
Alain Finkielkraut revient aussi sur l’affaire Leonarda et sur l’hypocrisie de la gauche et des immigrationnistes : « Nous aimons l’autre, mais surtout nous aimons notre amour de l’autre, nous nous aimons aimant l’autre. Quant à savoir qui est cet autre, dans quelle situation il vit, ça c’est pas la peine, c’est trop difficile, c’est trop ennuyeux. »
Enfin, il dédramatise la problématique de l’identité et pose la vraie question, celle de l’avenir de la France, en voie de devenir une entité indéterminée souhaitée par l’oligarchie mondialiste : « J’éprouve moi aussi cette inquiétude identitaire, je n’ai pas envie de voir la France tourner d’elle-même la page de la France pour se projeter vers une société post-nationale à laquelle je ne vois pas beaucoup de qualités. »
Avec L’identité malheureuse, Alain Finkielkraut « paye aussi (sa) dette à cette culture française », lui qui « éprouve (envers elle) une très grande reconnaissance ».
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