En Date du 18 novembre 2013, le tribunal de Grande instance de Paris a refusé d’informer la plainte de Xavier Kemlin contre Valérie Trierweiler pour détournement de fonds publics. En langage non juridique, il classe sans suite.
Après avoir tenu pendant 2 années des réunions destinées à intéresser des organisations à ce que pourrait être un "Nouveau Logiciel". Je me propose maintenant de donner quelques pistes sur ce qu'il conviendrait de faire. Alternativement je placerai quelques messages de nos amis des associations et Think Tanks libéraux.
samedi 30 novembre 2013
C’EST L’HEURE DES LEURRES…
Du nuage de fumée pour couvrir la retraite aux moyens les plus sophistiqués de détourner un missile de sa cible, le leurre fait partie des solutions utilisées lorsqu’on est en difficulté. La situation de l’exécutif, soutenu au grand maximum par un Français sur cinq, l’amène à multiplier les tentatives désespérées de diversion qui, une à une, échouent aux yeux d’une opinion publique à qui on ne la fait plus. C’est un feu d’artifices pour un public blasé : on a d’abord tenté d’agiter le vieux spectre poussiéreux de l’antiracisme. Sorti du placard, il n’était
Présomption d'innocence contre certitude de violence illégale
Cette nouvelle affaire de bijoutier attaqué sauvagement par des délinquants multirécidivistes pose une nouvelle fois une question essentielle de société et de "vivre ensemble". Souhaite-on voir se créer des milices privées, veut-on multiplier les droits de porter une arme et de s'en servir ?
Vers quoi voulons-nous nous diriger quand on met en garde à vue plus de 24 heures un brave homme excédé par des attaques répétées, sous prétexte que sa légitime défense n'est pas prouvée ? Qu'aurait-il dû faire ? Attendre la police, se laisser tabasser et dépouiller de ses biens ? N'est-ce pas une encouragement, pour ceux qui se sont échappés, à recommencer, ou pire à se venger ?
Je propose une loi qui institue "la certitude de violence illégale" sachant que la seule violence légale reste celle des forces de l'ordre, selon moi.
Vers quoi voulons-nous nous diriger quand on met en garde à vue plus de 24 heures un brave homme excédé par des attaques répétées, sous prétexte que sa légitime défense n'est pas prouvée ? Qu'aurait-il dû faire ? Attendre la police, se laisser tabasser et dépouiller de ses biens ? N'est-ce pas une encouragement, pour ceux qui se sont échappés, à recommencer, ou pire à se venger ?
Je propose une loi qui institue "la certitude de violence illégale" sachant que la seule violence légale reste celle des forces de l'ordre, selon moi.
vendredi 29 novembre 2013
La fiscalité en Europe
Rapport 2013 de l’IREF
Comme tous les ans, l’IREF publie un Rapport (Taxation in Europe 2013) sur l’évolution de la fiscalité en Europe. Environ une trentaine de pays sont passés au crible par les correspondants de l’IREF sur place. Le Rapport révèle que la grande majorité des pays ont continué sur la voie des réformes (moins d’Etat et de dépenses publiques) afin d’essayer de sortir de la crise.
Malheureusement, certains pays ont aussi choisi d’augmenter la fiscalité avec l’espoir de remplir les caisses de l’Etat. En laissant de côté la France, qui est un cas à part par son entêtement à ne pas lancer de vraies réformes économiques, nous pourrions classer les pays analysés dans le Rapport dans plusieurs catégories.
Malheureusement, certains pays ont aussi choisi d’augmenter la fiscalité avec l’espoir de remplir les caisses de l’Etat. En laissant de côté la France, qui est un cas à part par son entêtement à ne pas lancer de vraies réformes économiques, nous pourrions classer les pays analysés dans le Rapport dans plusieurs catégories.
D’abord, ceux (parmi les pays les plus riches) qui n’ont pas été (ou qui ont été peu) touchés par la crise.
