Tandis que la gauche alerte sur une loufoque montée du « fascisme »,
au prétexte d’une rixe
hélas mortelle entre extrémistes de droite et de
gauche,
l’islam radical prend de plus en plus d’assurance dans ses exigences de soumission.
Je me permets d’illustrer cette constatation avec mon cas personnel.
Pour la première fois de ma carrière journalistique (débutée en 1976),
j’ai reçu, samedi, une convocation pour être entendu par la Police
Judiciaire, suite à une plainte déposée par le
Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF). Je
vais devoir répondre de propos tenus le 15 novembre 2012 dans
l’émission On refait le Monde, animée par Marc-Olivier Fogiel, sur
RTL (1) également visés par la plainte.
Le CCIF, qui oeuvre à l’islamisation des musulmans, me reproche d’avoir critiqué sa campagne d’affichage:
« Nous sommes la nation ». Il s’agit du détournement du tableau de
David, Le serment du Jeu de Paume. Se substituant aux acteurs de la
Révolution française, l’image représente très majoritairement des femmes
voilés, des barbus, des encapuchonnés et des jeunes des cités.
Financée à hauteur de 35.000 euros par l’Open Society Institute du
milliardaire américain George Soros, qui a des comptes à régler avec
l’Europe, la campagne avait pour but de promouvoir la visibilité
islamique dans la République laïque, en revendiquant un refus de
l’assimilation et de l’intégration, au profit d’une « inclusion »
intimant d’accepter les musulmans tels qu’ils sont. Avec sa plainte, le
CCIF porte évidemment atteinte à l’élémentaire liberté d’expression.
La lutte contre l’islamophobie dont il se réclame revient à interdire tout débat.
Inutile d’insister, j’imagine, sur l’extrême gravité de cette tentative
de pénaliser l’esprit critique, d’intimider des journalistes,
de censurer des médias, de réintroduire le délit de blasphème.
Mais je m’étonne néanmoins de l’indifférence générale qui est portée à
ce genre d’organisme, qui respecte si peu la France, son histoire et ses
valeurs, sinon pour instrumentaliser les droits de l’homme dans le sens
de ses intérêts propres. Dans son livre déjà cité (
Islam, épreuve française) Elisabeth
Schemla rappelle cette déclaration d’août 2011, à la mosquée d’Orly,
de Marwan Muhammad, porte-parole du CCIF : « Qui a le droit de dire que
la France dans trente ou quarante ans ne sera pas un pays musulman ? Qui
a le droit ? Personne dans ce pays n’a le droit de nous enlever ça.
Personne n’a le droit de nous nier cet espoir-là. De nous nier le droit
d’espérer dans une société globale fidèle à l’islam. Personne n’a le
droit dans ce pays de définir pour nous ce qu’est l’identité
française ». Il est d’ailleurs intéressant de
s’arrêter au logo du CCIF
; il est stylisé de telle manière qu’il peu se lire Sif, c’est-à-dire
« Le glaive de l’islam ». Pour ma part, je vais évidemment répondre à ma
convocation. J’espère néanmoins pouvoir y dénoncer ces inqualifiables
méthodes et le danger qu’elles représentent pour la république. Elles ne
me feront évidemment pas taire. Tout au contraire.
(1)
L’intégralité du débat est sur le site de RTL et non du CCIF,
qui a curieusement coupé une courte suite intervenue après la coupure
publicitaire.
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