vendredi 11 juillet 2014

France : entre syndicats et partis politiques…

10 JUILLET 2014 par GIZARDIN HENRI dans JUSTICE, LA UNE, POLITIQUE, SOCIÉTÉ avec 13 COMMENTAIRES

administration
Dans la France de ce début de Juillet 2014, les égouts refoulent des eaux fétides en maints endroits, en dépit des tentatives de quelques assainisseurs, eux-mêmes débordés.
À Marseille, les tragi-comédiens pagnolesques bloquent le port de commerce plus sûrement que naguère la sardine dans le « Vieux ». La CGT, entreprise de démolition nationale,  a décidé de  faire couler la SNCM  devant le château d’IF ! Mieux que le sabordage de la flotte à Toulon en Novembre 1942. L’histoire retiendra ce haut fait, œuvre de membres de plus en plus rares mais toujours plus déterminés. Les annales déjà prospères de cette corporation hautement qualifiée  en sapes et fermetures diverses justifieront un jour un mémorial national qui sera solennellement honoré chaque 1er mai, mais également aux dates anniversaires des dissolutions de sociétés et entreprises tricolores, par les sections ténues des derniers salariés et les quelques étudiants des lycées professionnels.
À Paris-Vaugirard, l’entreprise UMP est entrée dans une phase de tourmente extrême et la faillite la guette. Non, la CGT n’est en rien impliquée dans ce désastre annoncé. Pour une fois ce sont les patrons eux-mêmes qui ont manié les
mines (de crayons très gras)  et artifices (d’écritures) entrainant la sape de l’édifice. La décharge des conduits d’évacuation qui avait commencé il y a quelques mois s’est soudain transformée en déluge d’eaux mal usées qui ont envahi les champs des actionnaires de base.
À Brétigny, les rails atteints  de strabisme très convergent ont été négligés par les équipes d’entretien. Entre SNCF et RFF c’est à qui se défausse contre l’autre. On oublie que les équipes intervenantes sont constituées de cheminots ou transfuges de la SNCF. L’accident met en lumière la désinvolture sournoise et le manque évident de contrôle des travaux, plaie endémique de toutes les hiérarchies publiques à forte proportion de chefs emmurés dans leur bureau. En haut le président Pepy n’est ni responsable ni coupable. Il regarde ailleurs  et garde son fauteuil ! La compagnie ferroviaire n’est pas encore équipée de sièges éjectables.
À Paris-Iéna, on retrouve la CGT associée pour un temps  à FO. Le dialogue social, fer de lance de la politique hollandaise s’avère un boomerang catastrophique. Valls premier tonitruant ne lâchera rien. Comme avec les semi-professionnels du spectacle!     

En Avignon et dans quelques hauts-lieux des réjouissances populaires estivales, les programmes se déroulent avec les incertitudes de l’intermittence. La pitance culturelle va de mal en Py. Même le « Off » se met sur arrêt par solidarité avec les grandes troupes subventionnées. Aurélie Filippetti, également solidaire, s’est muée en ministre dicontinue en zappant l’ouverture de cette grande messe. Des mauvaises langues prétendent qu’en fait, elle tentait de rejoindre le Palais des Papes depuis Villeneuve-lès-Avignon par le Pont St Bénezet…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire