Chronique hebdomadaire de Philippe Randa
Étonnante la vie politique française quand on prend un peu
de recul… À bien y regarder, la répartition des rôles à gauche à droite est
troublante car elle se joue des étiquettes sans qu’aucun observateur qualifié,
comme les spécialistes n’aiment rien tant qu’à s’auto-proclamer eux-mêmes, ne
s’en étonne.
Rappelez-vous… Quand le Parti communiste, par la voix de
son secrétaire général, le tant regretté (ou regrettable, au choix) Georges
Marchais, martelait : « En raison de la
présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés
et de membres de leurs familles, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui
de graves problèmes (…). La cote d’alerte est atteinte. (…) C’est pourquoi nous
disons : il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux
travailleurs au chômage. Je précise bien : il faut stopper l’immigration
officielle et clandestine. Il faut résoudre l’important problème posé dans la
vie locale française par l’immigration. Se trouvent entassés dans ce qu’il faut
bien appeler des ghettos, des travailleurs et des familles aux traditions, aux
langues, aux façons de vivre différentes. Cela rend difficiles leurs relations
avec les Français. Quand la concentration devient trop importante (…), la crise
du logement s’aggrave. »(1)
On sait ce qu’il advint par la suite de cette posture… Les
« masses laborieuses » de souches gauloises désertant ses rangs, le PC effectua
un virage à 180° pour soutenir les « camarades immigrés » dans leurs avides
revendications territoriales.
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