La baisse des impôts des ménages les plus modestes et la nouvelle loi électorale sont ses mesures phares.
De notre correspondant à Rome,
Cent jours, sept réformes majeures: c'est au pas de charge que le gouvernement de Matteo Renzi, 41 ans, a franchi ses trois premiers mois de présidence du Conseil italien. Avec une efficacité couronnée par les urnes.
De l'abolition des 110 provinces, aux 10 milliards d'euros de cadeaux fiscaux, en passant par la promotion des femmes à la tête des grands groupes publics italiens, rien n'a été laissé de côté ni au hasard. Conformément aux promesses faites devant le Parlement italien en février, Matteo Renzi a engagé des réformes majeures, attendues depuis longtemps. Pour les faire approuver à une classe politique parfois réticente, il n'a pas hésité à poser la question de confiance à onze reprises, un record. La réforme de la loi électorale est sans doute la plus emblématique. Baptisée «Italicum» cette nouvelle législation