La croissance économique a augmenté les rentrées fiscales en Allemagne sans hausse
jeudi 28 novembre 2013
RÉFORME FISCALE : COMMENT AYRAULT VEUT ENFUMER LES FRANÇAIS
La remise à plat du système fiscal ? Un coup de communication que les médias reprennent en cœur. Mais pas seulement : c'est plus grave. N'oublions pas que Jean-Marc Ayrault est le premier ministre d'un gouvernement socialiste, dont le credo est : toujours plus d’État-providence au détriment des libertés individuelles. Au-delà des effets d’annonce, les contribuables doivent comprendre le sort qu’on souhaite leur réserver dans ce projet de réforme.
Par Eudes Baufreton, Délégué général de Contribuables Associés
Pourquoi les contribuables ne sont-ils pas représentés en tant que tels dans la concertation actuellement en cours ? Il y a de bonnes raisons à cela. La grande réforme de Jean-Marc Ayrault est en réalité une boule à facettes : plus on en découvre les aspects, plus on en constate les implications idéologiques.
Oui Europe fédéral, si et seulement si Subsidiarité ascendante appliquée à la lettre.
Nouvelle
Rencontre de l'Institut Thomas More | Mardi 10 décembre 2013, 17h30-19h |
Institut de France, Paris
Malgré la crise, malgré la lassitude devant un projet qui n’avance plus, malgré la défiance grandissante des populations européennes à l’égard de l’Union européenne, ou parce que tout cela… la question du fédéralisme continue de constituer une question politique essentielle en Europe.
Malgré la crise, malgré la lassitude devant un projet qui n’avance plus, malgré la défiance grandissante des populations européennes à l’égard de l’Union européenne, ou parce que tout cela… la question du fédéralisme continue de constituer une question politique essentielle en Europe.
Le fédéralisme a pour vocation de respecter
les principes fondamentaux de la culture européenne : l’autonomie des individus
et des groupes, un État garant et non gérant. Alors, pour quelles raisons
l’Europe institutionnelle d’aujourd’hui semble-t-elle inspirée bien davantage
par le courant technocratique ? Pour l’Europe comme pour la France, il est urgent de ré-explorer une
vieille idée qui a de l’avenir…
L'Institut Thomas More a le plaisir de vous
inviter à venir participer à la première de ses Rencontres du Fédéralisme
autour de :
| Chantal DELSOL
Professeur de philosophie à l’Université
Paris-Est, membre de l’Institut, auteur notamment de L’État subsidiaire (PUF,
1992) | Dernier ouvrage paru : L’âge
du renoncement (Cerf, 2011)
| Georges-Henri SOUTOU
Grands patrons : pourquoi le scandale n'est pas tant dans le montant de leurs rémunérations que dans l'opacité de leur fixation (et le libéralisme n'y est pour rien)
Bien que Philippe Varin ait déjà annoncé renoncer à sa retraite chapeau, le montant de ce dispositif souvent réservé aux grands patrons a choqué l'opinion. Au-delà, ce sont les pratiques d'une certaine élite économique qui posent question, car le capitalisme de connivence à la française semble avoir encore de beaux jours devant lui.
Atlantico : Vous avez déclaré hier matin sur Twitter que "La retraite-chapeau de Varin est profondément anti-libérale. De la connivence pure". Une position qui a choqué le rédacteur en chef du site Arrêt sur Image, Daniel Schneidermann, qui vous a interpellé dans un édito. Comment lui répondez-vous ? En quoi ce système n’est-il effectivement pas libéral ?
Stéphane Soumier : Il n’est pas libéral parce que la clef de la liberté, c’est d’assumer l’échec. Si l’on n’est pas capable d’accepter cet échec alors on ne mérite pas la liberté. Mais ce qui ressort le plus dans cette affaire, c’est la notion de "common decency" d’abord théorisée par Smith mais surtout formulée par Orwell : l’individu doit sentir en lui-même le moment où il devient indécent. Ce sentiment rejoint les écrits de Rousseau et des philosophes des Lumières. Il doit guider nos actes, en particulier lorsque l’on se trouve à la tête d’une communauté comme l’est une entreprise. Mais il s’agit d’une notion complexe car il n’existe ni règle ni loi pour dire si M. Varin a raison ou tort. Simplement, l’homme devrait lui-même sentir cette indécence.
Dans une entreprise privée, cela ne me dérangerait pas. Le dialogue entre actionnaires, dirigeants et salariés ne regarde personne d’autres. Mais à partir du moment où l’entreprise a demandé de l’aide de l’État, elle doit rendre des comptes à la nation entière. Or même si l’État a simplement donné une garantie, celle-ci a quand même permis à PSA banque, la filiale de Peugeot de s’en sortir ! Le problème provient du fait que l’endogamie de la classe dirigeante pousse ces gens-là à se comparer entre eux en permanence. Ils en perdent alors toute notion de décence par rapport au reste de la population.
>>> A lire également : Pourquoi la retraite chapeau de Philippe Varin n'était pas aussi scandaleuse qu'elle en avait l'air : explications techniques
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/grands-patrons-pourquoi-scandale-est-pas-tant-dans-montant-remunerations-que-dans-opacite-fixation-et-pourquoi-rien-voir-avec-li-910816.html#yqqREW0ylZRRbGOD.99
Indéfendable, et inévitable
Les grands patrons ont l’art de se mettre dans des situations impossibles. Le cas Philippe Varin en offre une fois de plus une parfaite illustration. Dans toute sa brutalité, l’affaire des 21 millions d’euros de retraite-chapeau est indéfendable. Personne n’aura la moindre chance d’être audible sur le plus petit argument en défense de ce dossier : somme énorme, contexte social brûlant, bilan contesté de ce patron. Il n’en fallait évidemment pas plus pour que le monde politique, gauche et droite réunies, s’empare avec gourmandise de ce dossier grâce auquel on peut si facilement « flatter les aspirations à la facilité ou les préjugés du plus grand nombre pour accroître sa popularité » (selon la définition de la démagogie donnée par le Larousse).
Et tant pis si on confond allègrement une rente avec un parachute doré. Tant pis si, taxe
ATTENTION, lisez jusqu'au bout ce texte. Notre ami Lucien Samir s'est surpassé. Il est très énervé !
Bonnets rouges, retraite chapeau, prostitution, Iran…
34 milliards de déficit des retraites publiques payés par
"nous", gros chiffre qu'il faut vite vite vite cacher par les
"21 millions" de retraite chapeau de ce directeur de Peugeot alors
que les trois quarts auraient été récupérés par l'impôt… Le ministère de
l'économie en profite pour réapparaître, de même que celui du redressement
productif, jusqu'au Président, alors qu'ils nous concoctent une progressivité
de la CSG au nom de la "morale" alors que cette ponction freinera
encore plus l'activité et donc alimentera le cortège du chômage et le désir du
repli néo-nationaliste ou social-étatiste.Les bonnets rouges expriment ce raz le bol, qui touche tout le monde, d'où ces manifs où patrons et salariés défilent ensemble, au grand désarroi de la caste syndicalo-intello-universitaire s'étant accaparée l'État depuis le Conseil National de la Résistance, et qui aimerait continuer à régner par la division, afin de paraître comme conciliateur, intermédiaire, du genre : je vous ponctionne de trente milliards, je vous en prête 20 avec le crédit impôt-recherche… Le fait qu'il vaudrait mieux ne pas ponctionner mais aider à la coopération en
mercredi 27 novembre 2013
Ecouter celui qui a réformé son pays
Ils appartiennent au même univers de la gauche en Europe. L’un a dirigé le plus grand pays européen. L’autre préside aux destinées de la France. L’un était Chancelier d'Allemagne, élu et réélu quand l’autre dirigeait le Parti socialiste français. Ils appartiennent au même monde et pourtant, aussi incroyable que cela puisse paraître, ils ne se connaissent pas. Jamais François Hollande n’avait jugé utile de rencontrer cette figure de la sociale-démocratie, ce grand réformateur que fut Gerhard Schröder. Un manque de curiosité qui souligne l’absence d’ouverture vers l’étranger de celui qui allait devenir président français. Et un désintérêt qui en dit long sur leurs différences de vision politique.
Car ce qui frappe, au-delà de l’anecdote, c’est à quel point leurs démarches politiques sont
mardi 26 novembre 2013
Retraites des fonctionnaires : elles coûtent 37,3 milliards d'euros aux contribuables Seul un quart des pensions est financé par les cotisations salariales et celles de l'État employeur.
