Textes recueillis et envoyés par Michel de Crousnilhon
Vincent Peillon, dans le livre « Une
religion pour la République » ( p 277 )
qu’il a écrit et qui est paru en 2010 aux éditions du Seuil :
« Car toute l’opération consiste bien, avec
la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et
à terrasser définitivement l’Eglise ».
Citation du jour tirée de l’ouvrage de Vincent Peillon,
ministre “ pour un temps “ de l’abrutissement national, " La Révolution française
n’est pas terminée " (Seuil, 2008) :
« La révolution française est l’irruption
dans le temps de quelque chose qui n’appartient pas au
temps, c’est un
commencement absolu, c’est la présence et l’incarnation d’un sens, d’une
régénération et d’une expiation du peuple français. 1789, l’année sans
pareille, est celle de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un
homme nouveau. La révolution est un événement méta-historique, c’est-à -dire un
événement religieux. La révolution implique l’oubli total de ce qui précède la
révolution. Et donc l’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit
dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. Et c’est bien
une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par
l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie,
ses nouvelles tables de la loi. »
N'a-t-il pas également déclaré :
« (
il faut ) arracher l’élève à tous les déterminismes : familial, ethnique,
social, intellectuel » ( afin de ) « s’appuyer sur la jeunesse pour changer les
mentalités ».
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