mercredi 1 mai 2013

Texte intégral de la conférence donnée par Axel Arnoux le 21 mars 2013 pour NLF



Le salaire complet 2013 /2017
Le salaire complet est un instrument, un chemin de libération économique et sociale. Il se fait en 2 étapes. Ce chemin est rendu possible grâce à la première étape qui consiste à découvrir les réalités comptables,  fiscales, et  les obligations diverses, ainsi que  les réalités des revenus complets de chacun incluant tous les impôts sociaux , lesquels sont présentés complètement par type de sécurité ou de contribution (retraite , maladie.. etc)
De plus, cette première étape restaure fondamentalement les droits de propriété de tous les salariés sur ce
salaire complet. Ce salaire complet comprend  ce que certains (syndicats, patronats et politiques) appellent  le salaire « différé ». Ce salaire différé s’appelle charges salariales et charges patronales selon les pouvoirs politiques et monopolistiques actuels, ce qui nous conduit  tous dans la confusion et l’incompréhension vu la complexité du bulletin de paie actuel. Ce  salaire « différé »  (toujours plus différé) est géré par des organismes monopolistiques dans le cadre de la gestion paritaire en complicité avec le système politique français. On le nomme le modèle social Français. Il prétend, sans compter les moyens,  protéger les personnes.
Par la 2° étape, et pour autant que la première étape soit réalisée, le concept de salaire complet  propose une ouverture à la concurrence de nos diverses assurances  et sécurités fondamentales sans remettre en cause leurs existences, bien entendu. Avec ce nouveau contexte chacun pourra connaître ce qu’il gagne, saura ce qu’il paie comme contributions, soient les parts salariales et patronales fusionnées ensemble.
Chacun comprendra ce qu’il paie pour la solidarité vis à vis de ceux qui sont  dans le besoin.  Le salaire complet, en conséquence,  favorise la concurrence ouverte,  la responsabilité individuelle, l’autonomie de chacun, son libre arbitre comme son  développement personnel, et sa capacité à  échanger spontanément avec d’autres dans le « cadre » des libertés contractuelles enfin retrouvée. Ces revenus complets sont  payés  dans tous les cas par les clients des entreprises.
Des clients qui en toutes circonstances ont le libre choix, comme vous et moi, pour acheter ou non les produits et les services que chaque industrie (françaises étrangères) propose au mieux,  donc au bon prix,  à la meilleure qualité selon eux,  avant et après vente. Ce dernier point est important, car sans client il n’y a pas d’entrepreneurs ni d’entreprises, ni de salaire réel et complet. Le salaire complet  a pour vocation de favoriser les connaissances de tous,  en particulier en matière fiscales, sociales, et donc de réduire nos ignorances en beaucoup de ces domaines associées à ces secteurs de redistributions dites « de sécu, ou de solidarisme politisé  ». Il repose sur les principes suivants :
ETAPE 1 (Réalisable par les entrepreneurs et « leurs » salariés) :
1) Le salaire complet c'est l'addition du salaire net actuel effectivement payé avec en plus  les parts salariales et  patronales , et divers taxes, ce qui donne, au total, une somme presque deux fois plus élevée que celle que chacun reçoit aujourd’hui en net payé .
2) C'est la reconnaissance juridique des droits de propriété des salariés sur la valeur complète de leur travail, donc pratiquement le double.

3) C'est la présentation d’un bulletin de paie avec tous les prélèvements sociaux fusionnés selon les catégories (retraite, maladie, chômage, allocation familiale, logement, transport, nourriture), soit quinze lignes contre plus d'une centaine sur le bulletin de paie conventionnel. Cette présentation permet de connaître les impôts « sociaux », et autorise une corrélation avec les diverses prestations/redistributions actuellement réalisées par les monopoles. Cela revient à restaurer en partie le système de prix et donc à réduire nos ignorances.

4) C'est la présentation d'un calcul actuariel sur les retraites (comparaison entre système par répartition collective et système par épargne individuelle tant au niveau des capitaux accumulés en x années de carrière que de leur rendement réel, ainsi que des pensions futures dans ce contexte financier.
ETAPE 2 (Réalisable par tous les citoyens après la mise en place de l'étape 1) :

5) C’est l’exigence minimum que toutes les caisses de ces filières dites « sociales » ou de « sécu » présentent une comptabilité en « droit constaté » avec un audit annuel par un CAC indépendant comme toutes les entreprises du secteur privé (déclarations fiscales et publication officielles incluses) !

6) C'est la ferme volonté de favoriser la souveraineté des individus et leur naturelle autonomie en matière de revenus et d'échange libre. Grâce au salaire complet, tous les salariés comme les entrepreneurs peuvent reprendre le contrôle de toutes ces caisses collectives et analyser leur efficacités tant pour eux même que pour leur famille et proches.

7) C'est la volonté de dépolitiser et désyndicaliser un pays embourbé dans ces corporatismes égoïstes et corrompus à l'origine des difficultés industrielles. Ces difficultés sont les conséquences de  « l’overdose » de prélèvements sociaux et fiscaux  et de réglementations incroyablement complexes (les régulations économiques).

8) C'est la séparation logique de ce qui est du ressort de l'économie et de ce qui est du ressort de la solidarité/générosité (fondation privées et système fiscal public si besoin).

9) C'est la tentative de mise en concurrence ouverte de tous ces monopoles avec comparaison des prix et services sur un marché mondial (sous réserve de la fiscalité et des réglementations subsistantes). Ce qui revient à une restauration des droits fondamentaux des consommateurs que nous sommes tous en matière de sécurité assurantielle,   (Informations et libre choix de ses assureurs au bon prix et à la bonne qualité , fruit de la concurrence permanente ).

10) C’est encore, pour l’ensemble des filières médicales, hospitalières, et pharmaceutiques, leur sortie définitive de la bureaucratisation et soumissions (corruptions incluses ?) à tous les systèmes  collectifs par la restauration des libertés d’entreprendre et le rétablissement des libres prix en leurs domaines. Cette sortie est rendue possible par l’ouverture à la concurrence et à l’existence du salaire complet.

11) Avec les points qui précèdent, le salaire complet fait disparaître les notions bureaucratique, politique et syndicale de "charges salariales et patronales" et fait apparaître ces prélèvements comme étant un premier impôt sur les revenus prélevé à la source, et toujours payé à l'origine par les clients.

Ce concept n'a rien à voir avec la notion politique et paritariste de "bulletin de paie supposé vérité”, et qui sur le fond continu à entretenir cette notion marxiste de lutte des classes dont le seul résultat aura été de protéger et entretenir les pouvoirs du « tout collectif »  ainsi que de multiplier le nombre de  pauvres : Souvenons nous de l’appel de l’abbé Pierre dans les années 50 à propos de l’indisponibilité des logements. Que dire de plus, 30 ans plus tard, à propos des « resto du cœur « de Mr Coluche, preuve de l’efficacité des associations privées, et en même temps de l’incurie des hommes et femmes de l’état et de leur monopoles (ceux-ci finiront par  subventionner ces 2 associations en vue de  profiter, électoralement parlant, de la bonne image de celles-ci).
 
12) Ce concept de salaire complet permet aussi de préparer une transition avec un certain nombre de sécurité assurantielle dans le cadre d’une ouverture des marchés, ainsi que  du libre choix de chacun, mais avec les bonnes informations. Ces informations ne seront fiables que s’il existe une véritable concurrence entre producteurs et un véritable libres choix des consommateurs que nous sommes tous en matière de sécurités fondamentales.


Nous dressons maintenant le bulletin de salaire complet au  01/2013 pour un  couple parisien  ayant 35 ans de carrière où chacun gagne 3.000 € bruts  par mois avant impôts sociaux et fiscaux :






+ SALAIRE COMPLET (en €) AU 31/12/2012

Calculé  avec un salaire brut « légal » de 3.000 euro …………..
Mensuel01/12
Annuel
Annuel (couple)
4.550
54.600
109.200
- SECURITE SOCIALE



assurance retraite (voir ci-après)
860
10.240
20.480
assurance risque maladie (base et complémentaire)
518
6.220
12.440
assurance risque accident travail
32
385
770
assurance pertes  de revenus (chômage)
201
2.400
4.800
- HORS SECURITE SOCIALE



impôt allocation familiale
162
1.944
3.888
Impôt formation
47
568
1.136
Impôt logement
28
342
684
Impôt transport
120
1.440
2.880
Médecine (une visite chaque 2 ans, en camion)
7
79
158
Chèque déjeuner
43
455
910
Divers impôts
108 
216 
- Total des charges et impôts sociaux :                                 
                                                                  En % du salaire complet
      2.027

    24.181

     48.362           
  44,29 %
= Net payé avant impôt sur le revenu :                  
                                                                  En % du salaire complet
     2.523

    30.419

    60.838
  55,71 %
Donc 44, 29 % d’impôts sociaux  prélevés à la source par rapport au salaire complet,  avant impôt sur     le revenus  et autres taxes. Ne dites jamais que 50% des français ne paie pas d’impôt. C’est faux.

Le bulletin de paie « complet » et ses  premières révélations .

Tous les vrais revenus du travail et tous les prélèvements dits "sociaux" sont complètement inclus dans ce bulletin et très logiquement présentés. Ainsi il est maintenant  possible de comprendre son bulletin de paie et de connaître ce que nous payons pour la retraite, le chômage ou l’assurance maladie par exemple. Tout redevient alors compréhensible, par et pour chacun !
Les chiffres ci-dessus ont été arrondis pour faciliter la lecture, de plus ils ne prennent pas en compte l'impôt sur le revenu d’une part, ni d’autre part, la TVA, la TIPP, les éco-taxes et autres  , si jamais tous les revenus nets étaient consommés par ce couple . En revanche, ils prennent en compte la CSG, la CRDS, les forfaits divers, et fusionnent bien sûr les parts salariales, les parts patronales prélevées à la source.

Dans cet  exemple de 3 000 euro brut (2 x 1500 euro) , le salaire complet mensuel serait donc proche de 4.550  € chacun, soit + - 9.100 € pour ce couple  (à peu près 59.000 franc par mois) comprenant  le net payé, plus toutes les parts sociales, et toutes les autres parts obligatoires actuelles . Ces calculs déterminent la valeur et le coût complet d’un salaire. Le salaire net payé, lui,  sera proche de 2.500 € net par mois et par personne, soit + - 5 000 € pour ce couple (avant impôt sur le revenus et autres).

En analysant ci-après ce bulletin complet on notera par exemple  le coût exorbitant de l'assurance maladie (€ 12.440 pour ce couple) comparativement à des fournisseurs concurrentiels (4.500 à 5.500 € par an pour une famille de X personnes quelque soit leurs revenus complets).
Pour un couple de cadres gagnant par exemple le double ou le triple en brut , l’assurance maladie coûtera pratiquement deux ou trois fois plus cher. Donc pour ces couples de cadres dont la somme des salaires brut mensuel seraient de :
12 000 euro  ou de 18 000 euro, l’assurance maladie, dans le cadre du salaire complet, coutera respectivement :

+ - 22 350 euro dans le premier cas,  et + - 33 000 euro par an dans le 2°cas, payé par les clients dans tous les cas.

C’est pourtant, du point de vue des compagnies d’assurance,  un même risque à assurer,  soit 4.500 à 5.500 euro/an par famille. Alors pourquoi ces prix exorbitant ? S’agirait il de prix issue du monde politique et paritariste sur fond d’idéologie du partage (sans compter) ? Serait-ce juste de quoi se faire réélire démocratiquement par la diffusion d’agréables promesses (leurs apparences). Alors pourquoi sommes nous débordé par cette pauvreté  si massive ! On parle maintenant de l’existence d’un « quart monde » dont tous les organismes privés  et publics en charge d’aider avouent être dépassés par cette nouvelle masse de miséreux, conséquence du collectivisme !

Nous pouvons aussi  remarquer que la médecine du travail (monopole par département géré par le patronat et les syndicats entre autres) facture en moyenne plus de 72 €  la consultation en camion (obligatoires tous les 2 ans) contre € 23 chez un médecin généraliste à son cabinet. Mais il est vrai que ces € 23 sont tout aussi faux en termes économiques que les € 72 car ce sont des prix administratifs, conséquences des monopoles et des réglementations de la « sécu » .

Ces 2 premiers exemples d’impôts sociaux permettent de comprendre pourquoi  l’ensemble du  système français de libres prix et de libres contrats de travail est totalement faussé sur le plan individuel, économique et juridique. Ces surcoûts se retrouveront dans les comptes des entreprises,  et expliquent pour partie les problèmes de compétitivité  donc de développement.  Ne soyons donc pas surpris des  conséquences financières, entre autres,  dans l’industrie française ouverte sur le monde.

Grâce à ce bulletin de paie complet, nous démontrons que tous les français quelques soient leur revenu paient divers impôts et taxes, directement et indirectement,  à des niveaux déjà extraordinaire, mais tellement complexes que tout le monde les ignorent.  Chacun regarde son net payé sur le relevé bancaire, occultant ainsi tout ce qui a été prélevé avant. L’équation politique et médiatique qui consiste à faire croire  que la moitié des français ne paieraient pas des impôts est donc totalement fausse. En fait, le « système » collectiviste et paritariste français fait tout pour entretenir l’ignorance via la complexité et les mensonges par omissions.


Quelques aspects individuels et complémentaires à mesurer .

Ainsi,  chacun peut mieux comprendre les évolutions de leur rémunération, entre autre au moment d’une augmentation ou d’une évolution de carrière. Salarié et Manager retrouvent un langage commun lorsque tous changements sont présentés et acceptés en salaire complet, lequel devra supporté plus de 44% d’impôt sociaux à la source. Enfin chacun peux mesurer l’ensemble des obligations que subissent les entrepreneurs,  en particulier pour le suivi professionnel des personnes.

Aussi incroyable que cela puisse paraître le seul chapitre ou l’entrepreneur  est totalement libre en matière de rémunération (sauf a payer des masses d’impôts supplémentaires) c’est l’utilisation du ticket restaurant, sorte de niche fiscale sociale (et bienvenue), permettant de rémunéré les personnes sans les impôts sociaux et  fiscaux.

Revenons à ce ticket restaurant (cas d’une entreprise présentée ci-après) :
Seule la hausse de 150% des tickets restaurants (sur 8 ans) est acceptable puisqu’elle est le résultat d’un libre choix de l’entreprise. Il reste par ailleurs, et pour simple remarque, que ces tickets restaurant ne sont pas autre chose qu’un revenu net, sans taxe sociale ni fiscale, et que ceux-ci pourraient donc être directement intégrés dans le bulletin de paie.

 On éviterait ainsi l’impression et la distribution de « chèques » dont le coût unitaire est de 1 cent d’Euro. Soit pour le pays tout entier un coût d’impression supérieur à € 30 millions/an, strictement inutile puisque ces chèques seraient payable par un simple virement bancaire avec la paie ce qui de plus  éliminerait les questions de sécurité de transport de fond.
Sur le plan des principes économiques, ces tickets « restaurant » sont aussi une sorte de monnaie, dédiée uniquement et réglementairement à la consommation de biens alimentaires. Ces chèques sont émis par quelques entreprises plus ou moins privées et agréés par les autorités publiques. Nous avons là une fois de plus tous les ingrédients d’un système collectivisé ; les copinages, les manipulations sociales et économiques, et en prime de faux emplois !
C’est encore un exemple d’irrationalité économique, un exemple bien français pour cause de bureaucratisation, de syndicalisation, et de politisation  influencée par les clientélismes de toute sortes, source de rentes carriéristes et/ou de contributions aux abus des uns et des autres ! On retrouve ce genre d’abus dans toutes les filières « sécu ». Ces abus sont non respectueux des contribuables et de leurs sueurs, lesquelles personnes devraient être libres de leurs décisions quand à l’allocation de leurs propres ressources selon leurs vœux.  Cela pourrait devenir possible avec le salaire complet.

A ce propos nous pouvons mener toutes les analyses selon cette grille d’appréciation en matière d’impôt logement, d’impôt allocation familiale, d’assurance chômage…etc en prenant la même méthode d’approche que celle concernant le calcul actuariel sur les retraites .
Vous payez des cotisations « sécu » complètes pendant 41 ans de carrière et n’en bénéficiez sous certaines conditions de famille ou de situation décidées nationalement que pendant X années … Nous payons directement et indirectement pour autant que nous ayons un travail …

Il est tellement facile de jouer les grands cœurs, et de baratiner sur un lendemain ou chacun serait pris en charge « gratis » par les autres, et avec l’argent des autres (donc la sueur de ceux qui osent encore bosser) : 
Mais pris en charge par QUI … COMMENT, et POUR COMBIEN DE TEMPS ?  

Comme ce genre d’équation prend plusieurs décennies à être factuellement et précisément décrypter par les individus (vu la complexité des systèmes sociaux et fiscaux c’est déjà une prouesse), et que les malheureuses facultés d’oubli de chacun restent naturellement persistantes, il convient de favoriser les connaissances et/ou de réduire les ignorances, d’où la réalité du salaire complet comme premier instrument d’analyse pour en sortir. Dans ce contexte, l’analyse du systèmes de retraite par répartition et par épargne personnelle devient plus claire :






Le calcul actuariel des retraites

Revenons à ce couple qui gagne 3 000 euro brut chacun :
On supposera que les deux travailleront 41 ans soit 492 mois de cotisations. Chacun placera, dans le cadre du salaire complet, € 860 par mois sur un compte d'épargne privé, rémunéré à 3% avec un taux composé mensuellement, et dédié à leur future retraite. Ce taux de 3% est faible par rapport à la moyenne de 4,5% constatée sur les 25 dernières années.
On supposera qu'ils prendront leur retraite à l'âge de 62 ans, pour une durée de 25 ans .
Ainsi chacun d'entre eux se retrouverait avec un capital de plus de € 830.000 soit € 1.660.000 à eux deux (hors incidence de la fiscalité). Vous avez bien  lu !

Aux mêmes conditions financières que précédemment, ils souhaiteront recevoir une rente, au terme de leur plan d’épargne retraite. Selon une première  hypothèse de durée de vie « à la retraite «  de 25 ans, la rente nette serait plus de € 3 900 par mois (hors incidence de la fiscalité).
Il convient ici de déduire une assurance maladie, régime de base et régime complémentaire, sauf spécificités contractuelles et assurancielles des fournisseurs concurrentiels en la matière. Il leur resterait, dans tous les cas, plus de €  3 300 net par mois et par personne hors incidence des impôts actuels et  futurs.

Il convient aussi de signaler qu'en cas de malheureuse disparition avant cette moyenne d'âge théorique de 87 ans , le capital épargné serait alors retransmis à qui de droit selon le choix des intéressés, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui en France. En effet, actuellement, aucun capital n’est épargné dans le cadre de notre système communisé (les cotisations de l'année "permettent" le paiement des retraites de cette même année). Les déficits ne cessent de s’accumuler et inquiètent.

Un dernier point : sur la base de ce  salaire net payé actuel de € 2 523 par mois, la retraite mensuelle future par le système de  répartition collectiviste devrait se situer, dans les années 2040/2050, en valeur actuelle, entre  1 800 à 2 000 € (sans changement de la fiscalité ni effondrement du système de retraite). Dans ce dernier cas l’assurance maladie régime de base est incluse. On notera que c’est la génération suivante (piégée par le système) qui devra payer ces retraites si cela lui est encore possible ! Mais vraisemblablement, elle préférera passer au principe de l’épargne et aux techniques de capitalisation. Et cela permettra une augmentation des capitaux, une croissance économique plus rapide, et un retour à nos libertés fondamentales.