Selon le dernier rapport du Conseil d'orientation des retraites (COR) que s'est procuré Le Figaro, seul un quart des pensions est financé par les cotisations salariales et celles de l'État employeur, contre 82,9 % pour le régime des salariés du privé. L'Etat finance ainsi les retraites des fonctionnaires à hauteur de 73%, soit une somme de 37,3 milliards d'euros en 2013, selon les estimations du Conseil.
Cette ligne budgétaire nommée "cotisations fictives" ne cesse d'augmenter : + 5,5 % en 2011, + 4,2 % en 2012 et + 1,7 % en 2013. Décidé en 2010, le rattrapage de l'écart de cotisation entre les fonctionnaires et les salariés du privé ne rapportera que 300 millions l'année prochaine et 800 millions d'euros à l'horizon 2020. Une somme finalement très éloignée des 37,3 milliards d'euros.
Selon le COR, le déséquilibre des retraites s'explique de plusieurs manières. D'abord, le régime des fonctionnaires compte plus de retraités (2,33 millions) que de cotisants (2,1 millions). Les pensions du public, calculés sur les six derniers mois de traitement (25 dernières années dans le privé), posent aussi problème, de nombreux agents de l'Etat bénéficiant de "coups de pouce" dans leurs derniers mois d'activité. Le régime de la fonction publique est, enfin, plus généreux, les "dispositifs de solidarité" représentant 27,9% des pensions, contre 16,2% dans le privé.
Read more at http://www.atlantico.fr/pepites/retraites-fonctionnaires-elles-coutent-373-milliards-euros-aux-contribuables-908968.html#pBEFVFL8socVO2mS.99
Pourquoi il faudrait pousser la remise à plat fiscale jusqu’à une réforme profonde des dépenses publiques… comme l’ont fait tous les pays qui ont réussi à refonder leurs impôts
Atlantico : Lundi 25 novembre, le Premier ministre a donné le coup d'envoi de sa grande réforme fiscale pour "remettre à plat" le système français. Il y a peu de chances cependant pour que cette discussion aboutisse sur une vraie réforme de la dépense publique. Une réforme fiscale peut-elle apporter un vrai plus sans repenser les dépenses publiques, ou cela ne peut-il être que des changements de surface ?
Jean-Yves Archer : Remettre à plat le système fiscal suppose de le simplifier et de le rendre plus lisible au citoyen qui sera ainsi mis en situation de mieux accepter le haut niveau de prélèvements obligatoires dont nous savons qu'il va durer compte-tenu des déficits budgétaires (82,2 milliards cette année) et du niveau total d'endettement du pays.
Or, pardonnez le raisonnement trivial mais authentiquement exact : si nous dépensions moins, nous aurions moins à collecter. Cette évidence n'est apparue qu'à la marge de la pensée des décideurs publics. Prenons un exemple incontestable : nous venons tous de consentir un effort fiscal exceptionnel (dernière Loi de finances Fillon et PLF 2013 et 2014 du gouvernement Ayrault) d'environ 65 milliards. Tout le monde l'a compris et ressenti au point que le ministre Moscovici a cru pertinent de devoir lui-même évoquer le " ras-le-bol " fiscal des Français. Malgré cet effort triennal, le déficit affiché du budget ( 82,2 milliards ) représente – pour une seule année - un peu plus de 126% de l'effort précité. Question de base : comment voulez-vous que cela soit durable et soutenable pour prendre le terme en vogue ? Si nous étions au niveau de la Suède avec environ 51% de PIB en dépenses publiques contre 57%, nous aurions réalisé plus de 50 milliards d'économies sur un total de dépenses qui représente tout de même plus de 300 milliards d'euros.
Ceci étant précisé, vous avez totalement raison de vous interroger sur le lien entre réforme fiscale et freinage de la
Des subventions comme s’il en pleuvait
Très belle étude de H 16 sur Hashtable : a lire jusqu'au bout.
