Par Lucien SA Oulahbib le 20/7/2013 : http://www.resiliencetv.fr/?p=12503
Les sommets du déni de réalité sont infinis, surtout lorsqu'ils permettent de défendre des positions de pouvoir et de prestige (que les malins dénoncent évidemment tout en profitant…). Sauf que ces sommets de déni peuvent être les pointes de montagnes de bêtises qui à force peuvent déclencher des avalanches incontrôlables que l'on dénoncera sans doute afin de profiter également de la dynamique créé. Tout est possible en politique.Qu'il s'agisse de l'affaire Zimmerman aux USA, de Brétigny et maintenant de Trappes en France, sans compter le "twitt" de la femen ukrainienne qui a cru que la liberté était une cause au-dessus de la défense de l'islam, on voit bien que la clique techno-bobo transversale à tous les groupes sociaux et vivant aux crochets de l'Etat préfère sacrifier le
réel et avec la vérité pour colmater, coûte que coûte, un bateau à l'abandon mais dont les tables sont encore gorgées de victuailles, de médailles, de postes payés par la dette mais tant pis (après moi le déluge !) tandis que l'orchestre imperturbable continue à jouer les notes positives prévues à cet effet sur la reprise les réformes (innombrables) déjà en route et qu'il faut donc voir (c'est une obligation de voir ce qui ne se voit pas sous peine d'être écarté de la clique bronzant au soleil du "service public").
De Bergé-mère-porteuse à Fourest la lâcheuse en passant par la fonctionnaire divorcée aux cheveux roux de la SS l'employé municipal aux percings multiculturels le journaleux pompeux, l'économiste pédant le sociologue ronflant et un Obama/Hollande hilare (avec le visage du mime Marceau quand il le faut pour quelques larmes médiatiques) on atteint là en effet le firmament du cynisme le plus froid qui sans doute fait penser au temps de la République romaine décadente corrompue et qui ne pouvait échapper à la colère de la plèbe chauffée à blanc que par le recours à un sursaut. Sauf que nous sommes bien loin évidemment de ce dernier tant une aspiration sourde à l'effondrement, au masochisme, au Renoncement dirait Chantal Delsol, parcoure l'échine de beaucoup qui à force de lire Deleuze et Foucault aimeraient bien rencontrer la force brute pour en jouir absolument jusqu'à la mort, or même Pasolini dans Sâlo ou les 120 jours de Sodome avait prévenu que cette fascination pour la destruction faisait le lit d'un totalitarisme dont on commence à voir les contours dans ces pans d'urbanité où le peuple soumis détourne les yeux de peur que les représailles les soumettent plus encore.
L'indice du degré de soumission de la clique à sa représentation fermée et fascinée du monde est étonnement révélée par la manière dont a été reçu le propos de cette dite Femen qui a dénoncé avec ses mots provocants évidemment le fait que l'on oblige quelqu'un à faire le ramadan ou encore à n'avoir en prison comme seul livre que le coran ; or, autant il aurait été possible de lui reprocher son twitt si en même temps il avait été reconnu qu'il avait une part de vérité, sauf que pas du tout du tout du tout : le fait même de dénoncer l'obligation de faire le ramadan apparaît donc lui aussi comme "islamophobe"puisque le twitt est rejeté en bloc, comme s'il fallait à tout prix défendre l'islam imaginaire vendu depuis des siècles il est vrai (même Michelet…) accoucheur de sagesse profonde, seconde, qu'aucun mystique philosophe du Moyen âge occidental n'aura entr'aperçu, même dans ses rêves les plus fous, tant l'ignorance, on le sait maintenant, pavait cette période dont on se demande comment elle a pu ériger des cathédrales, et/ou accoucher d'époques comme la Renaissance et les Lumières au lieu de construire des mosquées et des écoles coraniques (c'est d'ailleurs le contenu de la lettre du chef Taliban à la jeune pakistanaise qui veut aller à l'école : la madrassa oui, l'école non), mais passons, le déni de réalité, la haine de soi, l'idée que la puissance l'immoralité le gain égoïste ne sont que l'apanage de l'Occident sont des thèses tellement fortes, tellement enseignées (avec brio) tellement diplômées récompensées par les plus hautes fonctions et Grande Croix qu'il est de plus en plus vain d'aller à contre-courant, de passer à la contre-attaque.
Pourtant, c'est bien quand les lignes de l'ennemi s'étirent, que leur cohérence fait de plus en plus défaut, qu'il faut faire comme Gallieni et proposer une riposte audacieuse permettant de montrer que le roi est nu. Puis de remonter la pente en écartant les idées mortes du nihilisme contemporain comme le vent le fait des branches sans vie.
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