Les filières dites « sociales »

Rappelons que ces filières dites « sociales » produisent des services et de ce fait sont comparables aux productions d’assurance, de baguettes de pain, ou de véhicules… C’est, en Sciences économiques, le principe de l’équivalence des « objets «. On n'oserait imaginer le prix de la baguette de pain ou de la voiture proportionnel aux salaires avec des charges sociales salariales et patronales pour les financer plus ou moins (pour autant que l’on travaille)! Et pourtant, telle est cette réalité pour les filières dites « d’assurances sociales » ou de « sécu », qui sont de plus obligatoires, monopolistiques, hyper règlementé, syndicalisé et politisé, objet de toutes les manipulations médiatiques, histoire d’avoir plus facilement un bon audimat !
C’est un peu comme si le système Français considérait que se nourrir et se déplacer seraient moins important que de s'assurer contre les aléas de la vie. Je vous laisse juge ! Il convient ici et par ailleurs de reconnaître l’existence et la distribution d’allocations selon les situations des personnes et des familles pendant X années. Elles ne sont pas négligeables pour chacun en terme de budget mensuel. En fait si elles n’avaient pas existé, c’est le salaire net des salariés  qui auraient été plus élevé comme constaté dans un certain nombre de pays dit développé comme en Suisse par exemple ou les salaires sont 2,5 à 3 fois supérieur à ceux des français selon les postes, avec un taux de chômage inférieur à 3,5% depuis 40 ans (le PIB Suisse est composé à 80% d’industrie et 20% de banques/finances. De plus on image mal un patron ne pas se soucier du sort matériel de ses équipes sauf à avoir une réputation épouvantablement négative, le conduisant en conséquence à sa propre faillite , car personne ne voudra travailler avec .

Une fois encore, tout ces processus de liberté  n'empêche pas de porter secours à celui ou celle qui serait sans travail ou handicapé, quelles que soient les origines des problèmes. Avec ce projet, il s'agit de bien faire les comptes, de respecter les contribuables, et de démontrer les doutes que nous avons tous sur le supposé modèle sociale français  vue les ardoises complètes et les obligations diverses et multiples qui ont envahies nos espaces de vie privée sans compter l’incroyable niveau de chômage, source de difficultés majeures.
Le 1° respect des contribuables est donc de permettre les connaissances sur le montant des impôts sociaux et fiscaux que nous payons. Le salaire complet en fait apparaître une grande partie !

Bien sûr, toutes les personnes considèrent naturellement que la liberté, la propriété, et la responsabilité individuelle favorisent spontanément la multiplication des richesses, leur libre exercice, leur redistribution spontanée via les évolutions positives des carrières et des rémunérations en conséquence, donc de la réduction de la pauvreté. Alors pourquoi tant d’agressions fiscales, sociales et règlementaires en la matière ? S’agirait il de l’ivresse des pouvoirs (politique, patronat et syndicats depuis 1945 et le CNR, pouvoir non élu et pourtant décideur de tous les processus économiques et sociaux qui nous ont conduit à cette situation de quasi faillite d’état) ?

Le 2° respect des individus est de prendre en considération ce principe philosophique fondamental :

Nous sommes propriétaire de nous même, de nos pensées, de nos actions et des gains que nous obtenons par nos efforts. Nos libertés individuelles et les naturelles rationalités qui vont avec, sont nos guides. Personnes n’est en droit d’intervenir dans nos vies privées ! Toutes autres considérations seraient déjà du despotisme, du scientisme, ou de la sociologie reposant sur les forces coercitives des pouvoirs centraux. La sécu en fait partie, et prétentieusement, elle repose sur une organisation au caractère communisant très réel : la gestion paritaire (patronat, syndicat, conseil d’état) sorte d’état dans l’état.  Ce sont des  pouvoirs qui n’ont  jamais été élu par l’ensemble des  citoyens (comme les députés),  pourtant ils ont en charge un  budget supérieur à celui de l’état.


Le coût des prélèvements : exemple d’un groupe industriel en 2009

Pour un effectif de 820 personnes en France, composé de cadres, d’ingénieurs, de contremaîtres, de techniciens et d’ouvriers spécialisés ou non, le net total payé à la masse salariale est d’environ € 17 millions par an au 31/12/2009, auxquels s’ajoutent environ € 15 millions de charges sociales (salariales et patronales) et divers coûts liés aux effectifs, soit € 32 millions en total « complet ».
Avec les paramètres d’autres pays, l’équation aurait été d’environ € 19 millions de salaires nets payés et d’environ € 6 millions de prélèvements, soit € 25 millions d’euros. On constate ainsi un écart de € 7 millions entre les deux systèmes.

Cet écart représente, pour cet employeur, plus de 10 points de marge nette, soit en général le gros de ses profits potentiels, ce qui explique en partie la situation industrielle de la France et la disparition de tant de sites.

Il convient de signaler que, dans ces autres pays, les personnes auraient dû épargner environ 5% à 12% de leur salaire net payé pour financer leur future retraite dont les pensions auraient été bien plus élevées, par et pour chacun, tandis que des capitaux en pleine propriété privé auraient été constitués (sur plusieurs générations en plus). Voilà qui aurait permis d’investir plus facilement dans l’immobilier ou encore l’industrie et le commerce, source d’emploi. Ce point est à rapprocher du code fiscal, du code du travail, et de celui de la sécu, sources de soucis,  d’incompréhension, et destructeur d’activité. Ayons en ce moment une pensée pour la compagnie Peugeot ou Mittal qui en sont  aussi des victimes de la même façon que les dizaines de milliers d’usines qui ont disparu depuis 30 ans. Ce ne sont pas des erreurs de stratégie qui ont conduit ces industriels à disparaître ou à souffrir. Par exemple, les violents plans politique d’austérité et d’impôts nouveaux en Espagne, en Italie, au Portugal, en Grèce,  en France ont conduit à un effondrement des ventes de voitures. Ces pays étaient les principaux marchés de Peugeot ….


Le tableau suivant donne le détail des prélèvements supportés par ce groupe industriel français, ainsi que leur évolution dans la période 2001- 2009, et 2005-2009. 







Tableau
                                                Prélèvements supportés par un groupe industriel français
(période 2001-2005-2009) :
GROUPE

2 001
2 005
2 009
évolution
évolution





2001/2009
2005/2009
NET IMPOSABLE EN EURO

19 843 332
17 495 602
17 591 641
-11,3%
0,5%
Dont CSG/CRDS non deduct.

