lundi 13 mai 2013

La haine de tout ce qui n’est pas pareil



Les ennemis de la République et de la France continuent d'autant plus leur travail de sape qu'ils sont officiellement au pouvoir en montrant du doigt toute personne qui pourtant prend au mot leur discours sur…la République et la France en général, sur l'intégration et la justice en particulier.
Ainsi, même si l'on est sur une ligne "modérée" de type assimilationniste, à la différence par exemple du Bloc Identitaire qui est violemment contre (tout en étant anti-sioniste comme ses "ennemis"…), il est tout de même nécessaire de critiquer toute entrave à l'intégration, par exemple dans les discours se réclamant de l'islam politique.
Eh bien, j'ai eu la mauvaise surprise d'observer que deux de ses alliés objectifs, se prétendant tous deux sociologues, ont été me dénoncer sur des réseaux professionnels parce que j'ai écrit dans Riposte Laïque…
L'un de ces réseaux n'a toujours pas publié mon droit de réponse (j'ai même cru un
moment qu'il m'avait supprimé de sa liste de diffusion), mais l'autre réseau m'a renouvelé sa confiance. Nous en sommes cependant là : le mur des cons existe bel et bien, je l'ai rencontré, et à tous les étages.
Je le savais depuis longtemps puisque pour ces crapules chaque pouce de terrain institutionnel sur lequel ils peuvent sévir est un terrain de lutte pour pourfendre l'ennemi de classe, surtout s'il est libéral et critique envers l'islam. J'en fait les frais depuis 15 ans.
Pourtant, "moi Président", j'adopterais la jurisprudence Voltaire, ce qui implique que ces crapules auraient, elles, toujours leur vie professionnelle. Du moins tant que la concurrence ne les auraient pas balayé des Universités et de l'enseignement en général. Quant aux membres du Bloc Identitaire et de Riposte Laïque ils ne seraient pas inquiétés pour délit d'opinion dans leurs vies professionnelles.
Mais ce n'est pas le cas aujourd'hui tant ces gens intolérants (qui tel celui de MediaPart tranche plutôt du côté de Trotski que de Rosa Luxembourg car pour elle la liberté d'expression était un acquis incompressible) ces créatures zombifiées pullulent aussi à l'ENS, et dans tous les réseaux parasités par le courant bourdieusien dont déjà Raymond Aron dans ses Mémoires avait condamné le "sectarisme" (ce sont ses propres mots) l'esprit de secte, la soif du pouvoir, la volonté de peupler les institutions de ses créatures débitant le même style de prose obscure qu'Al Keida.
Il s'agit bien sûr ici de comparer le style pas le contenu, en ce sens que les uns et les autres ne vous écoutent pas, ils vous classent seulement en fonction de vos propos selon leur canon sectaire : dominé, semi-dominé, mécréant, semi-mécréant, ils ne tiennent pas compte de vos critiques puisqu'ils (s)ont la Vérité, celle du "Champ", qu'il soit social ou divin.
Comment faire lorsque ladite "révolution des cons" aura balayé ces nouveaux dominants ?
La seule solution, hormis l'épuration qui n'est pas ma tasse de thé, est de libérer l'enseignement, de permettre au privé de recruter sans passer par le Ministère, à partir du moment où le programme national des fondamentaux est respecté.
Laissons faire la concurrence et l'on verra  les universités et les écoles vampirisées par cette secte être désertées peu à peu ; bien-sûr ils pleureront en criant à "l'inégalité", au "manque de moyens", ce qui ne manque pas de toupet, ils voudront même être aidés, ils feront des pétitions dans les journaux et les médias qui leur servent de paillasson et de haut parleur, mais il faudra tenir, ne pas flancher à leurs sirènes, quitte à aider les étudiants en milieu de cursus qui voudront fuir ce Goulag intellectuel qui tient la France depuis si longtemps.
On comprend en tout cas pourquoi l'Université et l'enseignement secondaire français sont de plus en plus classés aux derniers rangs dans les classements internationaux. Bien sûr, il est possible de casser le thermomètre. C'est d'ailleurs fait. Ainsi, la chasse aux sorcières peut continuer sans sourciller.

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