dimanche 1 septembre 2013
En quelques jours, nous avons vu le président Hollande emboîter les pas de Georges Bush, en proposant de se lancer dans une guerre sans avoir les preuves qui auraient pu conduire à la justifier.
Nous avons vu le gouvernement Ayrault vanter une non-réforme des retraites (mais une vraie augmentation des prélèvements obligatoires) dont les paramètres sont exactement ceux que le PS combattait depuis des années, parce qu'il était dans l'opposition.
Nous avons vu des ministres étaler leurs opposition sur la place publique, en dépit de la charte signée en début de mandature, visant à coordonner l'action gouvernementale et crédibiliser l'action.
Nous avons vu une police poursuivre les délits d'opinion en pourchassant des jeunes manifestants dans Paris, pendant qu'à des centaines de kilomètres de là, à Marseille, on se "bagarre à coup de Kalachnikov".
Nous avons vu les signes avancés de faillite s’accroître, avec un système social qui craque sous le poids du chômage et des retraites, des déficits publics qui s'accroissent et un Etat incapable d'accomplir ses missions régaliennes, de justice notamment.
Et malgré tout, le PS conserve toutes ses chances pour rester au pouvoir, des mairies à l'Elysée, en passant par Matignon, la Défense, l'Intérieur, la plupart des régions et départements, la magistrature, la quasi totalité des médias.
Pourquoi ?
Question : quand est ce que l'opposition, ou, plus exactement, les oppositions, vont rentrer dans un travail programmatique et de faire-savoir ?
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