vendredi 28 février 2014

Une implosion gigantesque est déjà enclenchée

Posted On 28 fév 2014

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J’offre ici aux lecteurs de Dreuz un extrait d’un livre à paraître dans quelques semaines. Le livre s’appellera « Voici revenu le temps des imposteurs »).
Comprenez que la décision d’entreprendre en France, quand bien même elle existe encore, est en train de faner et de rejoindre le crépuscule.
Et observez depuis là l’économie française.
Ne soyez pas surpris qu’elle tourne au ralenti. Etonnez-vous plutôt qu’elle tourne encore.

La Tunisie, un pays arabe ?

Publié le  dans Afrique

Les Tunisiens, par on ne sait quel enchantement, semblent vouloir revenir sur leur passé arabe et se définir comme Arabes. Or, il semble extrêmement réducteur de réduire la culture tunisienne à l’arabité. Mais ce compromis artificiel repose sur le désir de se rattacher à un passé glorieux.

Par Habib Sayah.
“Nous les Arabes avons fait… Nous les Arabes avons inventé… Nous sommes fiers d’être Arabes… !” Ces phrases semblent si artificielles dans la bouche d’un tunisien !
La culture tunisienne et les tunisiens sont-ils arabes ?
Certes, l’influence arabe a été grande dans la construction de la culture tunisienne. Suite aux invasions arabes du 7e siècle, les Arabes ont su éliminer de la culture tunisienne les vestiges de son passé païen et chrétien. La Tunisie, avant d’être arabe, a été successivement, phénicienne, carthaginoise ou punique, province romaine, chrétienne, siège de l’Église d’Afrique. Elle est ensuite passée sous domination vandale, puis byzantine pour être enfin conquise par les Arabes.
Les Arabes ont su imposer leur langue en Tunisie, ainsi que leur religion. En cela, la Tunisie a été

Chômage: continuité dans l’échec ! et le pire est à venir

Par Enquête&Débat

28 février 2014, 10:15 Auteur :  0 commentaire


Chomage  janvier 2014Chômage: continuité dans l’échec ! et le pire est à venir, Bruxelles a pourtant relevé ses prévisions de croissance de 0,9% à 1% pour 2014 mais le marché du travail ne s’améliorerait pas avant 2015.
=> un taux de chômage qui devrait passer de 10,6 % à 11% en 2014 et se maintenir en 2015
Encore pire que ce que prévoyait l’INSEE fin décembre 2013.
La situation des 50 ans et plus continue de se dégrader, avec une hausse de 1,0% en catégorie A (+11,6% sur un an) et de 1,1% en A, B et C (+11,4% sur un an).
Le nombre de demandeurs d’emploi âgés de 25 à 49 ans a augmenté de 0,1% en catégorie A (+3,5% sur un an) et de 0,4% en A, B et C (+4,7% sur un an)
Selon l’Unédic (assurance chômage), 63.200 demandeurs d’emploi sans activité supplémentaires devraient encore venir grossir les rangs des inscrits à Pôle emploi en 2014.
Et Michel Sapin qui critique les petits boulots (Mc Do, caissières..) alors qu’il n’a rien de mieux à proposer !

Intermittents : le paradigme du partage du temps de travail

Publié le  dans Travail & emploi par "Contrepoints"

Le système d’assurance chômage des intermittents du spectacle cause des dysfonctionnements majeurs du marché du travail dans cet industrie, dont le coût – 16 milliards d’euros sur ces 20 dernières années, pour sa seule partie visible – est à la charge du reste de l’économie.

Par Acrithène.
L’économie du spectacle est un serpent de mer de la dépense publique. Un serpent dont le coût est inchiffrable vu que cette économie profite d’un grand nombre de fontaines à subventions, de la redevance audiovisuelle, aux subventions aux arts, mais aussi par son régime d’assurance chômage si particulier. Ce dernier, sur ces seules vingt dernières années, représente un trou d’environ 16 milliards d’euros.
En 2008, 440 000 personnes ont déclaré un emploi salarié dans le monde du spectacle. Parmi elles, on peut distinguer un sous-groupe d’environ 300 000 personnes pour qui cette activité est de loin la principale, tant en termes d’heures travaillées que de rémunération. C’est à ce sous-groupe que je limite mon analyse.
Ce petit monde semble dirigé par des ayatollahs du partage du temps de travail pour qui même les 35 heures hebdomadaires paraissent une hérésie. En effet, moins d’un quart d’entre eux ont déclaré une moyenne sur l’année de 35 heures par semaine dédiées à leur emploi dans le spectacle ; et un autre quart a déclaré une moyenne inférieure à 2 heures hebdomadaires.