Parfois, à force de réclamer la transparence des institutions publiques, on l’obtient. Ce n’est pas sans misères, mais le résultat en vaut la chandelle. C’est ainsi que, dans les données disponibles sur data.gouv.fr, on trouve le détail des subventions distribuées, d’années en années. L’analyse de ces distributions d’argent des autres est fort instructif.
En effet, n’importe quel citoyen un minimum attentif aux impôts qui lui sont prélevés doit se demander si, parfois, il n’y aurait pas comme un petit coulage dans la façon dont l’argent est dépensé. Et même si, bien sûr, l’évidente solidarité nationale impose un consentement à l’impôt des plus tendres, il est parfois nécessaire de s’assurer que l’un ou l’autre élu n’aurait pas
La réforme fiscale de Ayrault est une embrouille politique
La réforme fiscale de Ayrault est une embrouille politique
Jean-Marc Ayrault commence sa grande réforme fiscale en recevant les partenaires sociaux alors que le gouvernement est à la cave question popularité. La fusion entre CSG et IR ne se fera pas et cette réforme fiscale va servir à enterrer l’écotaxe, explique Nicolas Doze lundi sur BFM TV.
L'audace de l'inertie fiscale
Oublions la manœuvre politique, grosse comme un taux à 75 %. Laissons de côté la folle improvisation avec laquelle une promesse un temps enterrée se trouve par magie ressuscitée. Passons sur ce travers si français consistant à rêver de « révolution » – ne serait-elle que fiscale… – pour au final aboutir à un mensonge de réforme. Faisons même le pari, pour reprendre le mot de FO, de la « sincérité » d’un Premier ministre pourtant prêt à abîmer son gouvernement pour survivre. Eh bien, malgré tous ces présupposés, rien ne laisse entrevoir le moindre espoir d’une remise à plat de notre système fiscal qui pourrait être à même, comme une audacieuse flat tax, de moderniser le pays. Sans doute la consultation des partenaires sociaux vise-t-elle à tester les limites de l’acceptable. Pourquoi pas. Mais la réforme de notre fiscalité n’est pas celle des retraites, même réduite à un strict minimum. Autant celle-ci était anticipée, imposée par la nécessité bruxelloise et, au fond, acceptée dans une sorte de fatalisme nourrie d’années de pédagogie, autant la réforme fiscale est aussi inattendue que redoutée pour sa complexité et ses retombées incontrôlées. Pas de consensus minimum sur la retenue à la source ou sur le quotient familial, des tabous mortifères à gauche sur la redistributivité ou sur l’ISF, des risques de fronde sociale sur les niches ou sur la fiscalité locale, des soupçons d’enfumage pour mieux masquer la faillite de notre modèle social… Dès lors, sur fond de croissance atone et de déficits permanents, le champ des possibles se restreint. A vrai dire, il est proche de zéro. Comme la crédibilité de l’exécutif.
Rémi Godeau
lundi 25 novembre 2013
Le principe de subsidiarité,
Par Jacques de Guenin
De même que l'homme
s'associe à d'autres hommes pour satisfaire des objectifs qui dépassent ses
facultés, des associations ou des entreprises peuvent s'associer de diverses
façons pour constituer des ensembles permettant d'accomplir des objectifs
qu'aucune des parties ne pourrait accomplir seule. Il existe nombre
d'associations ou d'entreprises fonctionnant suivant ce principe dans la
société civile. Ainsi les compagnies d'assurance réassurent-elles leurs plus
gros risques auprès de compagnies aux capitaux plus importants.
Le principe de
subsidiarité, cher aux libéraux, veut que cette action se fasse par délégation
de pouvoirs des associations d'individus vers les associations d'associations.
Si le sujet préoccupe les libéraux, c'est que la tendance des organisations
humaines va plutôt dans l'autre sens : dans une fédération d'associations, c'est
souvent la fédération qui fixe les orientations; dans un groupe d'entreprises,
il arrive souvent que le groupe décide unilatéralement de ce que devront faire
les filiales. Mais c'est surtout dans la répartition des pouvoirs au sein d'une
même nation que les libéraux voudraient voir appliquer le principe de
subsidiarité.
dimanche 24 novembre 2013
Lire ce texte, le plus beau que j'ai jamais lu sur l'escroquerie appelée : Sécurité Sociale.