691 287
622 032
613 123


RETRAITE REGIME DE BASE
SAL
1 369 894
1 222 925
1 248 284



PAT
2 105 704
1 856 842
1 905 143




3 475 598
3 079 767
3 153 427
-9,3%
2,4%
RETRAITE COMPLEMENTAIRE
SAL
1 111 183
1 036 896
1 025 319



PAT
1 724 820
1 601 789
1 577 098




2 836 002
2 638 685
2 602 417
-8,2%
-1,4%
ASS. MALADIE
SAL
211 250
203 604
183 246



PAT
3 136 453
2 789 399
2 770 671


CSG DEDUCTIBLE
SAL
1 204 863
1 093 914
1 080 054




4 552 566
4 086 917
4 033 970
-11,4%
-1,3%
ASS. DECES/INC/INV
SAL
79 316
51 421
44 877



PAT
147 477
154 682
155 041




226 793
206 103
199 918
-11,8%
-3,0%
ASS. MALADIE COMPL.
SAL
197 014
198 325
222 035



PAT
177 894
192 713
243 210




374 908
391 038
465 245
24,1%
19,0%
ASS. CHOMAGE
SAL
521 170
514 165
513 449



PAT
926 845
937 745
914 015




1 448 015
1 451 910
1 427 464
-1,4%
-1,7%
ASS.ACCIDENT DU TRAVAIL
PAT
261 101
252 103
325 944
24,8%
29,3%
IMPOT LOGEMENT
PAT
116 922
198 202
196 151
67,8%
-1,0%
TAXE D'APPRENTISSAGE
PAT
122 452
135 162
161 639
32,0%
19,6%
FORMATION
SAL
144 837
130 480
194 304
34,2%
48,9%
TICKETS RESTAURANTS
PAT
113 018
215 097
283 114
150,5%
31,6%
ALLOCATION FAMILIALES
PAT
1 334 889
1 206 781
1 168 880
-12,4%
-3,1%
CONTRIBUTION SOLIDARITE
PAT

65 382
64 945
NOUVEAU
NOUVEAU
VISITES MEDICALES(en camion)
PAT
71 565
61 912
63 689
-11,0%
2,9%
TRANSPORT
PAT
213 398
281 065
252 008
18,1%
-10,3%
TOTAL COMPLET

35 135 395
31 896 206
32 184 755
-8,4%
0,9%
ALLEGEMENT 35H  II
PAT
1 516 117




REDUCTION TAXES SALAIRES
PAT
27 244




ALLEGEMENT 35H  III
PAT

1 367 890
1 117 670


REDUCTION HEURES SUP
PAT


1 756


effectifs moyen  MOIS

1 101
868
820
-25,5%
-5,6%
nombre de bulletins émis AN

13 208
10 419
9 834


Tous ces chiffres ont été calculés par les services comptables et de paie de ce groupe. Bien sûr les embauches, les départs en retraite, les démissions et les licenciements influencent ces calculs selon les années.
Ils ne doivent pas cacher la baisse des effectifs de -25,5% sur la période 2001-2009, ni la baisse de la masse salariale complète qui n’a été que de -8,4% sur cette même période. On notera les hausses à 2 chiffres (hors inflation) des charges de transport, des « assurances maladie complémentaires », des « assurances accident du travail », des taxes d’apprentissage et de formation, et des « impôts logement » malgré les baisses d’effectifs évoquées.
On remarquera aussi les écarts entre 2005 et 2009.
Paradoxalement, ils font apparaître l’énormité de la hausse des prélèvements (en taux et en niveau) et laissent imaginer leurs conséquences sur un groupe ouvert et en concurrence avec le monde entier, comme si, de plus, tous les gains de productivité (et au-delà…) avait été capté par le système « sécu » en perte et surendetté . C’est un système qui dérive quasiment « tout seul », c'est-à-dire hors le libre choix des personnes, et en exploitant tous les jeux des corporatismes dominant à mille lieues des processus vertueux du libre échange et des droits de propriété !

Les coûts incommensurables

Les calculs ci-dessus  pour le salaire complet tant pour les individus que pour les entreprises, ne tiennent pas compte de l’évolution du temps de travail et des congés payés et autres R.T.T. sur ces 3 dernières décennies. Tous avantages confondus (5ème semaine, passage de 39H30 à 38H30/semaine, jours d’ancienneté, heures de délégation syndicale et politique, passage à 35H/semaine , congé parental …etc.), nous sommes passés, annuellement, de près de quatre semaines de repos payées à près de neuf semaines, hors jours fériés. Ce niveau est unique au monde et correspond à un excédent de masse salariale payé …à nous reposer, de près de + 8% par rapport à nos concurrents (2,5 ME pour cette entreprise, en plus du reste) !

Sur ces bases, nous pouvons donc imaginer l’évolution des taux horaires productifs et une fois de plus comprendre pourquoi l’industrie française a autant souffert. On peut imaginer la hausse des prix qui en a résulté en France, dès lors que les clients étaient d’accord.
Malgré tous les gains de productivité, les industriels qui sont encore en activité n’ont résisté que par des efforts de créativité et de rigueur extrêmes. D’autant plus qu’une grande partie de leur masse salariale n’est pas décidé par eux mais s’impose à eux comme les TAG, les SMIC, les plafonds de sécu …etc , même si l’entreprise va mal .
Dans certains secteurs industriels, c’est plus de 90% des producteurs/concepteurs qui ont disparu et/ou qui ont été absorbés par les rares survivants, ou encore remplacés par des distributeurs ou filiales d’origines diverses.
Cette situation est la conséquence de ce qui précède. Le dommage ce n’est pas la libre concurrence, bien au contraire, mais le torpillage des activités par tous ces monopoles.

La perte des savoirs, étant données toutes ces disparitions industrielles, est elle aussi incommensurable ! 

Enfin, l’impact de tous ces évènements et autres réglementations sur la vie des uns et des autres n’est pas non plus mesurable mais se perçoit de plus en plus clairement dans l’incertitude et l’instabilité des comportements et l’oubli des valeurs essentielles.

En définitive, ce n'est pas l'Inde, l'Afrique ou la Chine qui ont « carbonisé » l'industrie française, c’est la France elle-même par son système social, fiscal, monétaire et réglementaire, en termes clairs : sa concrète « communisation » depuis plus de soixante cinq ans 

« Force et honneur » pour nos entrepreneurs et nos managers !

Il convient de signaler aussi que si cette entreprise n’avait pas eu le courage de se réorganiser et de s’adapter en conséquence de ces prélèvements, elle aurait disparu comme ce fut le cas en 40 ans pour 90% de ses concurrents d’origine Française, soit plus de 20 000 emplois détruits dans ce secteur de la métrologie professionnel. Il en va de même pour toutes les autres industries « classiques », sauf celles des softs et de communications  qui maintenant  partent nombreuses en UK ou en Californie ….
En fonction de ces informations, les causes profondes de toutes ces disparitions de sites de productions apparaissent plus clairement. Ce mot « disparition » est simple, pourtant ceux qui ont vécu ce genre d’évènements savent la complexité, l’horreur et les pertes de valeur que cela occasionne ! Des situations, ou malgré tout, les dirigeants comme leurs salariés doivent conserver une maîtrise d’eux même et une capacité à renaître au cas où !
Chaque personne souhaite accéder aux meilleurs produits et au meilleur prix, ce qui est une démarche tout à fait rationnelle. D’où l’importance de la compétitivité des entreprises, et donc des états (compte tenu de leurs poids/boulets) dans lesquels elles se trouvent localisées.

