Le salaire complet 2013 /2017
Le salaire complet est un instrument, un chemin de
libération économique et sociale. Il se fait en 2 étapes. Ce chemin est rendu
possible grâce à la première étape qui consiste à découvrir les réalités comptables,
fiscales, et les obligations diverses, ainsi que les réalités des revenus complets de chacun
incluant tous les impôts sociaux , lesquels sont présentés complètement par
type de sécurité ou de contribution (retraite , maladie.. etc)
De plus, cette première étape restaure fondamentalement
les droits de propriété de tous les salariés sur ce
salaire complet. Ce salaire
complet comprend ce que certains (syndicats,
patronats et politiques) appellent le
salaire « différé ». Ce salaire différé s’appelle charges salariales
et charges patronales selon les pouvoirs politiques et monopolistiques actuels,
ce qui nous conduit tous dans la
confusion et l’incompréhension vu la complexité du bulletin de paie actuel. Ce salaire « différé » (toujours plus différé) est géré par des
organismes monopolistiques dans le cadre de la gestion paritaire en complicité
avec le système politique français. On le nomme le modèle social Français. Il
prétend, sans compter les moyens,
protéger les personnes.
Par la 2° étape, et pour autant que la première
étape soit réalisée, le concept de salaire complet propose une ouverture à la concurrence de nos
diverses assurances et sécurités fondamentales
sans remettre en cause leurs existences, bien entendu. Avec ce nouveau contexte
chacun pourra connaître ce qu’il gagne, saura ce qu’il paie comme
contributions, soient les parts salariales et patronales fusionnées ensemble.
Chacun comprendra ce qu’il paie pour la solidarité
vis à vis de ceux qui sont dans le besoin.
Le salaire complet, en conséquence, favorise la concurrence ouverte, la responsabilité individuelle, l’autonomie de
chacun, son libre arbitre comme son développement
personnel, et sa capacité à échanger
spontanément avec d’autres dans le « cadre » des libertés contractuelles
enfin retrouvée. Ces revenus complets sont
payés dans tous les cas par les
clients des entreprises.
Des clients qui en toutes circonstances ont le libre
choix, comme vous et moi, pour acheter ou non les produits et les services que
chaque industrie (françaises étrangères) propose au mieux, donc au bon prix, à la meilleure qualité selon eux, avant et après vente. Ce dernier point est
important, car sans client il n’y a pas d’entrepreneurs ni d’entreprises, ni de
salaire réel et complet. Le salaire complet
a pour vocation de favoriser les connaissances de tous, en particulier en matière fiscales, sociales,
et donc de réduire nos ignorances en beaucoup de ces domaines associées à ces
secteurs de redistributions dites « de sécu, ou de solidarisme
politisé ». Il repose sur les principes suivants :
ETAPE
1 (Réalisable par les entrepreneurs et « leurs » salariés) :
1) Le salaire complet c'est
l'addition du salaire net actuel effectivement payé avec en plus les parts salariales et patronales , et divers taxes, ce qui donne, au
total, une somme presque deux fois plus élevée que celle que chacun reçoit aujourd’hui
en net payé .
2) C'est la reconnaissance juridique
des droits de propriété des salariés sur la valeur complète de leur travail,
donc pratiquement le double.
3) C'est la présentation d’un
bulletin de paie avec tous les prélèvements sociaux fusionnés selon les
catégories (retraite, maladie, chômage, allocation familiale, logement,
transport, nourriture), soit quinze lignes contre plus d'une centaine sur le
bulletin de paie conventionnel. Cette présentation permet de connaître les
impôts « sociaux », et autorise une corrélation avec les diverses
prestations/redistributions actuellement réalisées par les monopoles. Cela
revient à restaurer en partie le système de prix et donc à réduire nos
ignorances.
4) C'est la présentation d'un calcul
actuariel sur les retraites (comparaison entre système par répartition
collective et système par épargne individuelle tant au niveau des capitaux
accumulés en x années de carrière que de leur rendement réel, ainsi que des
pensions futures dans ce contexte financier.
ETAPE
2 (Réalisable par tous les citoyens après la mise en place de l'étape 1) :
5) C’est l’exigence minimum que
toutes les caisses de ces filières dites « sociales » ou de « sécu »
présentent une comptabilité en « droit constaté » avec un audit
annuel par un CAC indépendant comme toutes les entreprises du secteur privé
(déclarations fiscales et publication officielles incluses) !
6) C'est la ferme volonté de
favoriser la souveraineté des individus et leur naturelle autonomie en matière
de revenus et d'échange libre. Grâce au salaire complet, tous les salariés
comme les entrepreneurs peuvent reprendre le contrôle de toutes ces caisses collectives
et analyser leur efficacités tant pour eux même que pour leur famille et proches.
7) C'est la volonté de dépolitiser et
désyndicaliser un pays embourbé dans ces corporatismes égoïstes et corrompus à
l'origine des difficultés industrielles. Ces difficultés sont les conséquences
de « l’overdose » de prélèvements
sociaux et fiscaux et de réglementations
incroyablement complexes (les régulations économiques).
8) C'est la séparation logique de ce
qui est du ressort de l'économie et de ce qui est du ressort de la
solidarité/générosité (fondation privées et système fiscal public si besoin).
9) C'est la tentative de mise en
concurrence ouverte de tous ces monopoles avec comparaison des prix et services
sur un marché mondial (sous réserve de la fiscalité et des réglementations
subsistantes). Ce qui revient à une restauration des droits fondamentaux des
consommateurs que nous sommes tous en matière de sécurité assurantielle, (Informations et libre choix de ses assureurs
au bon prix et à la bonne qualité , fruit de la concurrence permanente ).
10) C’est encore, pour l’ensemble des filières
médicales, hospitalières, et pharmaceutiques, leur sortie définitive de la
bureaucratisation et soumissions (corruptions incluses ?) à tous les
systèmes collectifs par la restauration des libertés d’entreprendre
et le rétablissement des libres prix en leurs domaines. Cette
sortie est rendue possible par l’ouverture à la concurrence et à l’existence du
salaire complet.
11) Avec
les points qui précèdent, le salaire complet fait disparaître les notions bureaucratique,
politique et syndicale de "charges salariales et patronales" et fait
apparaître ces prélèvements comme étant un premier impôt sur les revenus prélevé
à la source, et toujours payé à l'origine par les clients.
Ce concept n'a rien à voir avec la notion politique
et paritariste de "bulletin de paie supposé vérité”, et qui sur le fond continu
à entretenir cette notion marxiste de lutte des classes dont le seul résultat
aura été de protéger et entretenir les pouvoirs du « tout collectif »
ainsi que de multiplier le nombre
de pauvres : Souvenons nous de
l’appel de l’abbé Pierre dans les années 50 à propos de l’indisponibilité des
logements. Que dire de plus, 30 ans plus tard, à propos des « resto du
cœur « de Mr Coluche, preuve de l’efficacité des associations privées,
et en même temps de l’incurie des hommes et femmes de l’état et de leur
monopoles (ceux-ci finiront par
subventionner ces 2 associations en vue de profiter, électoralement parlant, de la bonne
image de celles-ci).
12) Ce concept de
salaire complet permet aussi de préparer une transition avec un certain nombre
de sécurité assurantielle dans le cadre d’une ouverture des marchés, ainsi que du libre choix de chacun, mais avec les bonnes
informations. Ces informations ne seront fiables que s’il existe une véritable
concurrence entre producteurs et un véritable libres choix des consommateurs
que nous sommes tous en matière de sécurités fondamentales.
Nous dressons maintenant le bulletin de salaire
complet au 01/2013 pour un couple
parisien ayant 35 ans de carrière où
chacun gagne 3.000 € bruts par mois
avant impôts sociaux et fiscaux :
+ SALAIRE COMPLET
(en €) AU 31/12/2012
Calculé avec un salaire brut « légal » de
3.000 euro …………..
|
Mensuel01/12
|
Annuel
|
Annuel (couple)
|
4.550
|
54.600
|
109.200
|
|
- SECURITE
SOCIALE
|
|
|
|
assurance
retraite (voir ci-après)
|
860
|
10.240
|
20.480
|
assurance risque
maladie (base et complémentaire)
|
518
|
6.220
|
12.440
|
assurance risque
accident travail
|
32
|
385
|
770
|
assurance
pertes de revenus (chômage)
|
201
|
2.400
|
4.800
|
- HORS SECURITE
SOCIALE
|
|
|
|
impôt allocation
familiale
|
162
|
1.944
|
3.888
|
Impôt formation
|
47
|
568
|
1.136
|
Impôt logement
|
28
|
342
|
684
|
Impôt transport
|
120
|
1.440
|
2.880
|
Médecine (une
visite chaque 2 ans, en camion)
|
7
|
79
|
158
|
Chèque déjeuner
|
43
|
455
|
910
|
Divers impôts
|
9
|
108
|
216
|
- Total des
charges et impôts sociaux :
En % du salaire complet
|
2.027
|
24.181
|
48.362
… 44,29 %
|
= Net payé avant
impôt sur le revenu :
En % du salaire complet
|
2.523
|
30.419
|
60.838
… 55,71 %
|
Donc 44, 29 % d’impôts
sociaux prélevés à la source par rapport
au salaire complet, avant impôt sur le revenus
et autres taxes. Ne dites jamais que 50% des français ne paie pas
d’impôt. C’est faux.
Le bulletin de paie « complet » et
ses premières révélations .
Tous les vrais revenus du travail et tous les
prélèvements dits "sociaux" sont complètement inclus dans ce bulletin
et très logiquement présentés. Ainsi il est maintenant possible de comprendre son bulletin de paie
et de connaître ce que nous payons pour la retraite, le chômage ou l’assurance
maladie par exemple. Tout redevient alors compréhensible, par et pour
chacun !
Les chiffres ci-dessus ont été arrondis pour
faciliter la lecture, de plus ils ne prennent pas en compte l'impôt sur le
revenu d’une part, ni d’autre part, la TVA, la TIPP, les éco-taxes et autres , si jamais tous les revenus nets étaient
consommés par ce couple . En revanche, ils prennent en compte la CSG, la CRDS,
les forfaits divers, et fusionnent bien sûr les parts salariales, les parts
patronales prélevées à la source.
Dans cet exemple de 3 000 euro brut (2 x 1500 euro) , le
salaire complet mensuel serait donc proche de 4.550 € chacun, soit + - 9.100 € pour ce
couple (à peu près 59.000 franc par
mois) comprenant le net payé, plus toutes
les parts sociales, et toutes les autres parts obligatoires actuelles . Ces
calculs déterminent la valeur et le coût complet d’un salaire. Le salaire net payé,
lui, sera proche de 2.500 € net par
mois et par personne, soit + - 5 000 € pour ce couple (avant impôt sur le
revenus et autres).
En analysant ci-après ce bulletin complet on notera
par exemple le coût exorbitant de
l'assurance maladie (€ 12.440 pour ce couple) comparativement à des fournisseurs
concurrentiels (4.500 à 5.500 € par an pour une famille de X personnes quelque
soit leurs revenus complets).
Pour un couple de cadres gagnant par exemple le
double ou le triple en brut , l’assurance maladie coûtera pratiquement deux ou
trois fois plus cher. Donc pour ces couples de cadres dont la somme des salaires
brut mensuel seraient de :
12 000 euro ou
de 18 000 euro, l’assurance maladie, dans le cadre du salaire complet, coutera
respectivement :
+ - 22 350 euro dans le premier cas, et + - 33 000 euro par an dans le 2°cas, payé
par les clients dans tous les cas.
C’est pourtant, du point de vue des compagnies d’assurance, un même risque à assurer, soit 4.500 à 5.500 euro/an par famille. Alors
pourquoi ces prix exorbitant ? S’agirait il de prix issue du monde politique
et paritariste sur fond d’idéologie du partage (sans compter) ? Serait-ce
juste de quoi se faire réélire démocratiquement par la diffusion d’agréables
promesses (leurs apparences). Alors pourquoi sommes nous débordé par cette
pauvreté si massive ! On parle maintenant de l’existence d’un
« quart monde » dont tous les organismes privés et publics en
charge d’aider avouent être dépassés par cette nouvelle masse de miséreux,
conséquence du collectivisme !
Nous pouvons aussi remarquer que la médecine du travail (monopole
par département géré par le patronat et les syndicats entre autres) facture en
moyenne plus de 72 € la consultation en
camion (obligatoires tous les 2 ans) contre € 23 chez un médecin généraliste à
son cabinet. Mais il est vrai que ces € 23 sont tout aussi faux en termes
économiques que les € 72 car ce sont des prix administratifs, conséquences des
monopoles et des réglementations de la « sécu » .
Ces 2 premiers exemples d’impôts sociaux permettent
de comprendre pourquoi l’ensemble du système français de libres prix et de libres contrats
de travail est totalement faussé sur le plan individuel, économique et
juridique. Ces surcoûts se retrouveront dans les comptes des entreprises, et expliquent pour partie les problèmes de
compétitivité donc de développement. Ne soyons donc pas surpris des conséquences financières, entre autres, dans l’industrie française ouverte sur le
monde.
Grâce à ce bulletin de paie complet, nous démontrons
que tous les français quelques soient leur revenu paient divers impôts et taxes,
directement et indirectement, à des
niveaux déjà extraordinaire, mais tellement complexes que tout le monde les
ignorent. Chacun regarde son net payé
sur le relevé bancaire, occultant ainsi tout ce qui a été prélevé avant. L’équation
politique et médiatique qui consiste à faire croire que la moitié des français ne paieraient pas
des impôts est donc totalement fausse. En fait, le « système »
collectiviste et paritariste français fait tout pour entretenir l’ignorance via
la complexité et les mensonges par omissions.
Quelques aspects individuels et complémentaires à
mesurer .
Ainsi, chacun
peut mieux comprendre les évolutions de leur rémunération, entre autre au
moment d’une augmentation ou d’une évolution de carrière. Salarié et Manager
retrouvent un langage commun lorsque tous changements sont présentés et
acceptés en salaire complet, lequel devra supporté plus de 44% d’impôt sociaux à
la source. Enfin chacun peux mesurer l’ensemble des obligations que subissent
les entrepreneurs, en particulier pour
le suivi professionnel des personnes.
