centaines de

lundi 1 janvier 2018

La radicalisation racialiste

Par  Lucien SA Oulahbib
La gauche morale ne s'est jamais vraiment battue en France pour que dans la publicité, les films, les médias en général, une réelle parité puisse avoir lieu entre gens de toutes origines à compétences égales. Où est le Sydney Poitier français des années 70 alors qu'il était déjà là aux USA pourtant toujours montrés du doigt.
Et lorsque certaines têtes bronzées apparaissent dans la TV française cela a été souvent pour jouer le voyou de service, les principaux acteurs ayant des rôles majeurs étant plutôt profilés selon les demandes des réseaux dominants.  Car cette discrimination est le résultat d'un double processus objectif : celui des réseaux idéologiques et de la victimisation ; s'agissant du premier il faut avoir fait partie d'un courant adoubé, les circuits du cinéma français fonctionnant en vase clos à la différence du cinéma américain plus ouvert avec ses producteurs indépendants. La mode est plus ouverte, également les médias institutionnels liés au Sénat ou à l'Assemblée Nationale d'où est issue par exemple Sonia Mabrouk qui précisément concernant le second volet, la victimisation, avait énoncé des choses assez justes en stipulant que loin de sans arrêt pleurer sur leur sort les supposées victimes feraient mieux de ne pas ressasser un ressenti et aller de l'avant.
Sauf que ce n'est pas possible pour certains idéologues adeptes du "décolonial" qui se distingue de la "décolonisation" en ce qu'il ne s'agit pas pour eux de lutter contre les discriminations comme il est