jeudi 23 mars 2017

Attentats islamophiles: la pollution idéologique

Par Lucien SA Oulahbib
L'attentat à Londres n'échappe pas à cette règle d'airain désormais: Scotland Yard souligne que son articulation avec le "terrorisme international islamiste" s'avère être une hypothèse et piste privilégiées" (Defence Secretary confirms it is believed to be Islamist-related ) mais hésite ensuite à le caractériser ainsi : " notre conviction est toujours que l'homme a agi seul et s'est inspiré du terrorisme international", a indiqué Mark Rowley, le chef de l'anti-terrorisme de Scotland Yard. " selon BFMTV ; ce qui se perçoit sur beaucoup de médias français où si la piste "islamiste" est indiqué, mais du bout du stylo, puisqu'il sera plutôt question de privilégier l'idée de "terroriste isolé", voire de "terrorisme low cost"…en attendant l'analyse psychiatrique habituel sur les « déséquilibres" pour une grande part liés à la "discrimination" supposée alors que nombre d'autres nationalités, asiatiques, africaines, sud-américaines, venant d'Europe centrale et vivant une misère sociale bien plus poignante n'ont pas ce genre de réaction offensive.
Pourtant, cachez ce sein que je ne saurais voir, alors qu'il conviendrait mieux de
souligner que la transition idéologique n'a pas eu lieu nous sommes au contraire en pleine pollution cachant systématiquement que tant que la pratique de l'islam ne sera pas questionnée critiquée alors les partisans de cette doctrine ont beau jeu de dire que ces "actes isolés" ne les concerne pas puisque pour eux ils ne sont pas liés à l'islam, mais plutôt au vague "terrorisme international" dont les théories du complot ont vite fait d'y voir la main du "sionisme" du "néo-libéralisme" enfin du "poutinisme" selon la dernière mode en attendant celle du "trumpisme"…
Pourtant…tant qu'il n'y aura pas une réelle transition idéologique vers l'idée que l'islam est une doctrine et une pratique comme une autre qui doit elle aussi passer sous le crible de la critique on n'avancera pas vers une prise de conscience collective de la population permettant peu à peu d'empêcher cette tuerie du quotidien transformant chaque objet en son sein comme moyen meurtrier aléatoire.
Ainsi non seulement le manque d'égalité homme-femme doit être dénoncé, mais il faut rappeler aussi que ce n'est pas le manque de démocratie mais l'islamophilie qui empêche que soit construit des églises des temples des synagogues dans les pays musulmans ; c'est aussi l'islamophilie qui réduit les minorités, y compris chiites, vivant dans ces pays à n'être que des individus de seconde zone ; sans oublier que des centaines de milliers de juifs ont été expulsés de ces pays depuis 1947 alors qu'ils y vivaient bien avant l'invasion arabo-musulmane.
Comment paralyser la main du tueur sinon en le faisant douter de son interprétation islamophile ?  Nulle recette apriori certes, mais il faudrait songer à arrêter de croire que cela n'aurait rien à voir avec toute cette pratique de l'islam qui existe dans nombre de pays venant en financer "chez nous" pour certains la réplique.
Mais nos belles-âmes préfèrent "combattre l'islamophobie" c'est-à-dire refuser cette transition idéologique qui permettrait d'armer les consciences de façon critique plutôt que le contraire.
Le 23/3/2017     

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