Montebourg, héraut d’un nouveau national-populisme

Jusqu’où ira Arnaud Montebourg ? Un jour, le ministre du Redressement productif attaque les « talibans du droit » de Bruxelles, accusés d’étouffer l’industrie. Un autre, il crée un champion public des mines pour asseoir la souveraineté étatique sur des ressources qu’il ne faut pas laisser aux « mains dangereuses de multinationales ». Plus tard, il propose d’ouvrir « une bataille politique » contre l’euro fort. Et encore, jeudi, il menace d’un « bon coup de pied aux fesses » la grande distribution, soupçonnée de crime de lèse-made in France.
Au flou présidentiel le soldat Montebourg a au moins le mérite d’opposer une doctrine claire. Aberrante, courte, démagogue, mortifère, mais claire. L’héritier par usurpation de Colbert

jeudi 27 février 2014

L'Union européenne et la Suisse ont autant besoin de l'une que de l'autre


Daniel Cohn-Bendit dans ses gesticulations
Daniel Cohn-Bendit dans ses gesticulations
Hier, au Parlement européen, Daniel Cohn-Bendit a dit que les Suisses reviendraient à genoux devant l'Union européenne, après le vote du 9 février 2014 contre l'immigration massive.

Comme je fais partie des quelque 49.7% de Suisses qui ont voté contre cette initiative étatiste, je suis d'autant plus à l'aise pour dire que cela ne sera pas le cas.

Pourquoi les Suisses le feraient-ils? Parce que les exportations de la Suisse vers l'Union européenne représentent 65% de ses exportations (en fait 68.3% en 2009). Ridicule.

C'est là la magie des chiffres macro-économiques. On voit les grandes masses, on ne voit pas les

Sondages : la chute du mythe Taubira

A en parler dans la rue elle serait plutôt à 80% de mécontents ! (JG)

Rédigé par lesoufflet le 19 février 2014.
19.02.2014
taubira_fiona Parti socialiste
Photo : Parti socialiste

Les derniers sondages viennent de mettre en valeur l’écart entre les élites parisiennes friandes du sectarisme sauce bolchévique de Christiane Taubira et entre le peuple de France, qui ne peut plus supporter cette idéologue totalitaire.
C’est étrange : depuis l’élection de François Hollande, les médias nous parlent de Christiane Taubira comme de l’une des meilleures ministres, sorte de Jeanne d’Arc moderne, qui n’a pas renoncé à son projet prométhéen malgré les plus grosses manifestations de ces 30 dernières années. Pourtant, quelle surprise en apprenant ce weekend qu’en fait, les Français « normaux » ne peuvent pas voir en peinture la ministre préférée des journalistes, des socialistes et des militants LGBT.
Ainsi, selon le sondage BVA pour le Parisien paru ce weekend, 59% des Français ont une mauvaise opinion de

La grande excuse de l’euro fort

C’est une grande première : en expliquant que « tout le monde au sein de ce gouvernement partage la position d’Arnaud Montebourg » pour qui l’euro est trop fort, Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, a officiellement exprimé le souhait de la France de voir la monnaie européenne se dévaluer. Dans la bouche de politiques allemands, ces déclarations auraient fait l’effet d’une bombe. Dans la bouche des Français, elles doivent inspirer à tous les bons élèves de l’Europe de l’inquiétude, peut-être même une sensation de scandale. Outre qu’ils reviennent à piétiner la sacro-sainte séparation entre les politiques et la banque centrale, ils accréditent en effet l’idée que la France a déjà compris qu’elle ne parviendrait pas seule à redresser son économie. Et qu’il lui faudrait une bonne vieille dévaluation.
Ah, comme il était bon, ce temps béni des dévaluations répétitives, ce doux euphorisant qui

mercredi 26 février 2014

Par devant, le crédit d’impôts. Par derrière, le redressement fiscal.

Ecrit le 25 fév 2014 à 20:25 par h16 dans Poing de vue
 
Aaaah, gros soupir de soulagement : apparemment, le petit appendice ministériel en charge de l’innovation, des PME, de l’économie numérique et des lolcats sur internet, après avoir quelque peu merdouillé en périphérie du crowdfunding, a revu sa copie et les plafonds d’investissement au travers de ce moyen. C’est, on peut en être sûr, une vraie bonne nouvelle pour les startups françaises.
Pouvant en effet lever jusqu’à un million d’euros en faisant appel aux donateurs par Internet, et sans devoir recourir systématiquement à l’épaisse brochure requise par l’Autorité des Marchés, on imagine sans mal le nombre d’initiatives passionnantes et d’inventions excitantes qui vont pouvoir se développer sur le sol français avec ce genre de facilités.
Et puis, ne l’oublions pas : comme c’est joliment encadré par l’État, cela va forcément porter ses fruits et inciter les uns et les autres à s’y investir dans tous les sens du terme. Et comme tout ceci se passe avec la souplesse réglementaire habituelle dans ce pays, on peut garantir que les

