par fondapol, le 4 juin 2013
Aujourd’hui, plus de soixante ans plus tard, tandis que les
Etats-Unis tirent formidablement profit de la révolution du gaz de
schiste et que la Chine devient premier consommateur mondial d’énergie,
l’Union européenne peine à réinventer l’Europe de l’énergie. Dans ce
but, une concertation raisonnée en amont mêlant tous les acteurs de
cette politique s’avère nécessaire.
Le 21 mai dernier, huit entreprises européennes du secteur énergétique (Enel, Gasterra, GDF Suez,
Iberdrola, Eni, RWE, E.ON, Gasnatural et Fenos) appelaient, par un communiqué de presse, les dirigeants de l’Union européenne à redynamiser la politique énergétique[2]. La veille, dans une tribune cosignée avec le Président du Parlement européen Martin Schulz, c’est Jacques Delors lui-même qui appelait de ses vœux « une Europe de l’énergie »[3]. La prise de conscience, qu’elle émane des acteurs publics ou des entreprises, est clairement actée : si nous voulons réinventer l’Europe énergétique, c’est par la coopération que nous y parviendrons.
Cet appel formulé à l’initiative de GDF Suez s’inscrit pleinement dans ce sens. Il exhorte les pouvoirs publics à redynamiser la politique énergétique. Le manque de visibilité et les incertitudes en matière de réglementation actuels mènent inévitablement à une raréfaction des investissements ; et sans investissements suffisants, c’est la sécurité de nos approvisionnements, mais aussi l’emploi et la relance de l’économie européenne qui se trouvent directement menacés.
L’appel de ces entreprises à plus de dynamisme, à plus de coopération et à une meilleure promotion du marché carbone européen et des énergies renouvelables est une formidable opportunité. Il doit permettre à une Union européenne solidaire de dépasser les antagonismes, réels ou supposés, existants entre les différents acteurs du secteur énergétique.
L’Union européenne peut encore relancer son secteur énergétique, assurer aux citoyens européens des prix attractifs et un approvisionnement sécurisé de l’énergie. Ce redressement ne peut s’axer qu’autour d’une politique de déclenchement des investissements qui saura restaurer la confiance des entreprises de l’énergie qui, par leur présent appel, prouvent qu’elles continuent d’espérer en l’attractivité du marché européen.
Le 21 mai dernier, huit entreprises européennes du secteur énergétique (Enel, Gasterra, GDF Suez,
Iberdrola, Eni, RWE, E.ON, Gasnatural et Fenos) appelaient, par un communiqué de presse, les dirigeants de l’Union européenne à redynamiser la politique énergétique[2]. La veille, dans une tribune cosignée avec le Président du Parlement européen Martin Schulz, c’est Jacques Delors lui-même qui appelait de ses vœux « une Europe de l’énergie »[3]. La prise de conscience, qu’elle émane des acteurs publics ou des entreprises, est clairement actée : si nous voulons réinventer l’Europe énergétique, c’est par la coopération que nous y parviendrons.
Cet appel formulé à l’initiative de GDF Suez s’inscrit pleinement dans ce sens. Il exhorte les pouvoirs publics à redynamiser la politique énergétique. Le manque de visibilité et les incertitudes en matière de réglementation actuels mènent inévitablement à une raréfaction des investissements ; et sans investissements suffisants, c’est la sécurité de nos approvisionnements, mais aussi l’emploi et la relance de l’économie européenne qui se trouvent directement menacés.
L’appel de ces entreprises à plus de dynamisme, à plus de coopération et à une meilleure promotion du marché carbone européen et des énergies renouvelables est une formidable opportunité. Il doit permettre à une Union européenne solidaire de dépasser les antagonismes, réels ou supposés, existants entre les différents acteurs du secteur énergétique.
L’Union européenne peut encore relancer son secteur énergétique, assurer aux citoyens européens des prix attractifs et un approvisionnement sécurisé de l’énergie. Ce redressement ne peut s’axer qu’autour d’une politique de déclenchement des investissements qui saura restaurer la confiance des entreprises de l’énergie qui, par leur présent appel, prouvent qu’elles continuent d’espérer en l’attractivité du marché européen.
Vincent Destrez–Ostrowski
Pour aller plus loin :
Rémy Prud’homme, La politique énergétique française : les enjeux et les stratégies
Idée 6 : L’écologie sans la décroissance, Nos idées pour maintenant
[1]
La CECA, ou Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier, était une
organisation internationale fondée en 1951 et ayant officiellement
cessée d’exister en 2002. Elle est considérée comme la première étape de
la construction européenne.
[2] Huit entreprises européennes lancent un appel aux dirigeants de l’UE, GDF Suez, http://www.gdfsuez.com/actualites/communiques-de-presse/huit-entreprises-du-secteur-de-lenergie-lancent-un-appel-aux-dirigeants-de-lue-en-faveur-dune-redynamisation-de-la-politique-energetique/
[3] L’Europe de l’énergie, c’est maintenant ! Le Monde, http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/05/20/l-europe-de-l-energie-c-est-maintenant_3388005_3232.html
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