Pour la France entière c’est plus de 3 millions d’emplois industriels qui furent détruit en 40 ans. Certes, ces emplois auraient peut être été détruits naturellement, et remplacés tout aussi spontanément par d’autres productions dans le « cadre » d’un véritable libre marché (ce qui n’est pas le cas en France).
Ce que nous pouvons démontrer, c’est que la disparition de ces industries a été massivement accéléré par les aberrations des systèmes fiscaux, sociaux, monétaire, et réglementaires, sans pour autant générer, tout aussi massivement, de nouvelles richesses et donc de nouveaux emplois. Tel est le dommage en France pour chaque secteur d’activité. On notera que ni les politiques industrielles, ni les subventions pendant 60 ans en provenance de l’Etat Français (et d’autres) n’ont véritablement inversé ces réalités : celles des prélèvements incessants, massifs et instables, cause de nos soucis.
Moins d’impôt et pas de subventions auraient été plus efficaces, auraient créés moins d’instabilité, et n’auraient pas favorisés un secteur plus qu’un autre (les conséquences des lobbying politico - industriels et des jeux de pouvoirs) !
Ces dommages ne sont pas révélés par les statistiques officielles de L’INSEE car leur façon de faire en matière de périmètre d’analyse sur une longue période est erronée. En effet cet organisme compare les entreprises existantes actuellement à ce qu’elles étaient  dans le passé. En clair, elle ne mesure que la performance des entreprises survivantes. La bonne démarche aurait été de prendre, secteur par secteur, les entreprises qui existaient il y a 25 ans par exemple et d’analyser celles qui restent en 2013 dans chacun de ces  secteurs. 

Le paritarisme est anti-démocratique

Une étude sur une période plus longue démontre que si les taux de prélèvements sociaux du début des années 80 étaient toujours restés les mêmes, alors, en 2009, cette entreprise aurait fait l’économie de 5 à 8 millions d’euro (selon les méthodes de calcul retenues).
Ces prélèvements des années 80 étaient tout aussi irrationnels que ceux d’aujourd’hui, ils démontrent l’incapacité des systèmes « collectifs » à s’adapter ou à réagir aux drames financiers et humains. Ce sont en effet des drames puisque beaucoup d’entrepreneurs ont fait faillite et que les nouveaux emplois n’arrivent pas à émerger en masse, compte tenu des quasi rackets dits démocratiques à quoi procèdent ces filières en principe « sociales et paritaristes ». Les pertes de valeurs et de sueurs ont leur équivalent en termes de disparitions d’emplois et d’augmentation du nombre de chômeurs !

Tout cela est logique puisqu’en toute mécanique holiste, il n’y a plus d’individus responsables ni de relations de proximité. On remarquera que le paritarisme (cinq syndicats, un patronat et les hommes du Conseil d’Etat qui avalisent les décisions, sans compter les politiques et leurs ministères) est générateur de réglementations et de prélèvements obligatoires « sociaux » (donc fiscaux) qui ne sont pas votés par le parlement comme c’est le cas pour le reste des impôts alors que le montant de ces dépenses est supérieur au montant du budget de l’Etat.

Tous ces prélèvements sont proportionnels aux salaires dans 98% des cas et ne peuvent faire l’objet d’aucune mise en concurrence. La « sécu » et toutes ses caisses ont des pouvoirs de coercition sur les entreprises et les individus supérieurs à ceux du « fisc », jusqu’aux blocages de comptes bancaires, pratiquement immédiat en cas de défaut de paiement. Cette situation perdure depuis les années 1945-46 et sans consultation des Français ! Depuis cette époque, la bureaucratie et ses ayant droit ont multiplié les interventions en affichant une omniscience qui serait génératrice de « paix sociale » ! : Kidnapping, chantage, violence, pillage, grèves, égoïsme des corporations … voila le lot annuel de la France alimenté par quelques activistes « que tout le monde envie… » !  

Comment introduire le salaire complet dans une entreprise

Tout a commencé, dans cette entreprise, par des lettres privées, des notes internes, puis par des formations en sciences économiques pour tout le personnel (sous la responsabilité de l’équipe de SIPFOP, une semaine de formation par groupe de dix personnes conclue, chacune, par mon intervention ; près de 100 réunions au total en 3 ans). C’était dans les années 90 . Ce projet s’appelait alors « projet 21° siècle »  .

Compte tenu des réactions remarquables des uns et des autres, j’ai rédigé un questionnaire en 40 points sur l'ensemble de ces sujets. Les réponses ont été très encourageantes, très positives par l’expression d’une volonté d’approfondir les connaissances acquises. Chacun, bien sûr, a eu connaissance des résultats. C’est ainsi qu’en 1995, le premier bulletin de salaire complet (cf. annexe) fut créé à un moment de difficultés industrielles , après le décrochage économique de 1993.
Dans un pays comme la France, quand vous avez un lourd système fiscal et social, qui devient chaque année plus complexe, plus incertain et plus coûteux, un chef d’entreprise a bien du mal à exercer son métier et à continuer à créer des richesses. J’ai assisté ainsi, pendant des décennies, de crise en crise, à la disparition de mes confrères et de mes clients industriels, et j’ai fini par comprendre que tout le système français était vicié, voire vicieux.

Je voyais disparaître, une fois de plus, et en pleine crise, tous nos efforts en matière de recherche, de gain de productivité et de conquêtes commerciales. Les mondes politiques, syndicaux et patronaux m’ont semblé complices de ces dérives. C’est à la suite de nouvelles taxes et réglementations que j'ai décidé d’agir. J’étais révolté ! Ainsi fut lancé le salaire complet à l'intention de mes salariés et de toute l’entreprise, un peu comme un « kit de survie » philosophique, économique et industriel, libre, indépendant, affranchi de tous les pouvoirs ! Telle est toujours ma volonté.
 Les responsabilités du monde politique et du paritarisme

Ce ne sont pas les politiques qui ferment les usines et en licencient le personnel mais ce sont leurs décisions électoralistes et médiatiques qui en sont responsables, pire sans qu’ils le comprennent. Fermetures d’usines et licenciements sont les conséquences de leurs choix fiscaux, sociaux, réglementaires et monétaires. Ils ne vivent pas tous ces drames financiers et humains ; ils n’ont pas à les « gérer » alors qu’ils en sont la cause ! Et ce « cirque » continue de façon accélérée depuis trois décennies. Ils taxent, régulent,  règlementent tout le monde sans même porter un regard sur les secteurs qui en seront détruit. Immenses pertes de savoir !

