De glissement sémantique en approximation sur les mots, le
gouvernement est une nouvelle fois en train de préparer le terrain à des
hausses d’impôts et de taxes.
Petit retour sur les épisodes précédents : il n’y aura « pas de nouvelles hausses des impôts », avait annoncé il y a quelques mois François Hollande, avant de reconnaître que ce serait … « l’idéal » puis d’admettre que, oui, il y aurait une hausse des prélèvements obligatoires. Des impôts en plus, certes, mais en s’en tenant à ceux qui avaient déjà été annoncés, enchaînait alors Pierre Moscovici, avant de reconnaître que ce serait … « souhaitable ». Ce n’est plus un engagement mais un vœu, plus une promesse mais un souhait. Des habiletés de vocabulaire qui cachent une certitude : les impôts augmenteront à nouveau, dès cette année et les années suivantes.
L’équation budgétaire est en effet une impasse absolue. Côté dépenses, François Hollande s’est piégé lui-même en renonçant à réduire le poids de la fonction publique, ce qui revient à refuser d’agir sur 70% du montant du budget, et à concentrer ses efforts sur les 30% restant de la dépense publique. Infernal. Côté recettes, le chef de l’Etat s’est de la même manière piégé tout seul en augmentant massivement la pression fiscale jusqu’à ce que trop d’impôts tue l’impôt.
Or, de quoi dépend la réalisation du « souhait » de Pierre Moscovici de ne pas recourir à des impôts nouveaux ? De la croissance : s’il n’y en a pas, alors, il faudra bien trouver des recettes. Admirable raisonnement : si la croissance, assommée par le choc fiscal, ne revient pas, on augmente les impôts. Après l’imagination lexicale, c’est l’inventivité fiscale.
Petit retour sur les épisodes précédents : il n’y aura « pas de nouvelles hausses des impôts », avait annoncé il y a quelques mois François Hollande, avant de reconnaître que ce serait … « l’idéal » puis d’admettre que, oui, il y aurait une hausse des prélèvements obligatoires. Des impôts en plus, certes, mais en s’en tenant à ceux qui avaient déjà été annoncés, enchaînait alors Pierre Moscovici, avant de reconnaître que ce serait … « souhaitable ». Ce n’est plus un engagement mais un vœu, plus une promesse mais un souhait. Des habiletés de vocabulaire qui cachent une certitude : les impôts augmenteront à nouveau, dès cette année et les années suivantes.
L’équation budgétaire est en effet une impasse absolue. Côté dépenses, François Hollande s’est piégé lui-même en renonçant à réduire le poids de la fonction publique, ce qui revient à refuser d’agir sur 70% du montant du budget, et à concentrer ses efforts sur les 30% restant de la dépense publique. Infernal. Côté recettes, le chef de l’Etat s’est de la même manière piégé tout seul en augmentant massivement la pression fiscale jusqu’à ce que trop d’impôts tue l’impôt.
Or, de quoi dépend la réalisation du « souhait » de Pierre Moscovici de ne pas recourir à des impôts nouveaux ? De la croissance : s’il n’y en a pas, alors, il faudra bien trouver des recettes. Admirable raisonnement : si la croissance, assommée par le choc fiscal, ne revient pas, on augmente les impôts. Après l’imagination lexicale, c’est l’inventivité fiscale.
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