L'article du Monde en entier : 23 novembre 2013
Jennifer Landry raconte. Il y a près d'un an, l'expert-comptable l'a appelée et a prononcé la sentence : "Vous êtes dans le couloir de la mort", a lancé l'inquisiteur des comptes, non sans un rien de pathos. La jeune dermatologue a raccroché, abasourdie. Son affaire tournait au mieux, pourtant. En s'endettant, elle avait ouvert en 2009 ce cabinet sans falbalas, donnant sur cour dans un immeuble moderne de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Année après année, elle avait rempli sa salle d'attente, bercée par une douce musique d'ambiance. Son chiffre d'affaires était devenu plus que respectable, rondelet. A 39 ans, elle se croyait installée. Jusqu'à ce que l'augure la condamne.
La cause de ces déboires ? Les charges. "J'étais dans le rouge à cause d'elles, tellement ils m'avaient massacrée en 2012." Jennifer Landry énumère ces "ils" mortifères : caisse de retraite, CSG-CRDS, Assurance-maladie. Autant de dizaines de milliers d'euros à chaque fois qui plombaient son bilan, en même temps que l'économie du pays. "La Sécurité sociale est un gouffre qui endette la France. Elle pratique la gabegie. Elle rembourse un euro les lunettes mais paye les logements de fonction des directeurs d'hôpitaux et finance les syndicats. Elle permet d'acheter la paix sociale. Il faut casser le monopole de la Sécu pour qu'elle redevienne ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : un assureur."
Alors, en janvier, Jennifer Landry a exigé par lettre recommandée sa radiation des organismes de Sécurité
Jennifer Landry raconte. Il y a près d'un an, l'expert-comptable l'a appelée et a prononcé la sentence : "Vous êtes dans le couloir de la mort", a lancé l'inquisiteur des comptes, non sans un rien de pathos. La jeune dermatologue a raccroché, abasourdie. Son affaire tournait au mieux, pourtant. En s'endettant, elle avait ouvert en 2009 ce cabinet sans falbalas, donnant sur cour dans un immeuble moderne de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Année après année, elle avait rempli sa salle d'attente, bercée par une douce musique d'ambiance. Son chiffre d'affaires était devenu plus que respectable, rondelet. A 39 ans, elle se croyait installée. Jusqu'à ce que l'augure la condamne.
La cause de ces déboires ? Les charges. "J'étais dans le rouge à cause d'elles, tellement ils m'avaient massacrée en 2012." Jennifer Landry énumère ces "ils" mortifères : caisse de retraite, CSG-CRDS, Assurance-maladie. Autant de dizaines de milliers d'euros à chaque fois qui plombaient son bilan, en même temps que l'économie du pays. "La Sécurité sociale est un gouffre qui endette la France. Elle pratique la gabegie. Elle rembourse un euro les lunettes mais paye les logements de fonction des directeurs d'hôpitaux et finance les syndicats. Elle permet d'acheter la paix sociale. Il faut casser le monopole de la Sécu pour qu'elle redevienne ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : un assureur."
Alors, en janvier, Jennifer Landry a exigé par lettre recommandée sa radiation des organismes de Sécurité
samedi 23 novembre 2013
Faillites en cascade : croissance fantôme, pesanteurs administratives et/ou erreurs de gestion… radiographie de ce qui tue vraiment les entreprises françaises
Atlantico : La Redoute, Fagor Brandt et Mory Ducros, en un an, la France a connu plus de 1000 plans sociaux. Quelle conclusion peut-on en tirer quant à la situation économique globale du pays ?
Jean-Yves Archer : Depuis plusieurs mois, la France subit une vague de plans sociaux qui tourne à la déferlante tant les volumes d'emplois détruits sont importants. Les entreprises sont usées par cette crise qui ne semble pas devoir finir et qui lamine leurs marges (taux de marge de 28% contre 45% en Allemagne ). Dès lors, elles ont recours à un outil technique qui est le plan de sauvegarde de l'emploi ou à un outil juridique radical : la déclaration de cessation des paiements comme dans le cas du transporteur Mory Ducros, dernière mauvaise nouvelle en date.
