samedi 14 décembre 2013

Roubaix: réseau de 17 cambrioleurs démantelé – tous remis en liberté (pour pouvoir continuer ?)

Posted On 14 déc 2013

Mi-novembre, une cinquantaine d’enquêteurs de la sûreté départementale de Lille et Roubaix fait une descente chez des voyous. Une bande écumait la région depuis avril et volait des ordinateurs et des tablettes dans les entreprises de la région – une quarantaine en tout.
Dans la planque, la police découvre une trentaine d’ordinateurs et d’Ipad. Six racailles sont mises en examen, sur dix sept interpelées. Le réseau est enfin démantelé.
Enfin… presque.
Car la police a sous estimé le pouvoir de nuisance des juges rouges : tous les voyous ont été laissés en liberté, et ils vont pouvoir reprendre leur lucratif commerce et continuer à punir ces sales entreprises capitalistes qui exploitent les travailleurs.
8 mois d’enquête dont le coût pour la société civile est loin d’être modique, puis une victoire, une arrestation
record. Et la justice a tout foutu en l’air en quelques minutes. Le laxisme judiciaire a créé un véritable malaise chez la police qui se demande à quoi sert leur métier, à quoi cela sert de pourchasser les délinquants, de « travailler comme des fous» sur le dossier, à identifier la bande, si c’est pour relâcher les renards dans le poulailler.
Le montant des vols de la bande a été estimé à 500 000 euros. Pour les enquêteurs, la pilule est dure à avaler. Pour les PME volées, mieux vaut faire profil bas si elles ne veulent pas se retrouver sur le mur des cons de la magistrature du nord.
« De telles enquêtes, c’est un investissement lourd en heures, en dispositifs et en moyens, avec des filatures qui peuvent durer des nuits entières », souligne un enquêteur. « Comment s’étonner que le flic qui enquête depuis plusieurs mois, jour et nuit quelques fois, éprouve un ras-le-bol ? On est un peu amers.»
Le syndicat de police Alliance a également exprimé son dégoût : « Les policiers avaient beaucoup d’éléments. La plupart des suspects avaient déjà été interpellés puis réinterpellés. Ce flop est inadmissible », tonne Olivier Berton, délégué d’Alliance.
« Un signal d’impunité a été adressé à des délinquants. On ne comprend pas, d’autant que les cambriolages explosent et sont une priorité. Il y a eu un loupé judiciaire quelque part,» ajoute Berton qui semble ne pas comprendre qu’il n’y a aucun loupé mais une intention de nuire aux bourgeois exploiteurs de la part d’une corporation hyper-politisée à l’extrême gauche revancharde.
Le parquet de Lille a demandé plusieurs placements en détention: « Cela nous semblait justifié au regard des faits, des investigations et du risque de renouvellement des infractions. Le juge d’instruction avait globalement suivi nos réquisitions [mais] le juge des libertés et de la détention (JLD) a décidé les libérations, sous contrôle judiciaire. »
Jérôme Sacchi, PDG de Prodcast, société de production audiovisuelle à Marcq-en-Barœul, et qui fait partie des cambriolés a expliqué à la Voix du Nord : « On crée de l’emploi, de la richesse, on innove (…) Notre rôle n’est pas de se dire tous les matins Est-ce qu’on va être cambriolés ou pas ? »
Lassé, Jérôme Sacchi pense à déménager. Son « ras-le-bol » est palpable. « On a fait notre enquête. On a vu nos appareils, très spécifiques, sur leboncoin.fr ». Une salariée a par exemple reconnu son clavier, auquel il manquait une touche, retrouvée d’ailleurs dans les locaux juste après les faits. »
(merci maury)
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hervé Roubaix pour Dreuz.info.
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1 commentaire:

  1. Ces société de production pillent littéralement les fonds public et sont à mettre dans la même catégorie que La racaille

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