Aussi incroyable que cela puisse paraître le seul
chapitre ou l’entrepreneur est
totalement libre en matière de rémunération (sauf a payer des masses d’impôts supplémentaires)
c’est l’utilisation du ticket restaurant, sorte de niche fiscale sociale (et
bienvenue), permettant de rémunéré les personnes sans les impôts sociaux et fiscaux.
Revenons à ce ticket restaurant (cas d’une
entreprise présentée ci-après) :
Seule la hausse de 150% des tickets restaurants (sur
8 ans) est acceptable puisqu’elle est le résultat d’un libre choix de
l’entreprise. Il reste par ailleurs, et pour simple remarque, que ces tickets
restaurant ne sont pas autre chose qu’un revenu net, sans taxe sociale ni
fiscale, et que ceux-ci pourraient donc être directement intégrés dans le
bulletin de paie.
On
éviterait ainsi l’impression et la distribution de « chèques » dont
le coût unitaire est de 1 cent d’Euro. Soit pour le pays tout entier un coût
d’impression supérieur à € 30 millions/an, strictement inutile puisque ces
chèques seraient payable par un simple virement bancaire avec la paie ce
qui de plus éliminerait les questions de
sécurité de transport de fond.
Sur le plan des principes
économiques, ces tickets « restaurant » sont aussi une sorte de
monnaie, dédiée uniquement et réglementairement à la consommation de biens
alimentaires. Ces chèques sont émis par quelques entreprises plus ou moins
privées et agréés par les autorités publiques. Nous avons là une fois de plus
tous les ingrédients d’un système collectivisé ; les copinages, les
manipulations sociales et économiques, et en prime de faux emplois !
C’est encore un exemple
d’irrationalité économique, un exemple bien français pour cause de
bureaucratisation, de syndicalisation, et de politisation influencée par les clientélismes de toute sortes, source de
rentes carriéristes et/ou de contributions aux abus des uns et des autres ! On
retrouve ce genre d’abus dans toutes les filières « sécu ». Ces abus
sont non respectueux des contribuables et de leurs sueurs, lesquelles personnes
devraient être libres de leurs décisions quand à l’allocation de leurs propres
ressources selon leurs vœux. Cela
pourrait devenir possible avec le salaire complet.
A ce propos nous pouvons
mener toutes les analyses selon cette grille d’appréciation en matière d’impôt
logement, d’impôt allocation familiale, d’assurance chômage…etc en prenant la
même méthode d’approche que celle concernant le calcul actuariel sur les
retraites .
Vous payez des cotisations
« sécu » complètes pendant 41 ans de carrière et n’en bénéficiez sous
certaines conditions de famille ou de situation décidées nationalement que
pendant X années … Nous payons directement et indirectement pour autant que
nous ayons un travail …
Il est tellement facile de jouer les grands cœurs,
et de baratiner sur un lendemain ou chacun serait pris en charge
« gratis » par les autres, et avec l’argent des autres (donc la sueur
de ceux qui osent encore bosser) :
Mais pris en charge par QUI … COMMENT, et POUR
COMBIEN DE TEMPS ?
Comme ce genre d’équation prend plusieurs décennies
à être factuellement et précisément décrypter par les individus (vu la
complexité des systèmes sociaux et fiscaux c’est déjà une prouesse), et que les
malheureuses facultés d’oubli de chacun restent naturellement persistantes, il
convient de favoriser les connaissances et/ou de réduire les ignorances, d’où
la réalité du salaire complet comme premier instrument d’analyse pour en
sortir. Dans ce contexte, l’analyse du systèmes de retraite par répartition et par
épargne personnelle devient plus claire :
Le calcul actuariel des retraites
Revenons à ce couple qui gagne 3 000 euro brut
chacun :
On supposera que les deux travailleront 41
ans soit 492 mois de cotisations. Chacun placera, dans le cadre
du salaire complet, € 860 par mois sur un compte d'épargne privé,
rémunéré à 3% avec un taux composé mensuellement, et dédié à leur future
retraite. Ce taux de 3% est faible par rapport à la moyenne de 4,5% constatée
sur les 25 dernières années.
On supposera qu'ils prendront leur retraite à l'âge
de 62 ans, pour une durée de 25 ans .
Ainsi chacun d'entre eux se retrouverait avec un
capital de plus de € 830.000 soit € 1.660.000 à eux deux (hors incidence de la
fiscalité). Vous avez bien lu !
Aux mêmes conditions financières que précédemment,
ils souhaiteront recevoir une rente, au terme de leur plan d’épargne retraite.
Selon une première hypothèse de durée de
vie « à la retraite « de 25 ans, la rente nette serait plus de € 3
900 par mois (hors incidence de la fiscalité).
Il convient ici de déduire une assurance maladie,
régime de base et régime complémentaire, sauf spécificités contractuelles et
assurancielles des fournisseurs concurrentiels en la matière. Il leur
resterait, dans tous les cas, plus de € 3 300 net par mois et par personne
hors incidence des impôts actuels et
futurs.
Il convient aussi de signaler qu'en cas de
malheureuse disparition avant cette moyenne d'âge théorique de 87 ans , le
capital épargné serait alors retransmis à qui de droit selon le choix des
intéressés, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui en France. En effet,
actuellement, aucun capital n’est épargné dans le cadre de notre système
communisé (les cotisations de l'année "permettent" le paiement des
retraites de cette même année). Les déficits ne cessent de s’accumuler et inquiètent.
Un dernier point : sur la base de ce salaire net payé actuel de € 2 523 par mois,
la retraite mensuelle future par le système de
répartition collectiviste devrait se situer, dans les années 2040/2050,
en valeur actuelle, entre 1 800 à 2 000 € (sans changement de la
fiscalité ni effondrement du système de retraite). Dans ce dernier cas
l’assurance maladie régime de base est incluse. On notera que c’est la
génération suivante (piégée par le système) qui devra payer ces retraites si
cela lui est encore possible ! Mais vraisemblablement, elle préférera
passer au principe de l’épargne et aux techniques de capitalisation. Et cela permettra
une augmentation des capitaux, une croissance économique plus rapide, et un
retour à nos libertés fondamentales.
Les filières dites « sociales »
Rappelons que ces filières dites
« sociales » produisent des services et de ce fait sont comparables
aux productions d’assurance, de baguettes de pain, ou de véhicules… C’est, en Sciences
économiques, le principe de l’équivalence des « objets «. On n'oserait
imaginer le prix de la baguette de pain ou de la voiture proportionnel aux
salaires avec des charges sociales salariales et patronales pour les
financer plus ou moins (pour autant que l’on travaille)! Et pourtant, telle est
cette réalité pour les filières dites « d’assurances sociales » ou de
« sécu », qui sont de plus obligatoires, monopolistiques, hyper règlementé,
syndicalisé et politisé, objet de toutes les manipulations médiatiques,
histoire d’avoir plus facilement un bon audimat !
C’est un peu comme si le système Français considérait
que se nourrir et se déplacer seraient moins important que de s'assurer contre
les aléas de la vie. Je vous laisse juge ! Il convient ici et par ailleurs
de reconnaître l’existence et la distribution d’allocations selon les
situations des personnes et des familles pendant X années. Elles ne sont pas
négligeables pour chacun en terme de budget mensuel. En fait si elles n’avaient
pas existé, c’est le salaire net des salariés qui auraient été plus élevé comme constaté
dans un certain nombre de pays dit développé comme en Suisse par exemple ou les
salaires sont 2,5 à 3 fois supérieur à ceux des français selon les postes, avec
un taux de chômage inférieur à 3,5% depuis 40 ans (le PIB Suisse est composé à
80% d’industrie et 20% de banques/finances. De plus on image mal un patron ne
pas se soucier du sort matériel de ses équipes sauf à avoir une réputation
épouvantablement négative, le conduisant en conséquence à sa propre faillite ,
car personne ne voudra travailler avec .
Une fois encore, tout ces processus de liberté n'empêche pas de porter secours à celui ou
celle qui serait sans travail ou handicapé, quelles que soient les origines des
problèmes. Avec ce projet, il s'agit de bien faire les comptes, de respecter
les contribuables, et de démontrer les doutes que nous avons tous sur le
supposé modèle sociale français vue les
ardoises complètes et les obligations diverses et multiples qui ont envahies
nos espaces de vie privée sans compter l’incroyable niveau de chômage, source
de difficultés majeures.
Le 1° respect des contribuables est donc de
permettre les connaissances sur le montant des impôts sociaux et fiscaux que nous
payons. Le salaire complet en fait apparaître une grande partie !
Bien sûr, toutes les personnes considèrent naturellement
que la liberté, la propriété, et la responsabilité individuelle favorisent
spontanément la multiplication des richesses, leur libre exercice, leur
redistribution spontanée via les évolutions positives des carrières et des
rémunérations en conséquence, donc de la réduction de la pauvreté. Alors pourquoi
tant d’agressions fiscales, sociales et règlementaires en la matière ?
S’agirait il de l’ivresse des pouvoirs (politique, patronat et syndicats
depuis 1945 et le CNR, pouvoir non élu et pourtant décideur de tous les
processus économiques et sociaux qui nous ont conduit à cette situation de
quasi faillite d’état) ?
Le 2° respect des individus est de prendre en
considération ce principe philosophique fondamental :
Nous sommes propriétaire de nous même, de nos pensées,
de nos actions et des gains que nous obtenons par nos efforts. Nos libertés individuelles
et les naturelles rationalités qui vont avec, sont nos guides. Personnes n’est
en droit d’intervenir dans nos vies privées ! Toutes autres considérations
seraient déjà du despotisme, du scientisme, ou de la sociologie reposant sur
les forces coercitives des pouvoirs centraux. La sécu en fait partie, et prétentieusement,
elle repose sur une organisation au caractère communisant très réel : la
gestion paritaire (patronat, syndicat, conseil d’état) sorte d’état dans l’état. Ce sont des
pouvoirs qui n’ont jamais été élu
par l’ensemble des citoyens (comme les
députés), pourtant ils ont en charge
un budget supérieur à celui de l’état.
Le coût des prélèvements : exemple d’un
groupe industriel en 2009
Pour un effectif de 820 personnes en France, composé
de cadres, d’ingénieurs, de contremaîtres, de techniciens et d’ouvriers
spécialisés ou non, le net total payé à la masse salariale est d’environ € 17
millions par an au 31/12/2009, auxquels s’ajoutent environ € 15 millions de
charges sociales (salariales et patronales) et divers coûts liés aux effectifs,
soit € 32 millions en total « complet ».
Avec les paramètres d’autres pays, l’équation aurait
été d’environ € 19 millions de salaires nets payés et d’environ € 6 millions de
prélèvements, soit € 25 millions d’euros. On constate ainsi un écart de € 7 millions
entre les deux systèmes.
Cet écart représente, pour cet employeur, plus de 10
points de marge nette, soit en général le gros de ses profits potentiels, ce
qui explique en partie la situation industrielle de la France et la disparition
de tant de sites.
Il convient de signaler que, dans ces autres pays,
les personnes auraient dû épargner environ 5% à 12% de leur salaire net payé
pour financer leur future retraite dont les pensions auraient été bien plus
élevées, par et pour chacun, tandis que des capitaux en pleine propriété privé
auraient été constitués (sur plusieurs générations en plus). Voilà qui aurait
permis d’investir plus facilement dans l’immobilier ou encore l’industrie et le
commerce, source d’emploi. Ce point est à rapprocher du code fiscal, du code du
travail, et de celui de la sécu, sources de soucis, d’incompréhension, et destructeur d’activité. Ayons
en ce moment une pensée pour la compagnie Peugeot ou Mittal qui en sont aussi des victimes de la même façon que les
dizaines de milliers d’usines qui ont disparu depuis 30 ans. Ce ne sont pas des
erreurs de stratégie qui ont conduit ces industriels à disparaître ou à
souffrir. Par exemple, les violents plans politique d’austérité et d’impôts
nouveaux en Espagne, en Italie, au Portugal, en Grèce, en France ont conduit à un effondrement des ventes
de voitures. Ces pays étaient les principaux marchés de Peugeot ….
Le tableau suivant donne le détail des prélèvements
supportés par ce groupe industriel français, ainsi que leur évolution dans la
période 2001- 2009, et 2005-2009.
Tableau
Prélèvements
supportés par un groupe industriel français
(période 2001-2005-2009) :
GROUPE
|
|
2 001
|
2 005
|
2 009
|
évolution
|
évolution
|
|
|
|
|
|
2001/2009
|
2005/2009
|
NET
IMPOSABLE EN EURO
|
|
19 843
332
|
17 495
602
|
17 591
641
|
-11,3%
|
0,5%
|
Dont
CSG/CRDS non deduct.
|
|
691 287
|
622 032
|
613 123
|
|
|
RETRAITE
REGIME DE BASE
|
SAL
|
1 369 894
|
1 222 925
|
1 248 284
|
|
|
|
PAT
|
2 105 704
|
1 856 842
|
1 905 143
|
|
|
|
|
3 475 598
|
3 079 767
|
3 153 427
|
-9,3%
|
2,4%
|
RETRAITE
COMPLEMENTAIRE
|
SAL
|
1 111 183
|
1 036 896
|
1 025 319
|
|
|
|
PAT
|
1 724 820
|
1 601 789
|
1 577 098
|
|
|
|
|
2 836 002
|
2 638 685
|
2 602 417
|
-8,2%
|
-1,4%
|
ASS.
MALADIE
|
SAL
|
211 250
|
203 604
|
183 246
|
|
|
|
PAT
|
3 136 453
|
2 789 399
|
2 770 671
|
|
|
CSG
DEDUCTIBLE
|
SAL
|
1 204 863
|
1 093 914
|
1 080 054
|
|
|
|
|
4 552 566
|
4 086 917
|
4 033 970
|
-11,4%
|
-1,3%
|
ASS.
DECES/INC/INV
|
SAL
|
79 316
|
51 421
|
44 877
|
|
|
|
PAT
|
147 477
|
154 682
|
155 041
|
|
|
|
|
226 793
|
206 103
|
199 918
|
-11,8%
|
-3,0%
|
ASS.
MALADIE COMPL.
|
SAL
|
197 014
|
198 325
|
222 035
|
|
|
|
PAT
|
177 894
|
192 713
|
243 210
|
|
|
|
|
374 908
|
391 038
|
465 245
|
24,1%
|
19,0%
|
ASS.
CHOMAGE
|
SAL
|
521 170
|
514 165
|
513 449
|
|
|
|
PAT
|
926 845
|
937 745
|
914 015
|
|
|
|
|
1 448 015
|
1 451 910
|
1 427 464
|
-1,4%
|
-1,7%
|
ASS.ACCIDENT
DU TRAVAIL
|
PAT
|
261 101
|
252 103
|
325 944
|
24,8%
|
29,3%
|
IMPOT
LOGEMENT
|
PAT
|
116 922
|
198 202
|
196 151
|
67,8%
|
-1,0%
|
TAXE
D'APPRENTISSAGE
|
PAT
|
122 452
|
135 162
|
161 639
|
32,0%
|
19,6%
|
FORMATION
|
SAL
|
144 837
|
130 480
|
194 304
|
34,2%
|
48,9%
|
TICKETS
RESTAURANTS
|
PAT
|
113 018
|
215 097
|
283 114
|
150,5%
|
31,6%
|
ALLOCATION
FAMILIALES
|
PAT
|
1 334 889
|
1 206 781
|
1 168 880
|
-12,4%
|
-3,1%
|
CONTRIBUTION
SOLIDARITE
|
PAT
|
|
65 382
|
64 945
|
NOUVEAU
|
NOUVEAU
|
VISITES
MEDICALES(en camion)
|
PAT
|
71 565
|
61 912
|
63 689
|
-11,0%
|
2,9%
|
TRANSPORT
|
PAT
|
213 398
|
281 065
|
252 008
|
18,1%
|
-10,3%
|
TOTAL
COMPLET
|
|
35 135
395
|
31 896
206
|
32 184
755
|
-8,4%
|
0,9%
|
ALLEGEMENT
35H II
|
PAT
|
1 516 117
|
|
|
|
|
REDUCTION
TAXES SALAIRES
|
PAT
|
27 244
|
|
|
|
|
ALLEGEMENT
35H III
|
PAT
|
|
1 367 890
|
1 117 670
|
|
|
REDUCTION
HEURES SUP
|
PAT
|
|
|
1 756
|
|
|
effectifs
moyen MOIS
|
|
1 101
|
868
|
820
|
-25,5%
|
-5,6%
|
nombre de
bulletins émis AN
|
|
13 208
|
10 419
|
9 834
|
|
|
Tous ces chiffres ont été calculés par les services
comptables et de paie de ce groupe. Bien sûr les embauches, les départs en
retraite, les démissions et les licenciements influencent ces calculs selon les
années.
Ils ne doivent pas cacher la baisse des effectifs de
-25,5% sur la période 2001-2009, ni la baisse de la masse salariale complète
qui n’a été que de -8,4% sur cette même période. On notera les hausses à 2
chiffres (hors inflation) des charges de transport, des « assurances maladie
complémentaires », des « assurances accident du travail », des
taxes d’apprentissage et de formation, et des « impôts logement »
malgré les baisses d’effectifs évoquées.
On remarquera aussi les écarts entre 2005 et 2009.
Paradoxalement, ils font apparaître l’énormité de la
hausse des prélèvements (en taux et en niveau) et laissent imaginer leurs
conséquences sur un groupe ouvert et en concurrence avec le monde entier, comme
si, de plus, tous les gains de productivité (et au-delà…) avait été capté par
le système « sécu » en perte et surendetté . C’est un système qui
dérive quasiment « tout seul », c'est-à-dire hors le libre choix des
personnes, et en exploitant tous les jeux des corporatismes dominant à mille
lieues des processus vertueux du libre échange et des droits de propriété !
Les coûts incommensurables
Les calculs ci-dessus pour le salaire complet tant pour les
individus que pour les entreprises, ne tiennent pas compte de l’évolution du
temps de travail et des congés payés et autres R.T.T. sur ces 3 dernières
décennies. Tous avantages confondus (5ème semaine,
passage de 39H30 à 38H30/semaine, jours d’ancienneté, heures de délégation
syndicale et politique, passage à 35H/semaine , congé parental …etc.), nous
sommes passés, annuellement, de près de quatre semaines de repos payées à près
de neuf semaines, hors jours fériés. Ce niveau est unique au monde et
correspond à un excédent de masse salariale payé …à nous reposer, de près de + 8%
par rapport à nos concurrents (2,5 ME pour cette entreprise, en plus du
reste) !
Sur ces bases, nous pouvons donc imaginer
l’évolution des taux horaires productifs et une fois de plus comprendre
pourquoi l’industrie française a autant souffert. On peut imaginer la hausse
des prix qui en a résulté en France, dès lors que les clients étaient d’accord.
Malgré tous les gains de productivité, les
industriels qui sont encore en activité n’ont résisté que par des efforts de créativité
et de rigueur extrêmes. D’autant plus qu’une grande partie de leur masse
salariale n’est pas décidé par eux mais s’impose à eux comme les TAG, les SMIC,
les plafonds de sécu …etc , même si l’entreprise va mal .
Dans certains secteurs industriels, c’est plus de
90% des producteurs/concepteurs qui ont disparu et/ou qui ont été absorbés par
les rares survivants, ou encore remplacés par des distributeurs ou filiales
d’origines diverses.
Cette situation est la conséquence de ce qui
précède. Le dommage ce n’est pas la libre concurrence, bien au contraire, mais
le torpillage des activités par tous ces monopoles.
La perte des savoirs, étant données toutes ces
disparitions industrielles, est elle aussi incommensurable !
Enfin, l’impact de tous ces évènements et autres
réglementations sur la vie des uns et des autres n’est pas non plus mesurable
mais se perçoit de plus en plus clairement dans l’incertitude et l’instabilité
des comportements et l’oubli des valeurs essentielles.
En définitive, ce n'est pas l'Inde, l'Afrique ou la
Chine qui ont « carbonisé » l'industrie française, c’est la France
elle-même par son système social, fiscal, monétaire et réglementaire, en termes
clairs : sa concrète « communisation » depuis plus de soixante
cinq ans.
« Force
et honneur » pour nos entrepreneurs et nos managers !
Il convient de signaler aussi que si cette
entreprise n’avait pas eu le courage de se réorganiser et de s’adapter en
conséquence de ces prélèvements, elle aurait disparu comme ce fut le cas en 40
ans pour 90% de ses concurrents d’origine Française, soit plus de 20 000
emplois détruits dans ce secteur de la métrologie professionnel. Il en va de
même pour toutes les autres industries « classiques », sauf celles
des softs et de communications qui
maintenant partent nombreuses en UK ou
en Californie ….