Les plans sociaux sont-ils une fatalité ? Certains le pensent et soulignent le mauvais climat des affaires que les
vendredi 22 novembre 2013
REMISE À PLAT FISCALE : CONTRIBUABLES ASSOCIÉS DOIT PARTICIPER À LA CONCERTATION !
Le 21/11/2013
Jean-Marc Ayrault vient d'annoncer un vaste projet de "remise à plat" de la fiscalité française. Nouvel écran de fumée ? En soi c'est une bonne idée, car notre fiscalité incompréhensible est cause de beaucoup des difficultés rencontrées par les contribuables. Espérons que cette réforme aboutisse concrètement ! En tout cas, il est clair que les contribuables doivent absolument être représentés lors de la concertation prévue entre le gouvernement et les partenaires sociaux pour préparer cette réforme. Contribuables Associés doit être reçu par Jean-Marc Ayrault, au nom de tous les contribuables !
« Remettre à plat » la fiscalité : bonne idée ?
Cela fait des années que Contribuables Associés le réclame : et vraiment, il y a beaucoup à faire, beaucoup à simplifier et à clarifier.
Notre fiscalité est devenue totalement illisible par sa trop grande complexité. Cela permet aux
Le bug des demi-soldes
C’est un immense gâchis, des dizaines de millions d’euros partis en fumée. Installé depuis deux ans et demi, le logiciel « Louvois » qui était censé assurer la paye de l’armée française s’écroule sous les bugs et va être abandonné.
On n’aura pas le mauvais goût d’imaginer que cette incapacité de l’armée à faire tourner un outil informatique classique pourrait faire naître un léger doute sur la fiabilité de nos systèmes complexes de défense, ni que le retour à des modes de gestion hors d’âge pourrait annoncer la renaissance de la garde à cheval et des demi-soldes. On a cependant du mal à comprendre comment un tel désastre a pu se produire, pourquoi il a fallu tant de temps pour
jeudi 21 novembre 2013
Un tireur pas si « solitaire »
Par Lucien SA Oulahbib le 21/11/2013
Qu'aurait-on entendu si cela avait été un militant "nationaliste" ! comme je l'ai cru un instant tant les cibles apparaissaient contradictoires (c'est l'attentat à Libération qui m'a trompé) alors qu'il s'agit visiblement de l'action non pas d'un loup solitaire comme il est caracolé mais d'un loup porté par une haine diffuse qui sans cesse parle de "complot fasciste", de "racisme", d'"islamophobie" etc, à tout bout de champ, surtout depuis la mort de "l'anti-fa Clément".Si cela avait été un militant " d'extrême droite", le FN aurait été cloué au pilori, Marine le Pen jetée au coeur du bûcher médiatique. Depuis un certain temps les médias, surtout publics, travaillent dans cette direction. Même un film supposé historique comme celui intitulé "Hitler Apocalypse"montré sur France 2 le soir des barrages pour la Coupe du Monde, n'a de cesse
ANTHROPOLOGIE DU FÉDÉRALISME ET THÉORIE DE LA FÉDÉRATION
Nouvelle Rencontre de l'Institut Thomas More | Mardi 10 décembre 2013, 17h30-19h | Institut de France, Paris
Malgré la crise, malgré la lassitude devant un projet qui n’avance plus, malgré la défiance grandissante des populations européennes à l’égard de l’Union européenne, ou parce que tout cela… la question du fédéralisme continue de constituer une question politique essentielle en Europe.