Il est vrai que cette méfiance vis-à-vis du monde politique avait déjà été « alimentée » au moment de la création de l'I.G.F., devenu I.S.F. Cet impôt et ses évolutions ont réduit la propriété et ont conduit des familles entières à l'exil sans compter d'autres situations ubuesques (faire payer un impôt sans les revenus qui vont avec !). Il fallait oser ! Ils l’ont osé en présentant cela comme de la justice fiscale... Il en va de même pour les prélèvements sur la générosité ou sur la mort, dit de succession ou de donation selon le jargon officiel. De quoi vous transformer en dissident ! De quoi réduire les investissements et les engagements personnels des uns et des autres ! Et quand je vois le gâchis humain passé et présent  et les discours politiques et syndicales actuels, mais surtout leurs nouvelles lois fiscales,  je ne peux que conclure « qu’ils » n’ont rien compris et nous ont transformé en « pantins » corvéables à merci.  

Si vous voulez des emplois, il faut des entreprises, il faut des entrepreneurs riches en idées, en capitaux non taxés, armés de sérieux et de courage. Des personnes qui prennent des risques ! Nos systèmes publics écrasent tout cela par leurs multiples interventions supposées omniscientes. Sortir de la paupérisation orchestrée par l'ignorance et l'irrationalité des systèmes politiques et paritaristes demeure une urgence. Nous avons encore la chance de disposer de la technologie et du marché des assurances, une technologie assez récente dans l'histoire de l'humanité ; il serait temps d’en prendre acte et de s’en servir !
Les expressions « charge patronale » ou « cotisation salariale » laissent croire que c’est le patron ou le salarié qui paie alors que c'est toujours le client, c'est-à-dire vous et moi. Vous pourriez gagner par votre travail deux fois plus que ce que vous recevez en net, mais le système social, supposé de solidarité, en prélève la moitié, à la source, pour la redistribuer immédiatement. Une redistribution hasardeuse, impossible à évaluer, au coût non révélé !  

Le salaire complet : une arme capitale dans le combat pour la liberté

Ainsi vont nos monopoles et nos institutions paritaires, suite à la politisation généralisée de notre pays. Pays qui a confondu cette belle notion de générosité volontaire des uns envers les autres avec une violente « communisation » imposée à tous et financé par de la dette massive, « prêté «  par la BCE à l’origine, soit de la fausse monnaie.

Nous en payons les conséquences par la disparition de l'industrie et la multiplication du nombre de pauvres, comme en son temps à l’Est du rideau de fer. Les mêmes causes produiront les mêmes effets , même si c’est plus lentement .

Le salaire complet est une arme capitale pour sortir librement et sereinement des aberrations de notre fiscalité, des mensonges de nos systèmes sociaux, de l’étatisation de notre économie, en un mot du socialisme et sa naturelle bureaucratisation étouffante.

Plus que jamais, l’individu est l’avenir de notre pays. Laissons le libre de bâtir sa destinée, en coopération avec autrui, dans le respect de chacun et de ses droits de propriété.

Avec humilité et responsabilité.
Axel Arnoux , le 1/05/2013








SALAIRE COMPLET  (exemple pour un salaire brut de 1 500 euro)                                         Projet XXIème siècle

Nbre d’heures de travail effectuées : 158,89        Période de paye du :  01/01  au  31/01/2012    Date de paiement : 31/01  Mode de paiement : VIREMENT                

Nom, Prénom :                                                                                                                                   Matricule :                                                      Société :

Adresse salarié :

N° S.S. :                                                       Emploi :

Classif. :                                                    Statut : ETDAM                                   Val. Point :                                              Ancté :       
Mini mois :                      Mini An :                                                  URSSAF :                                                  Siret :                                                         APE :                                  

Période de congés Payés :                                    Du                        au                                                          Solde Congés Payés   jours ouvrés                
Solde Congés Ancienneté :                 jours ouvrés                                   Du                    au



VOTRE SALAIRE  COMPLET

                     ACTUEL


                     FUTUR

MOIS
CUMUL AN
%

MOIS
CUMUL AN
%
+ Salaire complet fixe (nota 1)
+ Salaire complet variable (nota 1)

2319,04
27720,37


2319,04
27720,37

= SALAIRE COMPLET TOTAL (nota 1)
2319,04
27720,37
100%

2319,04
27720,37
100%

VOS DEPENSES DETAILLEES


Impôts selon les organismes monopolistiques
MONTANT DES IMPOTS (voir nota 2)


Charges selon fournisseurs concurrentiels
PRIX DES CONTRATS ( voir nota 3)


- Assurance : Risque Maladie…………………… ……
- Assurance : Risque Accident du travail…………
- Assurance : Risque perte de revenu/chômage
- Assurance : Retraite (nota 4) ……………………….

- Impôt Allocation Familiale…………………………...
- Impôt Formation…………………………………………
- Impôt Logement…………………..……………………...
- Impôt transport…………………..………………………
- Visite médicale…………………..………………………..
- Chèques déjeuners…………………..………………….
- Divers impôts…………………..………………………….


299,65
16,05
100,5
392,25

81,00
25,20
14,25
81,05
6,54
43,00
4,50


3547,22
192,60
1206,00
4707,00

972,00
302,40
171,00
972,60
78,50
454,65
                     54,00


12,80
0,69
4,35
16,98

3,51
1,09
0,62
3,51
0,28
1,64
0,19






Analyse en cours
Analyse en cours
Analyse en cours
Analyse en cours

        972,00  euro
        302,40  euro
        171,00  euro
        972,60  euro
     23  à  x    euro         .       454,65  euro
          54,00  euro


II    Total de vos charges ou impôts

1064,00
12657,97
45,66


Analyse en cours



III  Vos revenus à déclarer (Cerfa 2042N)
       (dont CSG à déclarer   . (Cerfa 2042N))
IV  Remboursement d’avance, d’acompte


1177,04
78,16
0

14142,01
920,39
0

51,02
3,32
0



Analyse en cours

                 0  euro

V   NET PAYE OU TRANSMIS
     (CSG déduite. Avant impôt sur le revenu).

1255,04

           + 15062,40
54,34


Analyse en cours














VI  VOTRE IMPÔT SUR LE REVENU  A DEDUIRE                                                          -   x                                                                                                   Analyse en cours

VII  ALLOCATIONS DIVERSES Reçues cette année, net d’impôt                           +  y                                                                                                    Analyse en cours

VIII PRESTATIONS DIVERSES Reçues (école , net de frais …etc)                         +  z                                                                                                   Analyse en cours

TOTAL DE VOS REVENUS NET D’IMPÔT /CHARGES (V – VI + VII + VIII)           =  ?                                                                                                   Analyse en cours
(hors TVA , éco taxes , droits d’assises , TIPP …etc  sur vos consommations , ou encore,  hors ISF , droit de succession  et de donation sur votre épargne ).



