CONTRIBUABLES,
ILS NE PRENNENT PAS QUE VOTRE ARGENT.
ILS
PRENNENT VOTRE IDENTITE ET VOTRE AME.
Gabriel Lévy
10 septembre
2013
« Les civilisations sont mortelles » disait
Paul Valery. Grâce à la gauche au pouvoir, les jours de la nôtre sont
maintenant comptés.
Rarement la Gauche Française n’a été plus cohérente, et
aussi près de réussir dans sa volonté de voir disparaitre l’organisation
actuelle de notre société. En brisant la cellule familiale, elle promeut le
concept marxiste d’une société sans classe. Des enfants sans père ou sans mère,
mais des ersatz de parents (1), une identité sexuelle ambigüe prônée par la
théorie du genre (2), une « gay friendly » jusqu’à la dénaturation du
mariage, la jeunesse totalement prise en charge par l’Etat, grâce à des emplois
dits d’avenir conduisant au mieux à l’impasse, au pire à la paresse, la culture
orientée par un ministère de la propagande et par des collectivités locales
totalitaires, l’immigration à pas de géant et le métissage qui en résulte, le
multiculturalisme
qui a pour vocation la dilution de notre culture puis sa
disparition, la tolérance du communautarisme et l’imposition de ses pratiques à
nos concitoyens, l’apologie de terroristes faite aux frais des contribuables
sur les cimaises d’un musée national (le Jeu de Paume), une morale et une
éthique « révolutionnaires » enseignées dès l’école (3), une « justice
de classe », une police aux ordres (répression des
« veilleurs »), des médias réfugiés dans l’autocensure ou voués à la
désinformation … Et pour s’assurer d’une société sans classe, l’aggravation de
la fiscalité confiscatoire sur les héritages afin d’effacer tout privilège de
la naissance.
Une société dite sans classe, nous savons bien ce que
cela réserve : l’ère des Staline et des Pot- Pol, la
dictature d’un petit nombre et l’avènement d’une
« nomenclatura ».
La gauche - si elle abandonne un jour le pouvoir - laissera
certes un champ de ruines, mais elle aura façonné durablement notre société. Elle
nous aura volé notre identité nationale, nos racines et nos ailes (notre élan
créateur), notre histoire, notre culture et, pour tout dire, notre âme.
Tous le savent. Mais les « élites » de droite sont
si pusillanimes que le risque de compromettre leurs ambitions dérisoires, a
vite raison du moindre élan salvateur. Elles n’ont rien fait, ou rien obtenu,
pour enrayer le cours de ces changements. Tétanisées par ses oukases elles ont
subi le magistère de la gauche, quand elles ne l’ont pas facilité et sollicité
(« l’ouverture » jusqu’à… Madame Taubira, chargée de
mission par M. Sarkozy ! (4)). Font-elles seulement aujourd’hui leur
aggiornamento, à défaut d’une repentance ?
Non ! Désincarnée, alors, leur prétention de nous offrir
demain d’autres choix que celui de les élire de nouveau, d’élire les
socialistes peu « sectaires » (M. Fillon) au nom d’une alliance
diabolique dite de « front républicain », ou
celui d’organiser des « gouvernances partagées (sic) », comme
c’est le cas aujourd’hui de la Communauté d’agglomération de Marseille,
et peut-être demain pour la ville de Marseille elle-même, sous le prétexte de
respecter des « valeurs » que ces « élites » se
gardent bien de préciser. N’est-ce pas faire injure à notre bon sens que
tenter de nous faire admettre que notre pays peut collaborer en matière
sociétale avec la gauche, sans se saborder ; que le refus de
l’immigration, du vote des immigrés, de la destruction de la famille, de la
gabegie de l’Etat et de sa faillite probable, de la fiscalité démentielle, de
l’angélisme à l’égard des délinquants qui nous font baisser les yeux et raser
les murs, de la prochaine réforme de la justice (loi Taubira), des salles de
shoot, de la « contre-culture des banlieues » (5), des émeutes, des
jacqueries, des zones de non-droit, de la transformation de notre France en
Liban ou en Syrie, du totalitarisme intellectuel et politique, sont des
« valeurs » que nous ne pouvons défendre qu’AVEC les
socialistes ? Nos critiques à l’égard de ces derniers ne sont pas des
fantasmes, mais la réalité ordinaire, car ils sont idéologiquement au mieux
impuissants, au pire complices.
L’ostracisme à l’égard d’un Français sur quatre (6), imposé
précisément par ceux qui détruisent notre civilisation, conduit à son suicide.
Nos leaders ne sont-ils pas inconscients lorsqu’ils misent seulement sur le
reflux obligatoire de l’opinion ? Ils ont tort : « on ne peut
pas tromper tout le peuple, tout le temps ». Ils risquent de « perdre,
tout à la fois, leur élection et leur âme »… et
(peut-être ?) de vivre dans le remord d’avoir sacrifié sciemment notre
civilisation.
1- « Les
enfants n’appartiennent pas à leurs parents ». Laurence Rossignol,
sénatrice PS.
2- « Il
faut que dès le plus jeune âge, chacun comprenne qu’il existe plusieurs
( ?) types d’orientation sexuelle ». Najat Vaillaud-Belkacem,
porte-parole du gouvernement.
3- « Il
faut être capable d’arracher l’élève à tous les déterminismes : familial,
éthique, social, intellectuel » et « La recherche permanente,
incessante, obstinée de la religion qui pourra réaliser la Révolution comme
promesse politique, morale, sociale, spirituelle ». Vincent Peillon,
ministre de l’éducation nationale.
4-
L’Express 16 avril 2008 : « L’ouverture :
Sarkozy confie une mission à Madame Christiane Taubira ».
5- « Tu aimes l’art ? Je te pète ton tableau. Tu
parles convenablement ? Je cause le verlan façon rappeur. Tu adores les livres
? Je brûle la bibliothèque municipale. Tu tiens à ta bagnole ? Je la fais
cramer ». Luc Ferry, in Le Figaro du 3 juin 2010
6- Discours
du président de l’UMP le 25 août 2013 à Châteaurenard. Idem M. Juppé, M. Fillon
et d’autres.
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