Le fédéralisme a pour vocation de respecter
les principes fondamentaux de la culture européenne : l’autonomie des individus
et des groupes, un État garant et non gérant. Alors, pour quelles raisons
l’Europe institutionnelle d’aujourd’hui semble-t-elle inspirée bien davantage
par le courant technocratique ? Pour l’Europe comme pour la France, il est urgent de ré-explorer une
vieille idée qui a de l’avenir…
L'Institut Thomas More a le plaisir de vous
inviter à venir participer à la première de ses Rencontres du Fédéralisme
autour de :
| Chantal DELSOL
Professeur de philosophie à l’Université
Paris-Est, membre de l’Institut, auteur notamment de L’État subsidiaire (PUF,
1992) | Dernier ouvrage paru : L’âge
du renoncement (Cerf, 2011)
| Georges-Henri POUSSOU
De l’utilité pour la France d’avoir un bon entraîneur
Il paraît qu’on ne doit pas dire : « je n’aime pas le foot ». Trop clivant vis-à-vis de ce sport, le plus populaire et le mieux partagé. Tout juste peut-on confesser, c’est mon cas, qu’on y connaît peu de choses, et qu’on n’éprouve qu’une fascination limitée pour une partie des « valeurs » que ces sportifs véhiculent.
A tous ceux qui partagent mon triste sort et doivent subir le regard courroucé des leurs, il
Prenons un peu de hauteur avec ces deux auteurs ! J'ai lu le deuxième : excellent !
Des identités meurtrières à l’identité malheureuse…
Amin Maalouf est Franco-Libanais et issu d’une famille tissée de la diversité des chrétiens d’Orient. Alain Finkielkraut est un Français dont la famille juive polonaise a subi la persécution nazie. Tous deux sont venus d’ailleurs mais l’un et l’autre participent à l’enrichissement du trésor qui leur est commun : la langue française. Au delà de leurs communautés nationales ou religieuses d’origine à l’égard desquelles ils cultivent l’un et l’autre une lucidité distante mais nullement indifférente, la France est leur terre d’élection, parce que c’est celle qui a accueilli et abrité leur pensée. Or leur réflexion a abordé le même rivage, celui, passionnant ou inquiétant, de l’identité. Pour le premier, qui se voudrait sans doute citoyen du monde, elle est meurtrière, pour le second, elle est devenue malheureuse.
De quelle identité s’agit-il ? Amin Maalouf place au premier plan l’identité personnelle. Une personne
mercredi 20 novembre 2013
Voilà pourquoi nous devons impérativement voter pour des listes de candidats a-politiques. N'attendons pas de ceux qui ont créé les problèmes qu'ils les résolvent.
Parlons un peu, ce soir, de notre très cher millefeuille administratif local, lequel risque de passer un peu moins bien votre tube digestif après ce qui va suivre.
Chers Français, chères françaises, chers contribuables, vous allez, en mars 2014, voter pour les élections municipales. Vous élirez non seulement vos conseillers municipaux, comme avant, mais aussi, pour la première fois, vos conseillers "communautaires", ceux qui siègeront au sein de la communauté de commune (ou d'agglo, ou métropole...) à laquelle votre commune a de fortes chance d'appartenir. Vous allez donc voter pour DEUX entités qui dépenseront votre pognon: c'est sans doute ce que l'on appelle le progrès de la démocratie.
#TireurFou : et la Société Générale ?
mardi 19 novembre 2013 Publié par Le Parisien Liberal
Les journalistes et les politiciens sont forts. Plus forts que les 10 000 salariés de la Société Générale qui travaillent dans les tours de la Défense.
Avez-vous remarqué comme l'attaque du "tireur fou" contre BFM TV, Libération et la Société Générale est devenue
- une attaque contre un pilier de notre société démocratique (Aurélie Filipetti sur Le Lab Europe 1)
- Une atteinte à la démocratie selon Hollande et Ayrault (Toulouse7)
- une attaque contre un journal donc contre la démocratie (RTL.be)
C'est normal que les politiciens pratiquent la récupération politique et que les journalistes défendent leurs collègues, mais n'oublions pas que les salariés de la SG ont tout aussi été choqués par les attaques.
Exemple à suivre ! Peillon n'y est pour rien !
REPORTAG E - Une rentrée atypique avait lieu ce
mardi à l'école 42. « L'école rebelle », sans professeurs ni
horaires, a accueilli 880 élèves, sur les 900 retenus après les tests de
présélection, dont la fameuse « piscine ».
Puisqu'on vous dit que nous avons la meilleure administration ! Et pas coûteuse en plus !!!
Les professionnels de la route se plaignent de
retards dans la délivrance de ces titres. Certains salariés ne peuvent pas
rouler.
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