Les prix sont des informations, l’information a un prix. Tout se mesure pour connaître, comparer, choisir, échanger, et anticiper. C’est le sens profond du salaire complet et des droits de propriété des salariés sur celui-ci. Ce document est non contractuel aujourd’hui et a pour objet une information économique et philosophique. De plus il est fidèle à nos métiers : celui de la métrologie donc de la mesure scientifique.
                                 Notice  explicative (salaire de 1500 euro)

Nota 1 : Ce salaire complet ( 2319 euro dans cet exemple) est réalisé à partir d’un salaire brut fixe de 1 500 € et d’un salaire brut variable de        € (soit un brut total de 1 500 € ). Le salaire complet représente donc la véritable valeur de votre travail, et est l’addition du net payé actuel, plus les parts sociales salariales (+- 20% par rapport au brut ) , plus les parts sociales patronales (+- 40% par rapport au brut ) .En effet si pour l’entreprise le coût du travail est un coût toutes taxes comprises, pour vous il s’agit de votre revenu complet supportant un impôt prélevé à la source et reversé par l’entreprise en votre nom aux différents organismes sociaux  ou encore à l’état. Ce salaire complet est payé par les clients et  il est quasiment le double du salaire net payé actuel.

Nota 2 : Les impôts et charges  figurant dans la colonne « ACTUEL » sont calculés, poste par poste, en additionnant tous les impôts sociaux, soit  les charges sociales parts salariales avec en plus  les parts patronales associées aux différentes rubriques (retraite, maladie …etc.). Les résultats obtenus correspondent donc aux coûts des impôts et « assurances » dans le cadre de la gestion monopoliste actuelle.

Nota 3 :
A) Les assurances figurant dans la colonne « FUTUR » seront calculées, poste par poste, en fonction des contrats et des prix disponibles en matière d’assurance ou d’épargne. Ces contrats potentiels vous seront transmis au fur et à mesure des négociations sur les marchés. Compte tenu de la destruction des libres systèmes de prix en conséquence des monopoles et des règlementations, il est difficile aujourd’hui d’affirmer tel ou tel prix futur. Néanmoins,  des connaissances existent en particulier dans les pays « Saxons » ou encore en Allemagne ou en Suisse.  Dans tous les cas ces négociations seront de fait soumises aux différentes obligations légales en la matière, ce qui  par ailleurs freinera encore leur présentation. La différence entre les prix des contrats futurs et les coûts de la gestion monopoliste actuelle pourrait alors venir augmenter le net payé (sous réserve de la fiscalité). En effet, la concurrence est toujours plus efficace que les monopoles (par exemple, la compétition entre les assureurs conduit à un peu plus d’excellence et d’innovation, tant pour les contrats , les services , que pour les prix). De ce point de vue, l’entreprise pourrait mener des négociations pour l’ensemble de ses collaborateurs en vue d’obtenir les meilleures prestations et les meilleurs prix par effet de volume, ce qui simplifiera la gestion et la compréhension de chacun.
B) Les impôts « Allocations Familiales, Formation, Logement, Transport » seront probablement repris tels qu’existant actuellement. Ces dernières informations permettront de connaître ce qui est payé par chacun dans le cadre du salaire complet, puis de favoriser  l’analyse de ce qui est reçu par chaque personne (après taxes) et  pendant combien de temps. Nous devons travailler et payer les impôts sociaux pendant 41 ans tandis que certaines prestations (allocations diverses)  ne durent que  quelques années selon les filières sociales. Le salaire complet favorise la possibilité de faire un bilan financier  et personnel.

Nota 4 :
A) La « cotisation » obligatoire pour votre retraite par répartition est de 392.25€ en moyenne mensuelle. Cette « cotisation » donnerait probablement droit, et après 41 ans de travail au même salaire, à une retraite  par répartition  incluant la « sécu » d’environ    1 056 €/mois. Ce calcul approximatif est fait  après déduction de la CSG/CRDS actuelle et d’une assurance maladie complémentaire d’environ 120 €/mois (sous réserve des impôts futurs , des calculs de la valeur future des points de retraite, ainsi que de l’âge futur du départ en retraite) .
B) Si cette cotisation de 392.25€ avait été placé tous les mois, et pendant 41 ans, sur un compte d’épargne au taux d’intérêt annuel moyen de  3,5 % (l’impôt sur les revenus financiers et  la CGS /CRDS sont déjà déduites), le capital obtenu serait de +- 430 000 €.
Ce capital pourrait alors être replacé dans les mêmes conditions financières pendant par exemple 30 ans, offrant ainsi une retraite par capitalisation de +-1 530 €/mois, après déduction d’une assurance maladie complète d’environ 400 /mois (sous réserve des impôts).
C) En cas d’accident, avant ou après 65 ans, le capital épargné serait retransmis selon les choix privés de chacun, alors qu’actuellement les cotisations payés et les pensions mensuelles par répartition seront totalement perdues par chaque salarié et leurs héritiers (sauf temporairement, la pension de réversion (pension divisé par 2 pour le conjoint(e) survivant(e)). Pour assurer une transition entre les deux systèmes il faudrait +- 15 ans en comptant sur la croissance économique qui en résultera grâce à l’épargne ainsi générée et à la dynamique entrepreneuriale  en conséquence.

Nota 5  (suivi du projet, et espoir) :
Tous ces calculs permettent de mieux connaître le système actuel, mais permettent aussi de comparer sur le plan économique les prix et les prestations fournies .Du point de vue des solidarités celles-ci sont supposées être couvertes par les associations, par les fondations humanitaires, et par les impôts actuels (TVA , éco-taxes, CSG/CRDS, impôt sur les revenus, ISF, impôt sur les successions/donations, et plusieurs centaines d’autres). La solidarité, concept généreux, n’a jamais signifié que l’on devait se soumettre à une complète collectivisation des personnes et de leurs activités. Tel est le problème de notre pays depuis 1945.
Dans tous les cas, ces projets de salaire complet et de libertés contractuelles, s’ils deviennent  les votre , favoriseront , d’une part, le rétablissement des libertés de choisir et de  produire grâce à la reconnaissance des droits de propriété des salariés sur la valeur complète de leur travail, et d’autre part, favoriseront, la restauration du libre système des prix dont les processus vertueux d’innovation qui vont avec en tous ces domaines . Cela grâce à un libre marché concurrentiel ouvert sur le monde . Pour l’entreprise cela ne change rien à sa situation financière actuelle, mais autorise une clarification réciproque sur les réalités de chacun et de tous. C’est déjà « fondamentale «. Ces processus n’empêchent pas de « gérer » une période de transition avec le maximum de sécurité, le temps qu’une situation de plein emploi reviennent en conséquence de ces évolutions. Par sécurité, nous entendons l’obligation de s’assurer face aux risques de la vie , et de préparer sa retraite par épargne  dés son premier contrat de travail par ailleurs payé  en valeur complète.               

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