Publié le 26/02/2013
Aveu de Rajendra Kumar Pachauri, président du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) : « Il n’y a pas de réchauffement depuis 17 ans. »
Par Christopher Monckton depuis Brenchley, Royaume Uni.
Suite à ma déclaration lors de la conférence sur le climat de Doha en Décembre dernier à propos du fait qu'il n'y avait pas eu de réchauffement sur la planète depuis 16 ans, le Dr Rajendra Pachauri, ingénieur ferroviaire qui, pour certaines raisons, préside au sein du GIEC à la tribune des scientifiques, a été contraint d'admettre qu'il n'y a pas eu de réchauffement global depuis 17 ans.
On peut lire dans le journal The Australian que le Dr. Pachauri déclare que... l’ouverture de débats sur les controverses scientifiques et les opinions politiquement incorrectes constitue une partie essentielle de la lutte contre le changement climatique.
Dans une longue entrevue dont les sujets étaient la croissance phénoménale de la glace dans l’Arctique au cours de l’été, la révolution du gaz de schiste aux EU, l’effondrement des subventions en faveur des énergies renouvelables en Europe et le marché du carbone européen chancelant, le Dr Pachauri confessa qu’aucune question ne devait être tabou dans le débat public.Au cour d’une visite à Melbourne afin de participer à une conférence au sein de l’Université Deakin, le scientifique assura que les gens avaient le droit de questionner la science, quelles que soient leurs motivations. « Chacun doit pouvoir agir ainsi puisque la science se développe sur la base du questionnement » exposa le Dr. Pachauri. Il expliqua qu’il n’y avait « aucun doute sur le fait » qu’il était bon, pour tout sujet discuté, qu’il soit « débattu dans l'arène publique ».Les vues du Dr. Pachauri divergent de celles présentées en Australie lorsqu’il défendait que toute position extérieure à l’orthodoxie générale sur le thème du climat ne devait pas être divulguée.Contrairement à la Grande Bretagne, il y a eu peu d'écho en Australie de la reconnaissance, par des organismes britanniques et américains, d'une pause du réchauffement climatique depuis 17 ans. Le Met Office britannique a notamment revu à la baisse ses prévisions concernant le réchauffement planétaire, en ne prévoyant aucune augmentation jusqu’en 2017, ce qui prolongerait la pause de 21 ans.
Étant donné que le GIEC a consacré plus de temps à penser comment diffuser et rendre efficace sa propagande que d’étudier son sujet, il serait assez sain de se méfier du convenable zèle de Pachauri.
Ainsi, les bureaucrates ont décidé qu’ils ne pouvaient plus prétendre que j’avais tort d’affirmer qu’il n’y a pas eu de réchauffement de la planète depuis 16 ans. Cette vérité est devenue bien trop voyante. Par conséquent, ils ont décidé de se focaliser sur un nombre d’années nsans perturbation pour que, dès qu’une légère poussée brisera la période d’équilibre, ils puissent négliger le fait que ce qui compte véritablement est la croissance, et chose plus gênante pour eux, la contradiction entre les taux de progression prévus et observés.
Au bout d'un certain temps, sans doute très bientôt, un El Niño verra le jour, et la température globale augmentera à nouveau. Par conséquent, il serait de bon augure pour nous de nous concentrer non pas uniquement sur l’absence de réchauffement durant n années, mais aussi sur l'écart croissant entre le niveau du réchauffement à plus long terme pronostiqué par le GIEC et le niveau effectivement enregistré au cours des 60 dernières années ou plus.
Depuis les années 50 le monde se réchauffe à un niveau équivalent à un peu moins d’1 degré Celcius par siècle. Malgré cela les principales projections du GIEC évaluent un réchauffement 3 fois supérieur à ce taux au cours du siècle. Nous devons rester focalisés sur cette divergence fondamentale et durable, qui durera bien plus longtemps que le silence des médias dominants sur l’absence de réchauffement climatique qu'ils s'efforcent de dissimuler.
Cela signifie que la tentative des Nations Unis de m’empêcher de participer aux forums climatiques comme celui de Doha pour informer mes collèges échouera, parce qu’il n’y aura bientôt plus de rassemblements climatiques annuels pour me bannir.
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