Après la hausse des impôts sur les entreprises, après la hausse des taxes sur le travail, voici qu’est lancée une opération de démantèlement du statut des auto-entrepreneurs.
C’est une nouvelle entaille dans le pacte de confiance, déjà
tout couturé, qui devrait normalement unir le gouvernement et le monde
de l’entreprise. Après la hausse des impôts sur les entreprises, après
la hausse des taxes sur le travail, voici qu’est lancée une opération de
démantèlement du statut des auto-entrepreneurs.
Evidemment, c’était assez tentant : puisque cette manière simple de créer une entreprise a du succès, il faut la démolir. Non par esprit de système, non par détestation de la réussite, mais parce que le succès appelle la
taxe. Là où il y a création de richesses, il y a pour l’Etat de l’argent à lever. Et au lieu d’aligner vers le bas les charges supportées par les toutes petites entreprises et les artisans – qui peuvent légitimement se trouver défavorisées par les avantages accordés aux auto-entrepreneurs- le gouvernement choisit de briser le cercle vertueux qui avait été initié autour de ce phénomène des petits créateurs d’entreprises.
Avec la même allégresse inconsciente, le gouvernement s’apprête également à imposer un bouquet de réglementations et de charges aux « drives », ces entrepôts où le consommateur enlève les produits qu’il a achetés sur Internet. Toujours cette envie irrépressible de taxer l’activité économique. Toujours cette difficulté à comprendre que c’est pourtant là que se situent les réserves d’emplois.
Dans ces conditions, les tentatives de séduction lancées par François Hollande à destination des patrons n’ont que peu de chances d’aboutir. Déjà les auto-entrepreneurs se révoltent et, comme naguère les « pigeons », lancent sur le Net un mouvement : les « poussins ». Et malgré le crédit d’impôt, malgré l’accord compétitivité, le climat de défiance entre les petits patrons et le pouvoir n’a jamais été aussi pesant. C’est là la limite de la social-démocratie version Hollande. C’est là le mur contre lequel continuera à buter la création d’emplois.
Evidemment, c’était assez tentant : puisque cette manière simple de créer une entreprise a du succès, il faut la démolir. Non par esprit de système, non par détestation de la réussite, mais parce que le succès appelle la
taxe. Là où il y a création de richesses, il y a pour l’Etat de l’argent à lever. Et au lieu d’aligner vers le bas les charges supportées par les toutes petites entreprises et les artisans – qui peuvent légitimement se trouver défavorisées par les avantages accordés aux auto-entrepreneurs- le gouvernement choisit de briser le cercle vertueux qui avait été initié autour de ce phénomène des petits créateurs d’entreprises.
Avec la même allégresse inconsciente, le gouvernement s’apprête également à imposer un bouquet de réglementations et de charges aux « drives », ces entrepôts où le consommateur enlève les produits qu’il a achetés sur Internet. Toujours cette envie irrépressible de taxer l’activité économique. Toujours cette difficulté à comprendre que c’est pourtant là que se situent les réserves d’emplois.
Dans ces conditions, les tentatives de séduction lancées par François Hollande à destination des patrons n’ont que peu de chances d’aboutir. Déjà les auto-entrepreneurs se révoltent et, comme naguère les « pigeons », lancent sur le Net un mouvement : les « poussins ». Et malgré le crédit d’impôt, malgré l’accord compétitivité, le climat de défiance entre les petits patrons et le pouvoir n’a jamais été aussi pesant. C’est là la limite de la social-démocratie version Hollande. C’est là le mur contre lequel continuera à buter la création d’emplois.
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