En fonction de ces informations, les causes
profondes de toutes ces disparitions de sites de productions apparaissent plus
clairement. Ce mot « disparition » est simple, pourtant ceux qui ont
vécu ce genre d’évènements savent la complexité, l’horreur et les pertes de
valeur que cela occasionne ! Des situations, ou malgré tout, les
dirigeants comme leurs salariés doivent conserver une maîtrise d’eux même et
une capacité à renaître au cas où !
Chaque personne souhaite accéder aux meilleurs
produits et au meilleur prix, ce qui est une démarche tout à fait rationnelle.
D’où l’importance de la compétitivité des entreprises, et donc des états
(compte tenu de leurs poids/boulets) dans lesquels elles se trouvent localisées.
Pour la France entière c’est plus de 3 millions
d’emplois industriels qui furent détruit en 40 ans. Certes, ces emplois
auraient peut être été détruits naturellement, et remplacés tout aussi
spontanément par d’autres productions dans le « cadre » d’un
véritable libre marché (ce qui n’est pas le cas en France).
Ce que nous pouvons démontrer, c’est que la
disparition de ces industries a été massivement accéléré par les aberrations
des systèmes fiscaux, sociaux, monétaire, et réglementaires, sans pour autant
générer, tout aussi massivement, de nouvelles richesses et donc de nouveaux
emplois. Tel est le dommage en France pour chaque secteur d’activité. On notera
que ni les politiques industrielles, ni les subventions pendant 60 ans en
provenance de l’Etat Français (et d’autres) n’ont véritablement inversé ces
réalités : celles des prélèvements incessants, massifs et instables, cause
de nos soucis.
Moins d’impôt et pas de subventions auraient été
plus efficaces, auraient créés moins d’instabilité, et n’auraient pas favorisés
un secteur plus qu’un autre (les conséquences des lobbying politico - industriels
et des jeux de pouvoirs) !
Ces dommages ne sont pas révélés par les
statistiques officielles de L’INSEE car leur façon de faire en matière de
périmètre d’analyse sur une longue période est erronée. En effet cet organisme
compare les entreprises existantes actuellement à ce qu’elles étaient dans le passé. En clair, elle ne mesure que la
performance des entreprises survivantes. La bonne démarche aurait été de
prendre, secteur par secteur, les entreprises qui existaient il y a 25 ans par
exemple et d’analyser celles qui restent en 2013 dans chacun de ces secteurs.
Le paritarisme est anti-démocratique
Une étude sur une période plus longue démontre que
si les taux de prélèvements sociaux du début des années 80 étaient toujours
restés les mêmes, alors, en 2009, cette entreprise aurait fait l’économie de 5
à 8 millions d’euro (selon les méthodes de calcul retenues).
Ces prélèvements des années 80 étaient tout aussi
irrationnels que ceux d’aujourd’hui, ils démontrent l’incapacité des systèmes
« collectifs » à s’adapter ou à réagir aux drames financiers et
humains. Ce sont en effet des drames puisque beaucoup d’entrepreneurs ont fait
faillite et que les nouveaux emplois n’arrivent pas à émerger en masse, compte
tenu des quasi rackets dits démocratiques à quoi procèdent ces filières en
principe « sociales et paritaristes ». Les pertes de valeurs et de
sueurs ont leur équivalent en termes de disparitions d’emplois et
d’augmentation du nombre de chômeurs !
Tout cela est logique puisqu’en toute mécanique
holiste, il n’y a plus d’individus responsables ni de relations de proximité.
On remarquera que le paritarisme (cinq syndicats, un patronat et les hommes du
Conseil d’Etat qui avalisent les décisions, sans compter les politiques et
leurs ministères) est générateur de réglementations et de prélèvements
obligatoires « sociaux » (donc fiscaux) qui ne sont pas votés par le
parlement comme c’est le cas pour le reste des impôts alors que le montant de
ces dépenses est supérieur au montant du budget de l’Etat.
Tous ces prélèvements sont proportionnels aux
salaires dans 98% des cas et ne peuvent faire l’objet d’aucune mise en
concurrence. La « sécu » et toutes ses caisses ont des pouvoirs de
coercition sur les entreprises et les individus supérieurs à ceux du
« fisc », jusqu’aux blocages de comptes bancaires, pratiquement
immédiat en cas de défaut de paiement. Cette situation perdure depuis les
années 1945-46 et sans consultation des Français ! Depuis cette époque, la
bureaucratie et ses ayant droit ont multiplié les interventions en affichant
une omniscience qui serait génératrice de « paix
sociale » ! : Kidnapping, chantage, violence, pillage, grèves,
égoïsme des corporations … voila le lot annuel de la France alimenté par
quelques activistes « que tout le monde envie… » !
Comment introduire le salaire complet dans une
entreprise
Tout a commencé, dans cette entreprise, par des
lettres privées, des notes internes, puis par des formations en sciences
économiques pour tout le personnel (sous la responsabilité de l’équipe de
SIPFOP, une semaine de formation par groupe de dix personnes conclue, chacune,
par mon intervention ; près de 100 réunions au total en 3 ans). C’était
dans les années 90 . Ce projet s’appelait alors « projet 21°
siècle » .
Compte tenu des réactions remarquables des uns et
des autres, j’ai rédigé un questionnaire en 40 points sur l'ensemble de ces
sujets. Les réponses ont été très encourageantes, très positives par
l’expression d’une volonté d’approfondir les connaissances acquises. Chacun,
bien sûr, a eu connaissance des résultats. C’est ainsi qu’en 1995, le premier
bulletin de salaire complet (cf. annexe) fut créé à un moment de difficultés
industrielles , après le décrochage économique de 1993.
Dans un pays comme la France, quand vous avez un
lourd système fiscal et social, qui devient chaque année plus complexe, plus
incertain et plus coûteux, un chef d’entreprise a bien du mal à exercer son
métier et à continuer à créer des richesses. J’ai assisté ainsi, pendant des
décennies, de crise en crise, à la disparition de mes confrères et de mes
clients industriels, et j’ai fini par comprendre que tout le système français
était vicié, voire vicieux.
Je voyais disparaître, une fois de plus, et en
pleine crise, tous nos efforts en matière de recherche, de gain de productivité
et de conquêtes commerciales. Les mondes politiques, syndicaux et patronaux
m’ont semblé complices de ces dérives. C’est à la suite de nouvelles taxes et
réglementations que j'ai décidé d’agir. J’étais révolté ! Ainsi fut lancé
le salaire complet à l'intention de mes salariés et de toute l’entreprise, un
peu comme un « kit de survie » philosophique, économique et
industriel, libre, indépendant, affranchi de tous les pouvoirs ! Telle est
toujours ma volonté.
Les responsabilités du monde politique et du
paritarisme
Ce ne sont pas les politiques qui ferment les usines
et en licencient le personnel mais ce sont leurs décisions
électoralistes et médiatiques qui en sont responsables, pire sans qu’ils le comprennent.
Fermetures d’usines et licenciements sont les conséquences
de leurs choix fiscaux, sociaux, réglementaires et monétaires. Ils ne
vivent pas tous ces drames financiers et humains ; ils n’ont pas à les
« gérer » alors qu’ils en sont la cause ! Et ce
« cirque » continue de façon accélérée depuis trois décennies. Ils taxent,
régulent, règlementent tout le monde sans
même porter un regard sur les secteurs qui en seront détruit. Immenses pertes
de savoir !