Ayez accès à des livres bons pour votre santé intellectuelle. (JG)

Grâce à contemporarybookstore.com les livres d'Ivan Rioufol sont disponibles immédiatement en version numérique, comme Le crépuscule du socialisme à 8e. Par exemple en cliquant :http://www.contemporarybookstore.com/index.php/nos-collections/politique#!/~/product/category=8476657&id=34339957

Ainsi que mes livres, comme Eloge du mode de vie à la française à 10euros en numérique. Et 4 autres de mes livres qui étaient devenus introuvables car épuisés. Il suffit de cliquer sur ce lien.http://www.contemporarybookstore.com/index.php/nos-collections/philosophie#!/~/product/category=8476805&id=32908159

La politique économique de la France en échec

Si « les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu’elles concernent l’avenir », comme le disait Pierre Dac, l’accumulation des alertes envoyées par tous les économistes, la Cour des Comptes et maintenant la Commission de Bruxelles ne laisse plus place au doute : la France n’a aucune chance de tenir ses engagements européens. Bercy pourra toujours chicaner sur la pertinence des outils statistiques de Bruxelles, la tendance est limpide, le constat brutal : la politique économique de la France est un échec.
C’est en réalité un signal dramatique que vient d’envoyer la Commission. Pas seulement

mardi 25 février 2014

L’autorité perdue de Jean-Marc Ayrault

On pourra dire ce qu’on veut des défauts de Jean-Marc Ayrault, mais au moins doit-on lui reconnaître une qualité : ce Premier ministre est vraiment très accommodant. Est-ce le bonheur de ne pas avoir été traité de « collaborateur » par le président de la République ? Toujours est-il qu’il supporte avec stoïcisme plus qu’aucun autre homme politique dans sa situation ne saurait endurer. Le chef de l’Etat arbitre désormais en direct par dessus de l’épaule de son Premier ministre entre les différents membres de son gouvernement et traite en personne les dossiers-clefs du quinquennat, la baisse des dépenses publiques par exemple. La tentative de Jean-Marc Ayrault de reprendre la main avec une remise à plat de la fiscalité a fait long feu, le projet meurt de sa (belle) mort. Son autorité de chef du

lundi 24 février 2014

«Quelles stratégies face à la surenchère fiscale?»

Invitation
L'Institut Libéral est heureux
de vous convier à la conférence
«Quelles stratégies face à la surenchère fiscale?»
La pression fiscale croissante des États et la coopération intensifiée au niveau international remettent en cause la garantie de la propriété et les libertés économiques. L'arbitrage qu'ont permis traditionnellement la Suisse et ses institutions légales est de plus en plus contesté. Un pseudo-moralisme a permis jusqu'ici de détourner l'attention des conséquences pratiques de ces développements pour l'économie et la société civile. Quelles en sont cependant les implications? Comment le contribuable peut-il se protéger à l'avenir? Comment les conditions de la prospérité en sont-elles modifiées?
Brèves communications de

Jean-Philippe Delsol
Avocat fiscaliste, administrateur de l'IREF, auteur de Pourquoi je vais quitter la France (Tatamis, 2013)
«Les vraies raisons de l'exil»
Philippe Kenel
Avocat spécialisé dans la planification fiscale, successorale et patrimoniale
«Après la convention Suisse-France sur les successions»
Axel Arnoux
Président du groupe Chauvin Arnoux
«Perspective d'une entreprise multinationale et familiale d'origine française»
suivies d'une discussion et d'un apéritif
le jeudi 13 mars 2014, dès 18 heures
(exposés à 18 h 30)
à l'Hôtel Métropole, Genève, quai du Général-Guisan 34
(à 10 min. de la gare de Genève / arrêt de bus Métropole / parking du Mont-Blanc)
Inscription requise - formulaire d'inscription
(Délai d'inscription: mardi 11 mars 2014)

L’avenir de l’Europe se joue à Kiev

La révolution en Ukraine pose un défi immense à l’Europe. Ce sont les promesses de liberté et de prospérité dont elle est porteuse qui ont animé les manifestants de la place Maidan et qui les ont poussés à se débarrasser d’une clique kleptocrate et corrompue. Qu’elle le veuille ou non, l’Union européenne est désormais au centre des attentes. Or, qu’a-t-elle à offrir aux Ukrainiens maintenant qu'ils ont, dans le jeu de bascule entre l’Est et l’Ouest, clairement choisi de pencher vers l’occident ?
Les Vingt-huit n’ont pas brillé jusqu’à présent dans cette crise, intervenant à contretemps,

dimanche 23 février 2014

“Pourquoi la France ne fait plus rêver” (aux éditions Page après page, mai 2006) Guy Millière fait à bon droit le distinguo suivant



    “J’écris à dessein état de Droit avec un petit é et un grand D, ce qui est la traduction exacte de la notion anglaise de “rule of Law” : situation où règne le Droit naturel qui appartient aux êtres humains et doit être respecté dans une société qui, pour être en état de Droit, doit être soumise au Droit. En France, on écrit Etat de droit, comme si l’Etat prédominait et était l’institution qui, par l’intermédiaire de ses représentants, pouvait dire le droit en promulguant des lois”.

