dimanche 17 novembre 2013

Définition du mariage : la Croatie plus démocratique que la France


Définition du mariage : la Croatie plus démocratique que la France
Le parlement croate s’est prononcé en faveur de l’organisation le 1er décembre d’un référendum sur un amendement à la constitution pour définir le mariage comme étant l’union d’un homme et d’une femme. Un tel vote populaire avait été réclamé par quelque 750 000 citoyens (sur les 4,3 millions que compte le pays) dans une pétition organisée par le collectif U ime obitelji « Au nom de la famille ». Malgré l’opposition très forte du gouvernement socialiste et des médias dominés par les idées de la gauche libertaire, le parlement croate a finalement avalisé la tenue du référendum par 104 voix contre 13 (et 5 abstentions).
La question qui sera posée aux citoyens est la suivante : « Êtes-vous favorable à l’ajout dans la constitution de la République de Croatie d’une disposition stipulant que le mariage est une union pour la vie entre une femme et un homme ? ».
Le gouvernement socialiste et le président Ivo Josipović veulent instaurer des unions civiles pour les duos homme-homme et femme-femme en leur donnant les mêmes droits qu’aux couples mariés, exception faite du droit d’adopter des enfants. Les organisateurs de l’initiative citoyenne et l’opposition de droite craignent cependant que l’Union européenne, dont la Croatie est membre depuis le 1er juillet dernier, n’exerce à l’avenir des pressions pour redéfinir le mariage et permettre l’adoption. D’où l’idée d’inscrire la nature du mariage dans la constitution. Quel que soit le taux de participation, le résultat du référendum devra être respecté par le parlement.
Si les Croates approuvent la proposition d’amendement à la constitution, leur pays sera désormais le onzième pays du continent (et le sixième de l’UE) à définir dans sa loi fondamentale le mariage comme étant l’union d’un homme et d’une femme. Les dix autres sont la Biélorussie, la Bulgarie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Moldavie, le Monténégro, la Pologne, la Serbie et l’Ukraine.

1 commentaire:

  1. Suite à cet article et pour proposer une autre solution qui me semble (bêtement plus consensuelle) je dirai :
    1°Laissons l'idée et le terme de mariage exclusivement pour les unions religieuses, quelle que soit la religion et, parallèlement pour ce qui concerne la France, annulons la loi qui exige qu'un couple soit marié civilement pour pouvoir passer devant un prêtre, un pasteur, un rabbin, un imam ou autre.
    2° Quant aux unions entre deux personnes, quels que soient leurs sexes, je propose qu'ils puissent s'accorder sur un contrat d'union privée devant notaire afin de décider pour tout ce qui concerne la filiation (enfants biologiques de l'un des deux ou adoptés) et la succession (du partenaire et des enfants), sans aucune contrainte décidée par une loi quelconque et avec toute possibilité de changer les termes du contrat à tout moment devant notaire et avec accord des deux membres de l'union. Pour l'aspect fiscal de couple déclarant ensemble leurs revenus ou séparément, selon leur choix, c'est le contrat qui fait preuve devant les administrations des impôts.

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