lundi 12 septembre 2016

Au-delà du rien nihiliste? L’éternité…de la France

Par Lucien SA Oulahbib 

Les nihilistes antimodernes ou cette descendance croisée du technicisme affairiste, du léninisme, du nationalisme japonais italien allemand turc arabe, de l'hydre maoïste et islamique enfin assènent, toujours, entre deux coups de boutoir contre la liberté d'être et la démocratie, qu'il n'y a rien d'autre qu'eux.
Après-moi le déluge, moi ou le chaos, " (Le Parti) (Le Plus Haut) a toujours raison" deux formules bien connues qui accompagnent leurs attaques incessantes sur tous les fronts ; leur guerre d'usure est à la fois spirituelle mentale sociale économique et politique, jusqu'à ce propos d'une jeune journaliste d'Europe 1 expliquant (11/09/16 au matin) que la diminution de "10%" des contrées "sauvages" équivaut à avoir "volé la Terre" ; l'humain ainsi expulsé de son propre environnement, considéré comme un voleur alors qu'il a fait de la Terre un joyau si l'on réfléchit bien, au-delà bien sûr des "dégâts du progrès" qu'il ne s'agit évidemment pas d'oublier.
Car une terre livrée à sa propre lutte interne c'est immanquablement la victoire des ronces et des mauvaises herbes, même si l'ortie peut servir à se flageller. De même une société, peut-elle laisser déployer, à égalité, "bonnes" et "mauvaises" herbes ?. Une ronce protège les mûres, le fruit le plus séduisant sait s'entourer des défenses les plus cruelles, à l'instar des épines protégeant également les roses. Les apparences sont donc trompeuses, leur séduction est toujours ondoyante, demain on rasera gratis, notre religion relie à la paix, notre paix bien sûr.
Et certains sont enclins à y croire, persuadés que la ronce l'ortie ne sont qu'occidentales,
qu'Israël est la cause de tout, y compris en Syrie, comme s'il n'était pas possible d'admettre qu'en fait "le" monde arabe a toujours été en guerre, et que seuls des monarques puissants puis ensuite les Ottomans ont tenu ces tribus de bédouins éleveurs et guerriers qui ne savent faire rien d'autre que la guerre et le commerce des esclaves, animaux….
Comment se fait-il d'ailleurs que la plupart des observateurs qui voyageaient au coeur de la Terre Sainte courant dix-neuvième siècle étaient frappés par l'abandon de terres qui pourraient être fertiles si elles avaient été travaillées ? Hormis quelques contrées aux portes des villes, car il faut bien subsister, le voyageur était étonné de voir une terre si cultivée revenir à son état "sauvage", au sens d'hostilité avec son cortège de marécages et de malaria, et non pas au sens "bobo" qu'il a pris aujourd'hui au sein de cette imaginaire publicitaire Ushuaïa qui nous tient désormais de culture fondamentale.
Il s'avère que cet état hostile a été combattu par les pionniers juifs achetant cette terre aride et marécageuse, fantastique appel d'air peu à peu pour les paysans sans terre (fellahs) qui ayant eu vent du retour peu à peu de la fécondité de cette terre gorgée d'Histoire sainte et cruellement humaine sont venus gonfler les rangs d'une population parsemée. Et aujourd'hui, au mépris de la connaissance précise de ce qui s'est réellement passé lorsque les puissances arabes refusèrent en 1948 la partition, des athlètes égyptiens et algériens refusent la paix sportive, telle cette équipe d'handicapées algériennes prétextant un retard de transport pour ne pas rencontrer son homologue israélienne (shame on you !).
Voilà le racisme : ce complexe de supériorité qui veut imposer sa façon de voir les choses en y donnant pour certains des racines biologiques, pour d'autres des racines métaphysiques, théologiques. Un racisme qu'il ne faut pas confondre avec la xénophobie qui est au monde la chose la mieux partagée y compris entre villages voisins d'un même pays…(ne parlons pas de Marseille versus Paris, Lyon versus St Étienne…).
Or, le technocratisme nihiliste qui nous gouverne ne comprend pas ces enjeux, voulant par exemple imposer d'en haut dans telle contrée, déjà peuplée, la présence de plusieurs centaines d'hommes seuls parqués ensemble sans se douter qu'il aurait au moins mieux valu installer plutôt des familles en laissant à celles-ci la possibilité de se montrer sous leur meilleur jour, organisant déjà une fête pour remercier leurs hôtes…
