Gabriel Lévy
26 juin 2013
Un nouveau
musée, le MUCEM, nous accueille à Marseille. Une salle se nomme « Le
Bazar du genre ». Avons-nous besoin d’expliquer l’objet - disons
plutôt le but - de ce bazar ? Inutile, car dès le seuil, le tableau
de Gustave Courbet, intitulé « Les deux amies », prêté par Paris,
nous introduit dans le sujet. Ce tableau, bien connu, est d’une grande beauté,
le « bazar » qui suit l’est moins.
Ah, la théorie du genre ! Sommes-nous conscients
que, peu à peu, nous sommes soumis à un terrorisme intellectuel, mais que ceux
qui paient à cet effet sont les contribuables, rendant ainsi hommage à Lénine
quand ils prédisaient que les ennemis de son
socialisme achèteraient la corde qui les pendra ?
S’il ne s’agissait que du délire de quelques
trublions ! Déjà des expérimentations sont appliquées dans quelques
programmes éducatifs en France. Même le quotidien Le Figaro abandonne une
pleine page aux extravagances prônées en Suède où « l’ensemble
du conseil des étudiants a convaincu l’administration sur l’importance d’ouvrir
un vestiaire pour les personnes transgenre et de régler les détails
pratiques ». Déjà, « concrètement les mots garçons et filles
et leurs pronoms respectifs ont été bannis ». Plus de « il »
ou de « elle », mais des « hon ». Pas de mauvaise
plaisanterie, s’il vous plait.
Tout sert désormais à
l’endoctrinement des masses et à la propagande sournoise. Les musées sont à la disposition de ces façonneurs d’opinion.
Le musée du Jeu de Paume accueille une exposition où sont glorifiés des actes
commis par des « martyrs » sans préciser qu’ils ont été les auteurs
d’assassinats horribles. Le but partisan d’une institution de l’Etat Français,
est manifeste. L’est-il moins dans le cycle des manifestations proposées
par le président de la région PACA à la Maison de la Méditerranée, au nom de
l’union des peuples de cette dernière ? Quand la renaissance du
« Festival mondial de la Jeunesse et des Etudiants », organisé naguère
tous les deux ans dans les démocraties populaires ?
Les socialistes passeront, n’en
doutons pas. Mais ne doutons pas, non plus, du fait que le conditionnement de
la future génération subsistera. Le « changement », c’est aussi
demain.
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