47 Députés favorables à un véritable Référendum d’initiative citoyenne !


22 FÉVRIER 2014 par LES4V dans LA UNEPOLITIQUE avec 0 COMMENTAIRE
Jean-Pierre DECOOL et 46 de ses collègues Députés, ont déposé une proposition de loi visant à instaurer le référendum d’initiative citoyenne. La France a toujours porté un idéal démocratique, du temps des Lumières jusqu’à aujourd’hui. Pour autant, il semble curieux que notre peuple ne dispose toujours pas d’un contre-pouvoir pouvant être de taille : celui de l’initiative référendaire.

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En effet, le projet adopté en janvier 2012 limite l’initiative populaire à certains domaines (réformes économiques, sociales et environnementales), dont nous avons noté l’étanchéité lors de la loi Taubira. Cela semble aller totalement à l’encontre de l’idée d’un peuple dit « souverain » selon la Constitution elle-même.
Il est primordial aujourd’hui de compléter notre démocratie d’une participation citoyenne plus importante. La grande

Économie de l’offre et contreparties

Ecrit le 22 fév 2014 à 17:09 par Jean-Yves Naudet dans Poing de vue
 
Entendre un Président socialiste français vanter l’économie de l’offre et critiquer la relance par la demande a quelque chose d’agréable et de surréaliste à la fois ; avoir des doutes sur la réalité de cette conversion relève du bon sens et d’une hygiène libérale élémentaire. Pour sa part, la Nouvelle Lettre a exprimé son scepticisme plusieurs fois récemment.
En fait, la « politique de l’offre » évoquée par François Hollande se ramène à peu de choses, voire même à néant quand on constate l’accent mis sur les « contreparties ».
Quelles contreparties ?
Dans sa conférence de presse et ensuite dans ses vœux aux acteurs économiques et sociaux, François Hollande l’a clairement précisé : le pacte de responsabilité, centré sur la baisse des charges des entreprises et donc du coût du travail de 30 milliards, ne se produira qu’en échange de « contreparties ».
Pour souligner l’importance de ce principe, il sera créé un « observatoire des contreparties » présidé par le premier ministre (étrange conception de la simplification que de créer des organismes nouveaux, dont un « conseil de simplification » !).
A priori, pour les Français, ces contreparties pourraient sembler de simple bon sens et obéir à une

samedi 22 février 2014

Ivan Rioufol répond à l'éditorial du «commissaire» Laurent Joffrin

CONTROVERSE - Dans son éditorial du Nouvel Observateur, Laurent Joffrin s'en prend violemment à Eric Zemmour, Elisabeth Lévy et Ivan Rioufol qu'il accuse de derive «xénophobe, antieuropéenne et nationaliste». Pour l'éditorialiste du Figaro, son confrère est intellectuellement malhonnête.

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PAC, aides de l’Etat et effets pervers : les agriculteurs français se porteraient-ils mieux tout seuls ?


Le salon de l'agriculture ouvre ce samedi, porte de Versailles. L'occasion de porter un regard sur le secteur agricole, en grande difficulté malgré les aides qu'il reçoit. Si la souveraineté alimentaire de la France ou la concurrence internationale justifient une intervention de l’Etat, pourquoi le système actuel n'empêche-t-il pas la précarité, les productions à perte ou les surplus ?

Dans le pré

Publié le 22 février 2014
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En 2013, la viande bovine s’est retrouvée dans la tourmente après le « horsegate ».
En 2013, la viande bovine s’est retrouvée dans la tourmente après le « horsegate ». Crédit Reuters

Atlantico : En octobre 2013, 3,61 milliards d’euros ont été versés aux agriculteurs par anticipation aux aides de la PAC. A la vue de ces constatations, les agriculteurs ne se porteraient-ils pas mieux sans les aides de l'État et de l'Union européenne ?

Antoine Jeandey : D’abord, je préfère le terme "d’aides compensatrices" à celui de "subventions". Les agriculteurs ne vivent pas de subventions, ils ne sont pas des intermittents du spectacle. Les aides viennent soit en compensation d’efforts particuliers