lundi 30 septembre 2013
Que cherche Manuel Valls au juste ? Montrer que l'on peut être immigré ou fils d'immigré, mais néanmoins plus royaliste que le roi ? Nous le savions déjà, merci. Nicolas Sarkozy avait montré la voie.
Par contre, ce qui est troublant en ce moment, c'est le silence du PS et du Président de la République. L'homme qui voulait plus de white, de blancos à Evry (et moins de blacks, de negros, faut-il comprendre ?) vient quand même de dire que les Roms "ont vocation à revenir en Roumanie et en Bulgarie" et qu'il était "illusoire de penser qu'on règlera le problème de ces populations à travers uniquement l'insertion".
Cet homme est ministre de l'intérieur d'un gouvernement socialiste. Donc soit le PS reconnait que le FN, qu'il dit combattre, a raison (ainsi que l'opinion publique française, puisque les propos de Valls sur les Roms approuvés par une large majorité, selon un sondage, dixit le Monde), soit Valls n'a rien à faire dans ce gouvernement qui, au passage, a repris sans sourciller les circulaires adoptées par la précédente majorité.
Il est vrai que la question des Roms en France renvoie à un problème culturel : d'un coté on a des nomades, par ailleurs plus ou moins sédentarisés, et de l'autre, des gens totalement sédentarisés, les Français. Ce simple problème d'application du droit de propriété ne devrait donc pas amener plus de commentaires que ceux relatifs à l'exercice de ce droit, si souvent bafoué par l'Etat, en France. Mais si, par culture, on pense que l'origine géographique des gens influe indubitablement sur leur pensée, alors que le gouvernement cesse par exemple de faire de l'Education Nationale un instrument de reformatage des jeunes, "à extraire du déterminisme de leur milieu".
Le problème culturel est au PS avant d'être chez les Roms. Mais il n'y a plus d'associations anti racistes type SOS Racisme pour hurler au loup, comme sous la précédente majorité.
NB : juste à titre accessoire, pendant qu'on parle des Roms, on ne parle pas de la loi de finance.
NB : juste à titre accessoire, pendant qu'on parle des Roms, on ne parle pas de la loi de finance.
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