Il est vrai que cette méfiance vis-à-vis du monde
politique avait déjà été « alimentée » au moment de la création de
l'I.G.F., devenu I.S.F. Cet impôt et ses évolutions ont réduit la propriété et
ont conduit des familles entières à l'exil sans compter d'autres situations
ubuesques (faire payer un impôt sans les revenus qui vont avec !). Il
fallait oser ! Ils l’ont osé en présentant cela comme de la justice
fiscale... Il en va de même pour les prélèvements sur la générosité ou sur la
mort, dit de succession ou de donation selon le jargon officiel. De quoi vous
transformer en dissident ! De quoi réduire les investissements et les
engagements personnels des uns et des autres ! Et quand je vois le gâchis
humain passé et présent et les discours
politiques et syndicales actuels, mais surtout leurs nouvelles lois fiscales, je ne peux que conclure « qu’ils »
n’ont rien compris et nous ont transformé en « pantins » corvéables à
merci.
Si vous voulez des emplois, il faut des entreprises,
il faut des entrepreneurs riches en idées, en capitaux non taxés, armés de
sérieux et de courage. Des personnes qui prennent des risques ! Nos
systèmes publics écrasent tout cela par leurs multiples interventions supposées
omniscientes. Sortir de la paupérisation orchestrée par l'ignorance et
l'irrationalité des systèmes politiques et paritaristes demeure une urgence.
Nous avons encore la chance de disposer de la technologie et du marché des
assurances, une technologie assez récente dans l'histoire de l'humanité ;
il serait temps d’en prendre acte et de s’en servir !
Les expressions « charge patronale » ou
« cotisation salariale » laissent croire que c’est le patron ou le
salarié qui paie alors que c'est toujours le client, c'est-à-dire vous et moi.
Vous pourriez gagner par votre travail deux fois plus que ce que vous recevez
en net, mais le système social, supposé de solidarité, en prélève la moitié, à
la source, pour la redistribuer immédiatement. Une redistribution hasardeuse,
impossible à évaluer, au coût non révélé !
Le salaire complet : une arme capitale
dans le combat pour la liberté
Ainsi vont nos monopoles et nos institutions
paritaires, suite à la politisation généralisée de notre pays. Pays qui a
confondu cette belle notion de générosité volontaire des uns envers les autres
avec une violente « communisation » imposée à tous et financé par de
la dette massive, « prêté « par la BCE à l’origine, soit de la
fausse monnaie.
Nous en payons les conséquences par la disparition
de l'industrie et la multiplication du nombre de pauvres, comme en son temps à
l’Est du rideau de fer. Les mêmes causes produiront les mêmes effets , même si
c’est plus lentement .
Le salaire complet est une arme capitale pour sortir
librement et sereinement des aberrations de notre fiscalité, des mensonges de
nos systèmes sociaux, de l’étatisation de notre économie, en un mot du
socialisme et sa naturelle bureaucratisation étouffante.
Plus que jamais, l’individu est l’avenir de notre
pays. Laissons le libre de bâtir sa destinée, en coopération avec autrui, dans
le respect de chacun et de ses droits de propriété.
Avec
humilité et responsabilité.
Axel
Arnoux , le 1/05/2013
SALAIRE COMPLET (exemple pour un salaire brut de 1 500
euro) Projet XXIème siècle
Nbre
d’heures de travail effectuées : 158,89 Période de paye du : 01/01 au
31/01/2012 Date de paiement : 31/01 Mode de paiement : VIREMENT
Nom,
Prénom : Matricule : Société :
Adresse
salarié :
N°
S.S. : Emploi :
Classif. : Statut :
ETDAM Val. Point : Ancté :
Mini
mois : Mini
An : URSSAF :
Siret :
APE :
Période
de congés Payés : Du au Solde
Congés Payés jours ouvrés
Solde
Congés Ancienneté : jours ouvrés Du au
VOTRE
SALAIRE COMPLET
|
ACTUEL
|
|
FUTUR
|
|||||
|
MOIS
|
CUMUL AN
|
%
|
|
MOIS
|
CUMUL AN
|
%
|
|
+ Salaire complet fixe (nota 1)
+ Salaire complet variable (nota 1)
|
2319,04
|
27720,37
|
|
|
2319,04
|
27720,37
|
|
|
= SALAIRE COMPLET TOTAL (nota 1)
|
2319,04
|
27720,37
|
100%
|
|
2319,04
|
27720,37
|
100%
|
|
VOS
DEPENSES DETAILLEES
|
Impôts
selon les organismes monopolistiques
MONTANT DES
IMPOTS (voir nota 2)
|
|
Charges selon fournisseurs concurrentiels
PRIX DES
CONTRATS ( voir nota 3)
|
|||||
- Assurance : Risque
Maladie…………………… ……
- Assurance : Risque
Accident du travail…………
- Assurance : Risque
perte de revenu/chômage
- Assurance : Retraite
(nota 4) ……………………….
- Impôt Allocation
Familiale…………………………...
- Impôt Formation…………………………………………
- Impôt
Logement…………………..……………………...
- Impôt
transport…………………..………………………
- Visite médicale…………………..………………………..
- Chèques
déjeuners…………………..………………….
- Divers impôts…………………..………………………….
|
299,65
16,05
100,5
392,25
81,00
25,20
14,25
81,05
6,54
43,00
4,50
|
3547,22
192,60
1206,00
4707,00
972,00
302,40
171,00
972,60
78,50
454,65
54,00
|
12,80
0,69
4,35
16,98
3,51
1,09
0,62
3,51
0,28
1,64
0,19
|
|
|
Analyse en cours
Analyse en cours
Analyse en cours
Analyse en cours
972,00 euro
302,40 euro
171,00 euro
972,60 euro
23 à
x euro . 454,65
euro
54,00 euro
|
|
|
II Total de
vos charges ou impôts
|
1064,00
|
12657,97
|
45,66
|
|
|
Analyse en cours
|
|
|
III Vos revenus à déclarer (Cerfa 2042N)
(dont CSG à déclarer . (Cerfa 2042N))
IV Remboursement d’avance, d’acompte
|
1177,04
78,16
0
|
14142,01
920,39
0
|
51,02
3,32
0
|
|
|
Analyse en cours
0 euro
|
|
|
V NET PAYE OU
TRANSMIS
(CSG
déduite. Avant impôt sur le revenu).
|
1255,04
|
+ 15062,40
|
54,34
|
|
|
Analyse en cours
|
|
|
VI VOTRE IMPÔT
SUR LE REVENU A DEDUIRE - x Analyse
en cours
VII ALLOCATIONS
DIVERSES Reçues cette année, net d’impôt + y
Analyse en cours
VIII PRESTATIONS DIVERSES Reçues (école , net de frais
…etc) + z
Analyse en cours
TOTAL DE VOS REVENUS NET
D’IMPÔT /CHARGES (V – VI + VII + VIII) = ? Analyse
en cours
(hors TVA , éco taxes , droits d’assises , TIPP
…etc sur vos consommations , ou
encore, hors ISF , droit de
succession et de donation sur votre
épargne ).