Et pourquoi ne pas plutôt installer ces migrants dans des villages abandonnés en demandant à l'ONU de s'en occuper?… Il est incroyable d'ailleurs que cela ne soit pas cette institution qui s'en occupe au lieu de défendre le burkini et de contester à Israël l'aspect millénaire de la présence juive…
Ces propos feront certes rugir les partisans du technocratisme multiculturaliste (symbolisé par Hillary Clinton insultant la "moitié" des électeurs de Trump) mais aussi ceux qui considèrent, comme Éric Zemmour, qu'il y aurait des millions de "musulmans" inassimilables et prêts à la guerre civile alors que c'est entièrement faux du moins pour la première partie de la sentence : tous les gens étrangers issus d'Afrique (du Nord) comme votre serviteur ne sont pas musulmans ou encore ne se définissent pas comme musulmans en premier abord sinon de manière lointaine et de manière bien plus cultuelle que culturelle.
Les choses se sont certes inversées depuis la montée en puissance de l'islam nationaliste, que l'on peut dater à la chute de l'Algérie tombée entre les mains avides d'une poignée d'aventuriers (soutenue depuis le début par les gaullistes) et à la chute du Shah d'Iran; tandis que la dégénérescence du léninisme en tiers-mondisme béat a détruit ses velléités universalistes au profit d'un différentialisme souligné ces temps-ci positivement par les partisans paganistes racialistes de la nouvelle droite soucieux de séparer les communautés avant d'organiser, on ne sait trop comment, ladite "remigration" de millions et de millions de migrants.
Autant la nécessité de lutter contre les partisans islamiques de la guerre civile s'affirme de jour en jour, autant les confondre avec la majorité francisée n'est pas une bonne politique, même tactiquement parlant : car il vaut mieux s'en prendre d'abord comme l'a fait Jacques Julliard récemment aux collabos, résidus du léninisme trotskyste recyclé dans le mondialisme techniciste et asexué (adeptes transis de la théorie du genre) qui arment justement ceux qui prétendent régir sous leur aulne tous ceux qui ne seraient pas de "souche" effectuant ainsi un racisme à l'envers puisque toute peau bronzée serait d'office cataloguée "musulmane" et donc susceptible d'être négociée pour avoir des mosquées en rab (et l'arabe, littéraire, enseignée en CP…).
Or, c'est là la bataille cruciale : dans ce refus de la confusion entre africains migrants et musulmans car sinon cela arme les post léninistes pro islam qui auront beau jeu de faire leur distinction entre gentil et méchant islam alors que c'est en effet celui-ci et ses métastases d'idiots utiles qui posent en soi problème.
Mais celles-ci sont aidées par le technocratisme mondial (incarné également par Macron, Trudeau…Sarkozy aussi, celui de 2007 déjà) rêvant à un monde façon taverne de "Star Wars " où s'entremêlent races genres et espèces venues des quatre coins de l'univers dans un cosmopolitisme bon enfant uniquement troublé par le méchant "empereur" autrement dit actualisé ici le méchant Trump, le méchant Zemmour, la méchante Marine, alors qu'il n'y aurait que des gentils en face oubliant le côté obscur de la force islamique lorsqu'elle massacra elle aussi pour imposer son empire, organisant même un "génocide voilé" (Tidiane N'Diaye) contre les africains, génocide toujours resté impuni jusqu'à ce jour (comme au Darfour).
Les partisans nihilistes du rien technocratique et confusionnel qui nous gouvernent opposent identité, singularité, et ouverture à l'originalité au renouveau à l'émergence de nouvelles traditions alors qu'elles sont dialectiquement liées ; ne leur donnons pas cette chance de continuer à prospérer en notre nom, celui de la France qui est, d'abord, une communauté de destin avant tout, au-delà de la couleur de peau et de ce qui nous relie dans l'intimité.

Le 11/9/2016     

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