par fondapol, le
. . .La République « exemplaire » de François Hollande, est-ce donc cela ?
Dégoûter la jeunesse des vrais emplois dans l’économie marchande ?
Subventionner de faux emplois précaires pour que des jeunes soient payés
à ne rien faire d’autre que de tenir les murs d’un conseil général ou
régional ? Ou de siroter les cafés d’un syndicat mixte. Ou de regarder
pousser l’herbe et les fleurs sur les nombreux et démultipliés
ronds-points de la commune. Tout cela pour quoi ? Pour honorer une
promesse électorale et limiter la casse lors des élections municipales.
Sommes-nous toujours en démocratie ou déjà en kleptocratie, version
Grèce contemporaine : saigner l’économie et la société pour garder ad
vitam mandats locaux et émoluments de gérontes édiles ? Nous savons
depuis 2009 où aboutit ce modèle grec : à l’évasion fiscale légitimée ; à
la ruine, au désespoir, et la dépendance envers ses créanciers.
Une autre politique reste possible, mais si éloignée des valeurs et du logiciel très daté du gouvernement actuel, que l’on désespère de la voir jamais appliquée : emprunter le chemin rigoureusement inverse. Si l’on
veut donner un nouveau contrat social et un vrai avenir aux nouvelles générations, ils doivent s’inscrire en priorité dans l’économie marchande, moderne. C’est elle qui nourrit la philanthropie (les associations et fondations loi 1901), permet le développement durable et finance les nécessaires services publics. Pas l’inverse. Ce nouveau contrat d’avenir passerait par la suppression totale des charges, sociales et patronales, jusqu’à 2.000 euros par mois, pour les moins de 30 ans. Cette suppression des charges serait compensée par des économies drastiques dans le mille-feuilles administratif et politique, source intarissable de gabegie, voire de corruption, qu’est devenue la France des collectivités locales (pour rappel : 242 milliards d’euros de budget en 2012)
« Si la jeunesse n’a pas toujours raison, la société qui la méconnaît et qui la frappe a toujours tort », disait François Mitterrand le 8 mai 1968. Aujourd’hui, que dire de cette société d’élus nationaux, locaux et syndicalistes, qui méconnaissent la jeunesse au point de lui offrir de tels emplois fictifs ? Qui la frappent du fardeau de la dette léguée par les générations du dessus ? La punissent en lui interdisant les vrais emplois intéressants (du fait de l’excès de charges) ? Et la condamnent à l’expatriation pour les plus mobiles, à la désespérance pour les plus résignés. Ou à l’inféodation pour les plus encartés ?
François Hollande dit avoir entendu le message de l’élection législative de dimanche dernier. Si c’est vrai, qu’il change maintenant de politique, de gouvernement et de cap, en commençant par supprimer ces contrats qui font l’avenir du Front national.
Une autre politique reste possible, mais si éloignée des valeurs et du logiciel très daté du gouvernement actuel, que l’on désespère de la voir jamais appliquée : emprunter le chemin rigoureusement inverse. Si l’on
veut donner un nouveau contrat social et un vrai avenir aux nouvelles générations, ils doivent s’inscrire en priorité dans l’économie marchande, moderne. C’est elle qui nourrit la philanthropie (les associations et fondations loi 1901), permet le développement durable et finance les nécessaires services publics. Pas l’inverse. Ce nouveau contrat d’avenir passerait par la suppression totale des charges, sociales et patronales, jusqu’à 2.000 euros par mois, pour les moins de 30 ans. Cette suppression des charges serait compensée par des économies drastiques dans le mille-feuilles administratif et politique, source intarissable de gabegie, voire de corruption, qu’est devenue la France des collectivités locales (pour rappel : 242 milliards d’euros de budget en 2012)
« Si la jeunesse n’a pas toujours raison, la société qui la méconnaît et qui la frappe a toujours tort », disait François Mitterrand le 8 mai 1968. Aujourd’hui, que dire de cette société d’élus nationaux, locaux et syndicalistes, qui méconnaissent la jeunesse au point de lui offrir de tels emplois fictifs ? Qui la frappent du fardeau de la dette léguée par les générations du dessus ? La punissent en lui interdisant les vrais emplois intéressants (du fait de l’excès de charges) ? Et la condamnent à l’expatriation pour les plus mobiles, à la désespérance pour les plus résignés. Ou à l’inféodation pour les plus encartés ?
François Hollande dit avoir entendu le message de l’élection législative de dimanche dernier. Si c’est vrai, qu’il change maintenant de politique, de gouvernement et de cap, en commençant par supprimer ces contrats qui font l’avenir du Front national.
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