Les prix sont des informations, l’information a un prix. Tout se mesure
pour connaître, comparer, choisir, échanger, et anticiper. C’est le sens
profond du salaire complet et des droits de propriété des salariés sur
celui-ci. Ce document est non contractuel aujourd’hui et a pour objet une
information économique et philosophique. De plus il est fidèle à nos
métiers : celui de la métrologie donc de la mesure scientifique.
Notice explicative (salaire de 1500 euro)
Nota 1 : Ce salaire complet ( 2319 euro dans cet exemple) est réalisé à
partir d’un salaire brut fixe de 1 500 €
et d’un salaire brut variable de €
(soit un brut total de 1 500 € ). Le
salaire complet représente donc la
véritable valeur de votre travail, et est l’addition du net payé actuel, plus
les parts sociales salariales (+- 20% par rapport au brut ) , plus les parts sociales
patronales (+- 40% par rapport au brut ) .En effet si pour l’entreprise le coût
du travail est un coût toutes taxes comprises, pour vous il s’agit de votre
revenu complet supportant un impôt prélevé à la source et reversé par
l’entreprise en votre nom aux différents organismes sociaux ou encore à
l’état. Ce salaire complet est payé par les clients et il est quasiment le double du salaire net payé actuel.
Nota 2 : Les impôts et charges figurant dans la colonne « ACTUEL »
sont calculés, poste par poste, en additionnant tous les impôts sociaux,
soit les charges sociales parts
salariales avec en plus les parts
patronales associées aux différentes rubriques (retraite, maladie …etc.). Les
résultats obtenus correspondent donc aux coûts des impôts et « assurances »
dans le cadre de la gestion monopoliste actuelle.
Nota 3 :
A)
Les assurances figurant dans la colonne « FUTUR » seront calculées,
poste par poste, en fonction des contrats et des prix disponibles en matière
d’assurance ou d’épargne. Ces contrats potentiels vous seront transmis au fur
et à mesure des négociations sur les marchés. Compte tenu de la destruction des
libres systèmes de prix en conséquence des monopoles et des règlementations, il
est difficile aujourd’hui d’affirmer tel ou tel prix futur. Néanmoins, des connaissances existent en particulier dans
les pays « Saxons » ou encore en Allemagne ou en Suisse. Dans tous les cas ces négociations seront de
fait soumises aux différentes obligations légales en la matière, ce qui par ailleurs freinera encore leur
présentation. La différence entre les prix des contrats futurs et les coûts de
la gestion monopoliste actuelle pourrait alors venir augmenter le net
payé (sous réserve de la fiscalité). En effet, la concurrence est toujours
plus efficace que les monopoles (par exemple, la compétition entre les
assureurs conduit à un peu plus d’excellence et d’innovation, tant pour les
contrats , les services , que pour les prix). De ce point de vue, l’entreprise
pourrait mener des négociations pour l’ensemble de ses collaborateurs en vue
d’obtenir les meilleures prestations et les meilleurs prix par effet de volume,
ce qui simplifiera la gestion et la compréhension de chacun.
B) Les
impôts « Allocations Familiales, Formation, Logement, Transport »
seront probablement repris tels qu’existant actuellement. Ces dernières
informations permettront de connaître ce qui est payé par chacun dans le cadre
du salaire complet, puis de favoriser
l’analyse de ce qui est reçu par chaque personne (après taxes) et pendant combien de temps. Nous devons
travailler et payer les impôts sociaux pendant 41 ans tandis que certaines
prestations (allocations diverses) ne
durent que quelques années selon les
filières sociales. Le salaire complet favorise la possibilité de faire un bilan
financier et personnel.
Nota 4 :
A) La
« cotisation » obligatoire pour votre retraite par répartition est de
392.25€ en moyenne mensuelle. Cette « cotisation »
donnerait probablement droit, et après 41 ans de travail au même salaire, à une
retraite par répartition incluant la « sécu » d’environ
1
056 €/mois. Ce calcul
approximatif est fait après déduction de
la CSG/CRDS actuelle et d’une assurance maladie complémentaire d’environ 120
€/mois (sous réserve des impôts futurs , des calculs de la valeur future des
points de retraite, ainsi que de l’âge futur du départ en retraite) .
B) Si
cette cotisation de 392.25€ avait
été placé tous les mois, et pendant 41 ans, sur un
compte d’épargne au taux d’intérêt annuel moyen de 3,5 %
(l’impôt sur les revenus financiers et la
CGS /CRDS sont déjà déduites), le capital obtenu serait de +-
430 000 €.
Ce capital pourrait alors
être replacé dans les mêmes conditions financières pendant par exemple 30 ans, offrant ainsi une retraite par
capitalisation de +-1 530 €/mois,
après déduction d’une assurance maladie complète d’environ 400 €/mois (sous réserve des impôts).
C) En
cas d’accident, avant ou après 65 ans, le capital épargné serait retransmis
selon les choix privés de chacun, alors qu’actuellement les cotisations payés et
les pensions mensuelles par répartition seront totalement perdues par chaque
salarié et leurs héritiers (sauf temporairement, la pension de réversion
(pension divisé par 2 pour le conjoint(e) survivant(e)). Pour assurer une
transition entre les deux systèmes il faudrait +- 15 ans en comptant sur la
croissance économique qui en résultera grâce à l’épargne ainsi générée et à la
dynamique entrepreneuriale en
conséquence.
Nota 5 (suivi du projet, et espoir) :
Tous ces calculs permettent
de mieux connaître le système actuel, mais permettent aussi de comparer sur le
plan économique les prix et les prestations fournies .Du point de vue des
solidarités celles-ci sont supposées être couvertes par les associations, par
les fondations humanitaires, et par les impôts actuels (TVA , éco-taxes,
CSG/CRDS, impôt sur les revenus, ISF, impôt sur les successions/donations, et
plusieurs centaines d’autres). La solidarité, concept généreux, n’a jamais
signifié que l’on devait se soumettre à une complète collectivisation des
personnes et de leurs activités. Tel est le problème de notre pays depuis 1945.
Dans tous les cas, ces projets
de salaire complet et de libertés contractuelles, s’ils deviennent les votre , favoriseront , d’une part, le
rétablissement des libertés de choisir et de
produire grâce à la reconnaissance des droits de propriété des salariés
sur la valeur complète de leur travail, et d’autre part, favoriseront, la
restauration du libre système des prix dont les processus vertueux d’innovation
qui vont avec en tous ces domaines . Cela grâce à un libre marché concurrentiel
ouvert sur le monde . Pour l’entreprise cela ne change rien à sa situation
financière actuelle, mais autorise une clarification réciproque sur les
réalités de chacun et de tous. C’est déjà « fondamentale «. Ces processus
n’empêchent pas de « gérer » une période de transition avec le
maximum de sécurité, le temps qu’une situation de plein emploi reviennent en
conséquence de ces évolutions. Par sécurité, nous entendons l’obligation de
s’assurer face aux risques de la vie , et de préparer sa retraite par épargne dés son premier contrat de travail par
ailleurs payé en valeur complète.
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