Info du PLD
La Cour des comptes pointe la « mauvaise
organisation » du système éducatif français. Quasiment 63 milliards
d’euros sont engloutis chaque année dans une bureaucratie scolaire
pléthorique. Le fonctionnement technocratique et
centralisé de l’Education Nationale bloque toute évolution.
Il engendre une baisse dangereuse du niveau d’enseignement et une crise des
vocations dans le secteur éducatif. La réponse existe déjà. L’Ifrap a montré en
2011 qu’un élève
dans une école publique coûte 30 à 40% plus cher que dans une école privée sous
contrat, sans que les enseignants y soient mieux rémunérés.
Et pourtant,
les résultats du secteur privé surpassent
dans tous les
classements ceux du public à origine sociale comparable.
Pire encore, malgré 6% du PIB investis dans l'enseignement,
l'OCDE a constaté que le salaire
statutaire des enseignants du primaire ou du secondaire est inférieur à la
moyenne de l’OCDE, aussi bien pour les enseignants débutants,
que pour ceux qui ont 10 ou 15 ans d’expérience professionnelle. Le problème de
motivation du corps enseignant est évident. Nous ne sommes plus à l'époque des
hussards noirs de la République et on ne peut demander aux professeurs d'être
des saints.
Les établissements publics n’ont pas de moins bons enseignants,
loin de là. En revanche, l'organisation de l'ensemble du secteur est clairement
en cause. Le PLD propose d’instaurer une autonomie pleine et entière des
établissements scolaires. Confions
aux directeurs d’établissement la véritable responsabilité de l’embauche et du
management des équipes enseignantes. Un professeur ne doit plus être un
fonctionnaire anonyme mais un acteur intégré à une équipe, correctement
rémunéré en fonction de son talent pédagogique et de son
implication dans le projet de l'établissement.
Nous proposons aussi de faciliter le conventionnement de
nouveaux établissements en échange de la suppression de la carte scolaire.
L'apparition de nouveaux établissements permettra de mettre
en œuvre des pédagogies différenciées, adaptées à la diversité des
talents de nos enfants. Le secteur éducatif doit retrouver une liberté de
fonctionnement pour être à nouveau au service de l’intérêt des familles plutôt
que soumis à une idéologie faussement égalitariste, dévastatrice pour
tous ceux qui n'ont pas la chance d'être des initiés du système
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