jeudi 22 mai 2014

Chronique d’une mort annoncée

Par Lucien SA Oulahbib le 21/5/2014

La classe politique française (et intellectuelle) est morte (seules quelques exceptions surnagent s'isolent tentent de lancer des bouteilles de sens, en vain semble-t-il). Mais comme ces étoiles éteintes dont la lumière nous parvient encore cette classe (qui fait tant de mal à la France) survit grâce à sa haine du F.N officiellement, aux postes dûment arrachés officieusement ; parfois de manière très sanguinaire, par exemple le musée Picasso (ou comment est-il nécessaire de s'affubler de la marque "Picasso" au moment où l'art contemporain nihiliste a détruit la notion elle-même) ; parfois de manière absurde, tel ce remake de " L'automne à Pékin" de Boris Vian où il était question selon le "Plan" de faire passer une voix ferrée au milieu d'un restaurant situé en plein désert sans aucune autre bâtisse et obstacle que lui.


Aujourd'hui il sera question de quais à raboter, de tunnels à agrandir parce que les équipes mathématisent sans passer par le réel, inutile, tout comme elles le font pour le reste jusqu'au climat censé être lui aussi calculé aussi bien que le font les polytechniciens qui conduisent la SNCF en particulier la France l'Europe et le monde en général, avec le succès
que l'on sait.
Mais ce sont des morts…vivants. Les plus dangereux. Des zombies. Aussi sont-ils en mouvement à sortir leurs balivernes sans se rendre compte que tout le monde voit bien qu'ils gigotent mais hors sol comme dans les dessins animés où l'on voit bien que le bout de la falaise (ou du tunnel) a été atteint et que désormais les personnages ne tiennent en suspens que parce qu'ils s'agitent à affirmer le contraire (par exemple dans le dernier film de Ferrara : sexe permanent ou golf pourquoi choisir ?), ce qui est assez pitoyable tel cet ex du "redressement productif" (le titre, lui, a déjà coulé) qui affirme, péremptoire, qu'on le "supplie" d'intervenir sur certains marchés publics, qu'en un mot sans lui rien ne se ferait, ce qui peut être cru un soir quand il fait froid ou qu'il vente, il n'y a rien à faire de spécial alors comme l'on est invité à la même table au moins son brassage d'air vicié occupera l'atmosphère tel un Chavez bien français qui étiquettera alors toute cette belle écoute de "patriote". Puisque l'on a le pouvoir autant en profiter instant par instant : " l'Etat c'est moi".


On en serait donc là. Dans l'absurdie et même l'infamie ; surtout si ce qu'indique Pierre Lellouche est vrai à savoir qu'il n'a jamais tenu de conférence. De même qu'il n'y a jamais eu de réelle alternative à l'étatisme actuel qui continue sa lancée, tout en ratissant large avec une vulgarité sans pareille tel qu'écarter de l'impôt certaines catégories, en pure perte car celles-ci sont parties depuis bien longtemps avec le constat suivant en matière d'insécurité et la sensation de ne plus être chez "soi" : lorsqu'un fait divers fait état d'un crime opéré par un étranger, l'état d'esprit n'est pas de se dire que ce crime ne pouvait être fait que par un étranger, mais plutôt de se dire que celui-ci lui aussi est capable de crimes, tout comme l'occidental source de tous les maux, alors que l'on nous présente l'étranger comme un surhomme incapable de telles bassesses. Or, il s'avère que non, et lorsqu'on l'observe ce n'est pas parce que l'on est raciste mais réaliste à croire à ce que l'on voit : coucou, un étranger a aussi des veines et coulent en elles parfois un sang mauvais.
Mais les zombis en politique et dans les médias ne l'entendent pas de cette oreille et veulent à tout prix maintenir leur emprise en dénichant la moindre phrase suspecte pour en faire la colonne vertébrale de ce qu'ils dénoncent alors qu'ils en sont, eux, les premiers bénéficiaires dans le parasitage en long en large et en travers d'un peuple français à l'abandon qui attend désormais courbé la hache qui l'abattra (et même il l'aime cette hache, il lui trouve tout plein de petits surnoms sympas). Pendant ce temps le monde tourne, Poutine avance (alors que Obama s'enfonce) la géographie humaine bouge telle cette tectonique des plaques qui se meut lentement mais sûrement (sables -é-mouvants). Ainsi va l'Histoire. Si (im)prévisible… Si cruelle. Malgré l'Universel. Désormais en retrait. Du moins tant que cette classe parasitaire s'accroche encore.


Lucien SA Oulahbib 21/5/2014
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