samedi 26 mars 2016

De la servitude volontaire

Par Lucien SA Oulahbib 
Un peuple entier ou pratiquement, des millions en tout cas, des dizaines de millions sûrement, continuent de s'affaisser, se sacrifier, sous nos yeux, mentalement en tout cas, parfois réellement, comme au temps des campagnes d'autrefois, napoléoniennes, monarchiques, révolutionnaires, vietnamiennes, algériennes, toutes sans issues, à terme, mais si glorieuses, joyeuses, jouisseuses, tous ces gens admiratifs un moment, y croyant par leur fougue, sacrifiée, émasculée, culpabilisée (il est honteux de vouloir être seulement soi, de vouloir tout court) sommée de se donner au dieu État, nouveau Baal auquel autrefois l'on sacrifiait des nouveaux-nés, ici des enfants, oui, là, en France, mieux vaut sacrifier des générations entières formées dans le faux le rien au nom d'un État failli. Au nom de pieux mensonges.


Sacrifiées avec jubilation. Corps troués sous les balles de fausses informations et pensées qui parfois se transforment en vraies balles trouant la peau bronzée, lisse, parfumée, ondulante.
Sur Israël (voir le dernier livre de Michaël Bar-Zvi, Pour une politique de la transmission, sur cette question), tout est faux par exemple, et pourtant ce faux

samedi 19 mars 2016

La France que l’on abat


Par Lucien SA Oulahbib 
1/Gilles Kepel confie effaré qu'un jour ayant voulu faire des photos à Molenbeeck il se vit rabrouer vertement, tandis qu'au moment de l'arrestation du "logisticien" de l'OEI (Organisation de l'État Islamique) l'on vit jeunes, femmes bâchées et hommes en gandoura hurler à mort contre les forces de l'ordre belges. Pour excuser un tel soutien ambiant à l'assassin certains (collabos) désignent bien sûr les "problèmes d'exclusion" ce qui ferait sourire si ce n'était pas soutenu si doctement avec thèses et postes universitaires à l'appui en France et ailleurs.
D'autres encore avaliseront l'idée que leur dit "islam" s'avère toujours incompris et que des "traditions ancestrales rétrogrades" persistent encore alors que bien sûr lapider les adultérins, couper mains et pieds pour les voleurs et assassins, tuer les apostats signifient par contre un "progrès significatif" pour reprendre l'expression à la mode. L'UOIF ira certainement répandre cette bonne nouvelle à Molenbeek, Trappes (Ryad…).
2/ Et tandis que les soutiens occidentaux à ce "progrès significatif" pérorent et paradent toujours, Obama et Hollande en tête, ce dernier, fort du soutien de pseudo historiens et leurs thèses acquises sous pochette suprise (tels Cambadélis, Benjamin Stora…) iront avaliser l'idée que cette "mésinterprétation" du "vrai islam" viendrait de l'insuffisance de repentance quant à ladite "guerre d'Algérie" qui se doit d'avoir été uniquement fomentée par la France
Et il faut non seulement se répandre en commémorations et génuflexions mais l'enseigner

vendredi 18 mars 2016

l'École professorale de Paris (EPP)

Chers Amis,
Nous avons le plaisir de vous annoncer la naissance de l'École professorale de Paris (EPP), établissement privé créé par un groupe d'universitaires de haut niveau afin de former des professeurs de collège et lycée de grande qualité.
Des universitaires aussi prestigieux que Laurent Lafforgue, Chantal Delsol, Yann Rivière, Marie-Odile Thirouin, Jean-Noël Dumont, Jan Villem Noldus, Alain Lanavère, Bernard Valade et de nombreux professeurs normaliens de la jeune garde enseigneront dans cet établissement dirigé par le philosophe Philippe Némo. Cette nouvelle grande école est adossée à l'une de nos fondations abritées, la Fondation Lettres et Sciences.
Dès à présent, réservez votre jeudi 7 avril de 18 heures à 20 heures pour venir à la soirée Portes

