jeudi 28 novembre 2013

ATTENTION, lisez jusqu'au bout ce texte. Notre ami Lucien Samir s'est surpassé. Il est très énervé !

Bonnets rouges, retraite chapeau, prostitution, Iran…

34 milliards de déficit des retraites publiques payés par "nous", gros chiffre qu'il faut vite vite vite cacher par les "21 millions" de retraite chapeau de ce directeur de Peugeot alors que les trois quarts auraient été récupérés par l'impôt… Le ministère de l'économie en profite pour réapparaître, de même que celui du redressement productif, jusqu'au Président, alors qu'ils nous concoctent une progressivité de la CSG au nom de la "morale" alors que cette ponction freinera encore plus l'activité et donc alimentera le cortège du chômage et le désir du repli néo-nationaliste ou social-étatiste.
Les bonnets rouges expriment ce raz le bol, qui touche tout le monde, d'où ces manifs où patrons et salariés défilent ensemble, au grand désarroi de la caste syndicalo-intello-universitaire s'étant accaparée l'État depuis le Conseil National de la Résistance, et qui aimerait continuer à régner par la division, afin de paraître comme conciliateur, intermédiaire, du genre : je vous ponctionne de trente milliards, je vous en prête 20 avec le crédit impôt-recherche… Le fait qu'il vaudrait mieux ne pas ponctionner mais aider à la coopération en
prenant, à proportion, une obole publique, ne vient évidemment pas sur la table. Le fait aussi que les Mutuelles, privées, remboursent trois cent à six cent fois mieux que la S.S, les couronnes, implants, soins dentaires, lunettes, lentilles, en dit long sur le degré de lobotomie sournoise qui continue encore ses méfaits en voulant justifier la ponction des dépenses publiques par le nombre d'emplois publics créés en matière d'éducation et de santé alors que ces métiers pourraient fort bien être occupés par du privé puisqu'ils le sont déjà, sans que la déontologie "publique" au sens de "bien commun" ne fasse défaut. Des Autorités indépendantes du genre de la Cour des Comptes pourraient y veiller.

Nous sommes en pleine confusion culpabilisante où le fait de ne pas payer sa baguette selon un barème "progressif" comme on le dit sur BFM Business sera bientôt un problème alors que le rôle de la puissance publique est de palier à l'inégalité des chances et non d'égaliser tout le monde, or ce n'est pas par la ponction puis par la redistribution que l'on aide les plus défavorisés mais en les aidant à mieux se former via des fondations et un impôt proportionnel susceptible de ne pas freiner l'activité mais au contraire de permettre que celle-ci puisse apporter les emplois attendus.

Au lieu de cela les étatistes veulent "moraliser" à tour de bras alors que leur morale fonctionne plutôt comme justification de leur existence non nécessaire en fait. Et cette moralisation veut désormais s'en prendre à la prostitution, et ce avec les mêmes arguments dressés contre l'idée même du salariat condamné : ce n'est pas volontaire mais subi. Cette moralisation préfère l'hypocrisie, celle des "promotion canapé", où l'on doit "coucher" pour réussir dans certains milieux, mais cela se fait en douce, implicitement… Et puis les plus aisés (mais votant à gauche) auront toujours leurs hôtels bien achalandés à Lille ou ailleurs, sans parler d'Internet ; il faudra donc engager des milliers de flics pour traquer sur la Toile les adeptes de la braguette facile ; plus des milliers d'inspecteurs du travail pour traquer le travail au noir, les fonds manquants, nouveaux commissaires publics qui viendront sonder les âmes et les coeurs pour les rendre plus transparents. Tout cela peut se faire ensemble : et les acteurs du porno n'ont qu'à bien se tenir…
La moralisation, autre nom du bourrage de crâne, passera aussi par le retroussage idéologique qui fera par exemple croire que la France est "orientale" et "arabe" depuis longtemps, et que dire le contraire serait "raciste". Un colloque au Sénat va même le démontrer. De là à avaliser "l'anti-sionisme" il y a un pas vite franchi, malgré la visite du Président Hollande en Israël dernièrement, car ce qui compte pour certains c'est au fond de se dédouaner de l'antisémitisme larvé en le maquillant dans de l'anti-sionisme exacerbé. Mais de gauche bien sûr, pas façon Soral, non. Doit-on lire dans ce contexte les concessions opérées en faveur des Mollahs ?… Sans doute. Néanmoins, sur ce dernier point, il faudrait nuancer. Car qu'est-ce qui est préférable : l'Arabie Saoudite avec la bombe ?… Pas sûr… Après tout l'URSS et la Chine l'ont bien eu, idem pour le Pakistan ; Israël pense-t-il vraiment que l'Iran serait plus dangereux que le Pakistan au bord de l'effondrement ?… On verra bien dans six mois. Date limite donnée aux khomenystes. Il faudrait plutôt s'interroger sur les négociations actuelles avec ce qui reste de l'OLP et qui voient relancer l'idée, avancée par Frédéric Ancel (sur BFM buzeness le 23 novembre), qu'au fond le problème des réfugiés n'en serait pas la clé, alors qu'elle en est la voûte.

Les Palestiniens sont arrivés parfois certes à des accords secrets. Mais cela ne leur coûte rien puisqu'ils les dénoncent sitôt le vent tourné. La pression va être très forte sur Israël, alors que l'anti-sionisme n'a jamais été aussi puissant en France, jusqu'à l'extrême droite bien entendu, prête à faire alliance avec l'arabo-islamisme tant sa haine du judéo-américanisme l'a hante. L'extrême gauche est sur les mêmes positions. La gauche et la droite classique aussi, ou à peu près. Il reste une poignée de récalcitrants, dissidents, ceux qui n'oublient pas qu'en 48 Israël avait proposé la paix, en 1990 aussi,cela lui a été refusé. Deux fois. Des "colons" ont même dit qu'ils étaient prêts à prendre la nationalité palestinienne si on les laissait là où ils sont, semblables au fond à des gens qui prennent racine, comme partout dans le monde, sauf qu'ils ont le malheur d'avoir eu des ancêtres qui avaient été là aussi il y a fort longtemps, et qu'ils ne sont pas Kosovars, africains, arrivant en masse sur les côtes grecques et italiennes, non, ils sont là depuis la fin du 19ème siècle, attirant ensuite ensuite d'autres populations, des Syriens, des Libanais, qui  venaient les aider à défricher, puis ils s'installèrent, sans se savoir "palestiniens" ; jusqu'à ce que cette identité leur fut proposée par leur soutien arabo-islamique et "alter" divers.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire