A la veille des municipales, des cantonales et des régionales, le gouvernement arrose sans compter les collectivités territoriales, majoritairement à gauche. Cet artifice coûteux vise à diminuer les chiffres du chômage sur le dos des jeunes sans diplôme ni emploi. Les « contrats d’avenir » coûteront 5.3 milliards d’euros pour occuper 150.000 jeunes, soit plus de 35.000 € par tête ! Le PLD dénonce cette dépense clientéliste qui condamne les jeunes visés à une précarité sans issue.
Quel employeur reconnaitra l’expérience de jeunes qui auront bénéficié
d’un poste sans réelle activité productive dans le monde associatif ou
dans une bureaucratie locale ? N’y a-t-il pas mieux à faire, avec 35 000
€, pour donner un vrai emploi à chacun de ces jeunes ?
Ce ne sont pas de primes « usine à gaz » dont les
employeurs ont besoin pour embaucher des jeunes peu ou pas qualifiés,
mais de flexibilité réelle et de suppression des seuils salariaux.
Simplifions le Code du Travail de façon drastique et rendons la fixation
d'éventuels salaires planchers aux entreprises et aux partenaires
sociaux. Encourageons l’apprentissage, véritable parcours d’insertion,
dès l’âge de 14 ans.
Permettons enfin aux employeurs et aux jeunes de se faire confiance pour libérer l’emploi.
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