dimanche 6 mars 2016

La gauche (Aubry) ou le totalitarisme en acte

Par Lucien SA Oulahbib 

Ce n'est pas parce que cette gauche a toujours mis en cause "l'inégalité" liée en premier lieu aux droits de propriété privée que cette  revendication s'avère rationnelle et "progressiste". N'oublions pas que Milton Friedman a toujours professé la distribution de toutes les actions des entreprises, publiques pour commencer, à tous (dans son livre "contre Galbraith" par exemple, éditions Economica, 1977, p.48) et s'agissant des autres entreprises rien n'empêche que des accords entre propriétaires initiaux et salariés puissent évoluer jusqu'à ce que ceux-ci puissent eux aussi devenir actionnaires comme le font certaines "jeunes pousses".
Sauf que la gauche n'en a jamais voulu parce que dans sa définition de la propriété ce n'est pas le fait que celle-ci appartienne à tous qui est l'essentiel, mais que l'organisation du travail en son sein "appartienne aussi à tous" c'est-à-dire en fait à personne comme l'ont

jeudi 3 mars 2016

Croissance exponentielle des contre-vérités

Par Lucien SA Oulahbib 

En France, selon les pourfendeurs actuels de la future loi (mort née?) sur le travail (loi sinon inutile du moins secondaire parce que le coût des cotisations sociales annule les gains de productivité) et aussi selon les adeptes du "duo" Piketty/Sanders aux USA , les "inégalités" seraient telles que nécessairement les milliardaires auraient dû se multiplier, or il n'en a rien été, au contraire, puisqu'ils seraient, parait-il, moins nombreux que l'année dernière (-16) et, surtout, auraient gagné moins d'argent (- 570 milliards de dollars) leur fortune cumulant selon Forbes à "6.480 milliards (de dollars)".
Patatras ! on s'aperçoit également qu'en les supprimant cela ne comblerait pas les 26 000 milliards de dollars de dette publique américaine, et certainement pas les 200 000 milliards de dollars de la dette publique mondiale (en 2014).
Les statistiques seraient-elles quelque peu manipulées concernant le lien entre accroissement des inégalités et accroissement des richesses d'une part ? Accroissement des inégalités et accroissement des fortunes privées d'autre part ? Il semble bien que oui. Car le concept (flou) d'inégalité est autrement biaisé en réalité, surtout si l'on fait fi de cette recommandation de Raymond Boudon insistant sur le fait qu'il faut différencier entre inégalité légitime et inégalité illégitime.
Partons tout d'abord de son côté biaisé : prenons l'exemple (déjà cité dans ma Théorie rénovée du service public) d'une nouvelle boulangerie s'installant dans telle rue et qui

mardi 1 mars 2016

"Revenu minimum : quelle formule ? Propositions et critique"

Nous sommes heureux de vous inviter à participer à notre prochaine réunion-conférence organisée le jeudi 24 mars 2016  à l'Assemblée nationale à partir de 19h15.

Nous recevrons Alain Madelin, ancien ministre, Président du Fonds Latour Capital, et Gaspar Koenig, Président du think-tank Génération Libre, pour un débat contradictoire sur le thème : "Revenu minimum : quelle formule ? Propositions et critique".

Le projet de cette rencontre est né comme une suite à la grande conférence sur le revenu universel organisée le 4 février dernier par Gaspar Koening et son think tank Génération Libre à la salle Gaveau. Au cours de cette réunion sont intervenus une dizaine d'orateurs venant d'horizons professionnels, politiques et idéologiques très divers, présentant chacun leur propre version de la façon dont pourrait être imaginé le versement à tous d'un revenu de base permettant d'éliminer le plus possible les situations de grande pauvreté. Les débats n'ont cependant pas permis de pousser bien loin l'examen concret des paramètres, contraintes et fondamentaux d'ordre technique, économique et politique à observer pour assurer la réussite d'un tel objectif. D'où l'idée de cette réunion pour aller plus loin dans la discussion.

Nous vous rappelons que l'accès à la conférence se fait par le bureau d'accueil de l'Assemblée nationale, situé Place du Palais Bourbon. 

Si vous désirez participer à cette réunion, prière de faire parvenir au plus vite votre réponse à mfsuivre@hotmail.fr . Nous vous précisons qu'en raison du renforcement des consignes de sécurité à l'Assemblée nationale ne pourront accéder à la salle de conférence que ceux qui, dans leur réponse; auront indiqué leur lieu et date de naissance.

 Attention : Clôture impérative des inscriptions : le samedi 19 mars 2016....

Bien cordialement

Marie-France Suivre & Henri Lepage